Dernières actualités
Histoire
21 mars 2023
Burkina Faso, Ouagadougou, 21 mars 2023: Retraite SNU/Gouvernement élargi au Comité Technique Mixte pour la Planification Conjointe UNIDAP
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Communiqué de presse
24 février 2023
Les Nations Unies au Burkina Faso, Partenaire du FESPACO 2023
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Allocution
18 janvier 2023
Déclaration attribuable au Porte-parole du Secrétaire Général des Nations Unies
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Dernières actualités
Les objectifs de développement durable au Burkina Faso
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Burkina Faso:
Histoire
03 septembre 2021
Le PAM et l’UNICEF s’efforcent de réduire la malnutrition chez les enfants dans l'est du Burkina Faso
La Représentante de l’UNICEF au Burkina Faso, Sandra Lattouf, et le Représentant du PAM, Antoine Renard, accompagnés de l’Ambassadeur de France, Luc Hallade, viennent d’effectuer une visite à Fada N’Gourma, dans la région de l’Est.
La région de l’Est est la troisième région la plus touchée par l’insécurité alimentaire après le Centre-Nord et le Sahel et la quatrième région du pays où l’on enregistre le plus grand nombre de déplacés internes avec près de 78.533 déplacés à la date du 31 janvier 2021.
Cette situation entraîne une dégradation de l’état nutritionnel des enfants. Le taux de malnutrition aiguë globale a augmenté passant de 7,5% en 2019 à 8,9% en 2020, précise l’UNICEF dans un communiqué de presse publié jeudi.
La visite a permis de constater sur le terrain la situation des populations les plus vulnérables y compris les enfants, dans un contexte où le PAM et l’UNICEF accélèrent leurs opérations de réponse d’urgence, en appui aux institutions publiques burkinabè pour réduire les risques de crise alimentaire et nutritionnelle de grande ampleur.
La délégation a assisté à plusieurs activités de prévention et de lutte contre la malnutrition, menées conjointement dans un centre de santé et de promotion sociale ainsi qu’à la prise en charge d’enfants affectés par la malnutrition dans un centre de récupération et d’éducation nutritionnelle fonctionnant avec le soutien de l’UNICEF.
« La région de l’Est est particulièrement touchée par la violence armée qui provoque des déplacements de populations. Les enfants paient le plus lourd tribut de cette crise : ils sont privés d’écoles, privés de soins de santé et sévèrement touchés par la malnutrition », a déclaré Sandra Lattouf. « C’est pourquoi le PAM et l’UNICEF sont unis pour accélérer l’aide d’urgence et réduire la malnutrition ».
Une cantine scolaire soutenue par le PAM
La délégation a aussi visité une école publique dotée d’une cantine scolaire soutenue par le PAM. « Plusieurs de ces enfants ont passé des mois sans certitude de pouvoir un jour retourner à l’école », a déclaré Antoine Renard. « C’est réconfortant de les voir étudier et partager ce repas avec les enfants d’une communauté qui les a accueillis à bras ouverts ».
Les divers projets qui ont été visités illustrent les actions conjointes du PAM et l’UNICEF pour appuyer les services publics de base en matière d’éducation, d’accès à l’alimentation et aux produits nutritionnels au profit des populations les plus vulnérables du Burkina Faso en général, et dans la région de l’Est, en particulier, avec le soutien de leurs partenaires techniques et financiers, dont la France.
« On sait que c’est une région qui a besoin d’appui et où il faut agir pour rattraper les retards de développement structurels, visibles dans la région », a déclaré Luc Hallade. « J’espère que nous allons entraîner d’autres partenaires dans notre sillage ».
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Publication
09 décembre 2021
Rapport de situation au Burkina Faso au 30 nov. 2021
FAITS SAILLANTS
La situation sécuritaire au Burkina Faso reste tendue avec un pic de Déplacements forcés dans le Centre-Nord le 30 Novembre 2021.
A la date du 30 novembre, les autorités ont dénombré 30 197 nouveaux PDI forcées de fuir leur maison pour trouver refuge dans les centres urbains de la localité.
70% des PDI sont des enfants de moins de 18 ans.
