Journée internationale de la jeune fille: l’ambassadeur de Suède chez la la Coordonnatrice résidente.
L’entretien a porté sur la promotion des droits des jeunes filles et des femmes au Burkina Faso.
Dans le cadre de la Journée Internationale de la Jeune Fille célébrée le 11 octobre, l’Ambassade de Suède au Burkina Faso et Plan international Burkina Faso ont conjointement initié le 7 octobre 2019 la campagne « Girls’Takeover ». Cette initiative qui s’inscrit en droite ligne de la politique féministe étrangère de la Suède, vise à soutenir l’autonomisation des jeunes filles, promouvoir leur savoir-faire et leur savoir-être en vue de susciter un engouement et un engament forts chez chez les autres jeunes filles.
C’est dans cette optique, que la Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Burkina Faso, Mme Metsi Makhetha a reçu mademoiselle Martine Konkobo, une jeune fille de 16 ans, élève au Lycée privé catholique Notre Grâce de Koupéla qui a joué le rôle de l’Ambassadeur de Suède au Burkina Faso.
L’entretien entre les deux personnalités a porté sur la promotion des droits des jeunes filles et des femmes au Burkina Faso. De manière spécifique, l’action des Nations en faveur des droits des filles et des femmes au Burkina Faso, l’appréciation de la politique féministe étrangère de la Suède et la stratégie de sensibilisation des jeunes filles sur leur potentiel intrinsèque, ont été évoquées au cours des échanges.
Dans son analyse des droits des filles, La Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies a indiqué que le premier droit de la fille est le respect de sa dignité. Par conséquent les pesanteurs sociales et sociologiques qui constituent autant d’entraves aux droits des jeunes filles, notamment le mariage précoce, les obstacles à scolarisation des jeunes filles et les mutilations génitales féminines, etc. devraient être levées et le système des Nations Unies au Burkina Faso qui soutient les politiques d’inclusion sociale y contribuent fortement en accompagnement de la réponse du gouvernement.
Au regard de son engagement pour les droits humains en général et ceux des jeunes filles et des femmes en particulier, la Suède est un partenaire important avec lequel les Nations Unies peuvent mener des actions de plaidoyer fortes en faveur des droits des jeunes filles a relevé la Coordonnatrice résidente. Se fondant sur sa propre expérience pour lancer un message de sensibilisation aux jeunes filles, Metsi Makhetha a souligné que « le fait que je sois là, c’est une preuve qu’on peut surmonter les stéréotypes, on peut surmonter les obstacles de la vie, on peut aussi surmonter les pesanteurs sociales ». Et de poursuivre « Chacun aura son parcours, je suis née à Soweto, en Afrique du Sud. Quand je suis née, il n’y avait aucun signe que je serai ici au Burkina Faso. Il y a eu beaucoup d’obstacles à surmonter, le parcours n’a pas été linéaire, c’est juste ; et puis être une femme africaine à l’époque, c’était être confrontée a beaucoup de stéréotypes. On en aura toujours mais le fait que je sois là, c’est un message clair que quelles que soit les difficultés que vous rencontreriez dans la vie, quels que soit les obstacles dans nos contextes, on peut les surmonter ; donc n’oubliez jamais ça ».