Les partenaires sur place organisent une réponse rapide aux besoins multisectoriels (Abris, kits AME, Santé, Nutrition et eau) des populations affectées.
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Publication
03 septembre 2021
Plan de réponse humanitaire 2021 (janvier 2021)
Le Burkina Faso est confronté à une crise sévère et multiforme due à l'impact sur la population civile du conflit et des violences liés aux activités croissantes des groupes armés et aux tensions intercommunautaires posant de considérables risques de sécurité. La crise est aussi liée aux catastrophes naturelles et aux aléas du changement climatique résultant en une insécurité alimentaire et nutritionnelle, et à la COVID-19. Entre février 2017 et octobre 2020, plus de 1 043 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile pour trouver refuge dans d’autres communes. En addition, plus de deux millions de personnes des communautés non déplacées sont durement touchées par la dégradation de leurs conditions de vie, ce qui les a rendus dépendants de l’aide humanitaire. L’évaluation des besoins humanitaires a noté que sur les 3,5 millions de personnes dans le besoin, 1,3 millions de personnes sont en situation de besoins de survie et 2,9 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire. 2.5 millions de personnes n’ont pas accès aux services de santé et approximativement 813 000 sont privés d’éducation. En plus, le Burkina fournit l’asile à 19 000 réfugiés maliens.
Jusqu’au 7 février 2021, il y a eu 11 227 cas confirmés de COVID-19 avec 134 décès. Toutes les 13 régions du pays ont déjà été touchées par la COVID-19 et les régions du Centre et des Hauts-Bassins restent les plus touchées par l'épidémie avec plus de 50% de cas enregistrés. Les effets de la pandémie ont exacerbé les vulnérabilités préexistantes et la gravité des besoins humanitaires en vue de l’effet de la crise pandémique sur l'économie.
Une réponse multisectorielle portant sur la fourniture de services de base intersectoriels sera nécessaire pour répondre aux besoins des populations vulnérables. Pour assurer une réponse centrée sur les vulnérabilités à l’intérieur des besoins humanitaires, les acteurs ont procédé à un ciblage géographique vers les populations qui sont les plus dans le besoin. Un alignement des financements humanitaires-développement-cohésion sociale sera assuré par une convergence stratégique et une complémentarité opérationnelle dans la priorisation. Donc, les acteurs ont défini ensemble plusieurs indicateurs, en relation de la sécurité alimentaire, de l’accès aux services de santé, de l’éducation, de l’eau, etc. Pour répondre aux besoins les plus urgents des 2,9 millions de personnes ciblées, 607,9 millions de dollars seront nécessaires en 2021. Dans les six régions du Burkina les plus touchées par les conséquences de l’insécurité, les organisations humanitaires continuent à assurer directement ou indirectement leur présence. En préparation du plan de réponse humanitaire 2021, 67 organisations humanitaires, dont des entités des Nations Unies, et plus d’une quarantaine d’ONG Nationales et Internationales ont soumis des projets. La réponse de la communauté internationale au niveau sectoriel sera coordonnée par neuf Clusters.
Le Gouvernement du Burkina Faso, qui est le premier répondant à la crise humanitaire, continuera à renforcer sa réponse aux niveaux stratégique et opérationnel en collaboration avec tous les acteurs.
Une réponse multisectorielle portant sur la fourniture de services de base intersectoriels sera nécessaire pour répondre aux besoins des populations vulnérables. Pour assurer une réponse centrée sur les vulnérabilités à l’intérieur des besoins humanitaires, les acteurs ont procédé à un ciblage géographique vers les populations qui sont les plus dans le besoin. Un alignement des financements humanitaires-développement-cohésion sociale sera assuré par une convergence stratégique et une complémentarité opérationnelle dans la priorisation. Donc, les acteurs ont défini ensemble plusieurs indicateurs, en relation de la sécurité alimentaire, de l’accès aux services de santé, de l’éducation, de l’eau, etc. Pour répondre aux besoins les plus urgents des 2,9 millions de personnes ciblées, 607,9 millions de dollars seront nécessaires en 2021. Dans les six régions du Burkina les plus touchées par les conséquences de l’insécurité, les organisations humanitaires continuent à assurer directement ou indirectement leur présence. En préparation du plan de réponse humanitaire 2021, 67 organisations humanitaires, dont des entités des Nations Unies, et plus d’une quarantaine d’ONG Nationales et Internationales ont soumis des projets. La réponse de la communauté internationale au niveau sectoriel sera coordonnée par neuf Clusters.
Le Gouvernement du Burkina Faso, qui est le premier répondant à la crise humanitaire, continuera à renforcer sa réponse aux niveaux stratégique et opérationnel en collaboration avec tous les acteurs.
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Publication
09 décembre 2021
Crise du Sahel : Aperçu des Besoins Humanitaires et Financiers (avril 2021)
La situation humanitaire au Sahel s’aggrave rapidement et de manière significative
La pauvreté endémique, le changement climatique, la violence, l’insécurité alimentaire chronique et la malnutrition continuent d’entraîner des niveaux de vulnérabilité extrêmes. Le contexte devient de plus en plus instable et sujet à des chocs et des risques naturels, mettant des millions de personnes en danger. Dans les régions touchées par des conflits, les civils sont confrontés à une crise de protection de plus en plus dramatique. Des millions de personnes ont dû fuir leur foyer. L’insécurité et la violence menacent les vies et les moyens de subsistance, multiplient les violations des droits de l’homme et mettent en péril la cohésion sociale. Les femmes et les filles courent un risque accru de violence sexuelle et basée sur le genre. L’insécurité limite également l’accès humanitaire, privant les communautés d’une assistance essentielle et exposant les travailleurs humanitaires à des risques accrus. Dans toute la région, la COVID-19 aggrave encore les besoins aigus.
En 2021, près de 29 millions de Sahéliens auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’il y a un an. Six pays - le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad - ont élaboré des plans de réponse pour 2021, nécessitant un total de 3,7 milliards de dollars. LA VIOLENCE DÉVASTE LES COMMUNAUTÉS RURALES Le conflit au Sahel s’est aggravé et étendu à de nouvelles zones, ce qui en fait la cause principale des besoins. Tant dans le Sahel central que dans le bassin du lac Tchad, la violence ne montre aucun signe d’apaisement : les incidents sécuritaires, les attaques et les enlèvements sont une réalité quotidienne pour des millions de civils. Ils sont pris en étau entre les groupes armés, la violence intercommunautaire et les opérations militaires qui ont un impact sévère sur leur accès aux services sociaux de base, aux moyens de subsistance et à l’assistance, générant des besoins à court et à long terme.
Les tendances pluriannuelles montrent une détérioration spectaculaire. De 2015 à 2020, le nombre d’attaques violentes a été multiplié par huit dans le Sahel central et triplé dans le bassin du lac Tchad.
L’insécurité s’étend et s’aggrave dans la zone transfrontalière entre le Burkina Faso et le Bénin, le nord-ouest du Nigeria et Maradi, au Niger. Les communautés touchées dans les zones rurales reculées sont déjà confrontées à des vulnérabilités élevées et à des besoins chroniques. Exposées à la violence et à l’insécurité, elles glissent rapidement vers une crise profonde. DES VIES ET DES MOYENS DE SUBSISTANCE DÉRACINÉS Les services de base vitaux, tels que l’éducation et la santé, sont gravement touchés. Près de 5 000 écoles sont fermées dans les zones touchées au Burkina Faso, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, dans la province du Lac au Tchad, dans les régions du nord-est du Nigeria, au Niger et au Mali, privant ainsi des centaines de milliers d’enfants d’éducation et les exposant au risque d’exploitation et d’abus. Des millions de personnes n’ont pas accès aux soins médicaux. Dans tout le Sahel central, 137 centres de santé sont fermés en raison de l’insécurité, et la plupart de ceux qui sont encore ouverts ne sont pas pleinement opérationnels. Cette situation affecte particulièrement les femmes et les filles en âge de procréer, qui constituent plus de la moitié de la population touchée. À mesure que la crise s’aggrave, de plus en plus de populations sont contraintes de fuir leur foyer en quête de sécurité. Au Burkina Faso, où la crise de déplacement connaît la croissance la plus rapide du monde, plus d’un million de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer depuis 2019. Dans le Sahel central, le nombre de personnes déplacées a été multiplié par cinq en un an. Dans le bassin du lac Tchad, le nombre de personnes déplacées n’a cessé d’augmenter depuis 2018, et a doublé dans la province du Lac au Tchad en 2020.
En 2021, près de 29 millions de Sahéliens auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’il y a un an. Six pays - le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad - ont élaboré des plans de réponse pour 2021, nécessitant un total de 3,7 milliards de dollars. LA VIOLENCE DÉVASTE LES COMMUNAUTÉS RURALES Le conflit au Sahel s’est aggravé et étendu à de nouvelles zones, ce qui en fait la cause principale des besoins. Tant dans le Sahel central que dans le bassin du lac Tchad, la violence ne montre aucun signe d’apaisement : les incidents sécuritaires, les attaques et les enlèvements sont une réalité quotidienne pour des millions de civils. Ils sont pris en étau entre les groupes armés, la violence intercommunautaire et les opérations militaires qui ont un impact sévère sur leur accès aux services sociaux de base, aux moyens de subsistance et à l’assistance, générant des besoins à court et à long terme.
Les tendances pluriannuelles montrent une détérioration spectaculaire. De 2015 à 2020, le nombre d’attaques violentes a été multiplié par huit dans le Sahel central et triplé dans le bassin du lac Tchad.
L’insécurité s’étend et s’aggrave dans la zone transfrontalière entre le Burkina Faso et le Bénin, le nord-ouest du Nigeria et Maradi, au Niger. Les communautés touchées dans les zones rurales reculées sont déjà confrontées à des vulnérabilités élevées et à des besoins chroniques. Exposées à la violence et à l’insécurité, elles glissent rapidement vers une crise profonde. DES VIES ET DES MOYENS DE SUBSISTANCE DÉRACINÉS Les services de base vitaux, tels que l’éducation et la santé, sont gravement touchés. Près de 5 000 écoles sont fermées dans les zones touchées au Burkina Faso, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, dans la province du Lac au Tchad, dans les régions du nord-est du Nigeria, au Niger et au Mali, privant ainsi des centaines de milliers d’enfants d’éducation et les exposant au risque d’exploitation et d’abus. Des millions de personnes n’ont pas accès aux soins médicaux. Dans tout le Sahel central, 137 centres de santé sont fermés en raison de l’insécurité, et la plupart de ceux qui sont encore ouverts ne sont pas pleinement opérationnels. Cette situation affecte particulièrement les femmes et les filles en âge de procréer, qui constituent plus de la moitié de la population touchée. À mesure que la crise s’aggrave, de plus en plus de populations sont contraintes de fuir leur foyer en quête de sécurité. Au Burkina Faso, où la crise de déplacement connaît la croissance la plus rapide du monde, plus d’un million de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer depuis 2019. Dans le Sahel central, le nombre de personnes déplacées a été multiplié par cinq en un an. Dans le bassin du lac Tchad, le nombre de personnes déplacées n’a cessé d’augmenter depuis 2018, et a doublé dans la province du Lac au Tchad en 2020.
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Publication
09 décembre 2021
Burkina Faso : Aperçu de la situation humanitaire (Au 31 Juillet 2021)
Le Burkina Faso compte à la date du 31 juillet 2021, 1 368 164 personnes déplacées internes (PDI) soit une augmentation de 4,10 % par rapport au mois de juin. La région du Sahel continue d’accueillir le plus grand nombre de PDI avec 36 % des PDI, soit un nombre total de 493 187.
Ce nombre de PDI reste croissant du fait de la recrudescence des activités des groupes armés non-étatiques. Les incidents sécuritaires entrainent régulièrement de nouveaux déplacements et donc des besoins d’assistance humanitaire grandissants. Ce fut par exemple le cas dans la commune de Madjoari (Région de l’Est) où, au cours du mois de juillet, près de 85% de la population, soit 12 000 sur 14 000 habitants, ont été déplacés suite à un ultimatum donné par des groupes armés non étatiques de quitter la localité sous peine de représailles. Ces personnes se sont réfugiées dans La commune de Fada N’Gourma, chef-lieu de la région, et d’autres communes comme Pama et Nadiagou. Les mécanismes de réponse rapide ont permis de fournir à plus de 2000 ménages déplacés une aide alimentaire en nature ou sous forme de transferts monétaires. Cependant de nombreux besoins restent encore non couverts, notamment en raison de difficultés d’accès à d’autres communes d’accueil telles que Logobou.
Face à ces nouveaux déplacements, qui viennent encore accroitre les besoins humanitaires, les financements restent insuffisants. En effet à la date du 31 juillet 2021, seulement 125,2 millions USD (20,6 %) ont été mobilisés sur les 607,8 millions USD requis par le HRP.
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Histoire
21 mars 2023
Burkina Faso, Ouagadougou, 21 mars 2023: Retraite SNU/Gouvernement élargi au Comité Technique Mixte pour la Planification Conjointe UNIDAP
Le Système des Nations Unies au Burkina Faso organise depuis ce matin une retraite du PMT élargi au Comité Technique Mixte pour la Planification Conjointe du cadre de coopération intérimaire des Nations Unies pour le développement durable (UNIDAP) 2023-2025.
Cette rencontre stratégique de trois jours (21-23 mars 2023) s’inscrit dans le cadre des travaux du Comité Mixte Technique de planification conjointe. Elle a pour but de finaliser les différents éléments requis (effets, produits, théorie du changement, cadre des résultats, et indicateurs) pour la formulation de UNIDAP. Il s’agit, plus spécifiquement, de s’approprier du processus UNIDAP et s’assurer qu’il est aligné avec les priorités nationales ; de présenter, discuter, réviser et finaliser les différentes composantes de UNIDAP ; et de définir les prochaines étapes du processus UNIDAP, y inclus la préparation du document UNIDAP et sa signature conjointe par le gouvernement et le SNU.
Dans son discours d’ouverture, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies et Coordonnateur Humanitaire par intérim au Burkina Faso, M. Abdouraouf Gnon-Konde a souligné l’importance qu’il attache à la revitalisation du Comité Mixte SNU/Gouvernement, « en tant qu’espace de dialogue ouvert et constructif ». Selon lui, ce cadre est essentiel pour permettre le Système des Nations Unies de jouer pleinement son rôle en tant que partenaire de développement fiable et efficace. Ainsi, a-t-il réaffirmé l’engagement du Système des Nations Unies à s’aligner sur les priorités du Gouvernement de Transition, tout en répondant aux besoins prioritaires des populations burkinabè : « nous sommes résolument engagés à travailler en étroite collaboration avec vous et avec tous nos partenaires pour accompagner la réalisation des priorités nationales en mettant l’accent sur l’efficacité, l’efficience, la transparence, l’impact et la durabilité », a-t-il déclaré.
Dans le cadre du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD) du gouvernement de Transition, les ambitions de développement du Burkina Faso pour les trois prochaines années, ont été recadrées à la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale, la réponse à la crise humanitaire, la refondation de l’Etat et l’amélioration de la gouvernance ainsi que la réconciliation nationale et la cohésion sociale. Des raisons pour le représentant du gouvernement, Dr Nicolas Kobiané, Secrétaire General du Ministère burkinabè de l’Économie, des Finances et de la prospective d’inviter les participants à une « meilleure cohérence dans les interventions de tous les acteurs au développement, et dans un esprit de co-construction beaucoup plus large et inclusif. » Dr Nicolas Kobiané a saisi cette opportunité pour remercier chaleureusement et vivement la Coordination du Système des Nations Unies ainsi que l’ensemble des agences spécialisées, qui, selon lui, ne ménagent aucun effort en termes d’appui au Gouvernement du Burkina Faso dans les différents chantiers de développement durable dans un contexte de défis sécuritaire et humanitaire depuis 2016. « Le Système des Nations Unies a toujours œuvré pour la promotion d’un développement inclusif au Burkina Faso. Cette détermination est un gage du partenariat stratégique et durable avec le Gouvernement pour bâtir un mieux-être pour nos populations disséminées dans l’ensemble des 351 Communes du pays », a-t-il conclu.
Pour rappel, le nouvel UNIDAP 2023-2025 prévoit l’engagement systématique des Nations Unies avec les autorités nationales, les parties prenantes ainsi que les partenaires, le secteur privé et la société civile, dans une approche NEXUS Humanitaire-Développement-Paix, afin de s’assurer que les actions des Nations Unies soient en synergie et en pleine complémentarité avec les efforts entrepris par tous les autres acteurs du développement au Burkina Faso. La nécessité d’impliquer la partie nationale dès les premiers instants de l’élaboration de l’UNIDAP exige la mise en place d’un cadre fonctionnel de concertation et de coordination du plan, en collaboration avec les autorités et tous les autres acteurs nationaux.
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Histoire
16 août 2022
Des infrastructures scolaires, sanitaires et d’assainissement de plus pour soulager les personnes déplacées internes et les communautés en situation de vulnérabilité !
Kaya (Région du Centre-nord, Burkina Faso), a vécu une mobilisation des grands jours ce samedi 13 août 2022, en raison de la pose de la première pierre de construction de plus 300 logements et l’inauguration officielle des infrastructures de services urbains de base au profit des personnes déplacées internes et des communautés hôtes en situation de vulnérabilité. Cette cérémonie officielle a été patronnée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Albert OUEDRAOGO, qui était accompagné pour l’occasion du Ministre de l’Urbanisme, des Affaires foncière et de l’Habitat et d’autres membres du Gouvernement.
Ont pris part également à cette cérémonie, le Chargé d’affaires de la Délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, M. Karsten MECKLENBURG, représentant l’Ambassadeur, le Directeur du Bureau régional Afrique de ONU-Habitat, M. Oumar SYLLA et la Représentante Résidente de l'UNICEF, par ailleurs Coordonatrice Résidente/Coordonatrice Humanitaire par interim au Burkina Faso, Mme. Sandra Lattouf.
C'est un véritable ouf de soulagement pour les communes de Kaya, Kongoussi, Dori et Tougouri, qui ont reçu officiellement les clés des infrastructures de services urbains de base (infrastructures scolaires et sanitaires).
Ces infrastructures ont été réalisées dans le cadre de la mise en œuvre du projet ''Renforcement de la résilience des collectivités territoriales du Burkina Faso face aux déplacements internes et à la pandémie du COVID-19''.
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Histoire
19 août 2022
Paix et résilience au Burkina Faso : des priorités du gouvernement burkinabé au cœur de l’agenda de l’OIT
Le Directeur du bureau pays de l’Organisation internationale du Travail (OIT) pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo était début juillet 2022, en visite de travail au Burkina Faso.
Ouagadougou (Nouvelles de l’OIT) – Au cours de son séjour à Ouagadougou, Frédéric Lapeyre a eu une série de rencontres avec les mandants tripartites pour échanger sur leurs priorités au nombre desquelles le dialogue social, le travail décent, les emplois productifs, la protection sociale, la création d’emplois en grand nombre et de meilleure qualité, la protection sociale des travailleurs, ainsi que le dialogue social ; des défis majeurs pour le Burkina Faso selon le Programme pays de promotion du travail décent (PPTD 2020-2022).
M. Lapeyre a examiné les besoins de collaboration des mandants, identifié les opportunités de partenariat avec les partenaires techniques et financiers (PTF) intervenant sur les thématiques prioritaires de l’OIT et évoqué le renforcement de la collaboration et le partenariat avec les autres agences du Système des Nations Unies.
L’OIT et le gouvernement burkinabé renforcent leur partenariat stratégique pour la paix et la résilience « Ma discussion avec le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi du Burkina Faso était axée sur les thèmes de l’emploi et de l’entrepreneuriat des jeunes ; des priorités pour répondre à leurs aspirations d’être des acteurs du développement de leur pays et assurer la cohésion sociale » a indiqué le Directeur du bureau pays de l’OIT ajoutant qu’avec le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, « le travail décent figurait au nombre des préoccupations gouvernementales pour la paix et la résilience ».
Bassolma Bazié le ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, a rappelé à son hôte, d’autres priorités de son département se résumant en « la ratification de certaines conventions et la poursuite de la relecture du code du travail et ses textes d’application ; la réalisation d’une étude de conformité des conventions à ratifier avec la législation nationale ; la mise en œuvre de la stratégie de modernisation de l’administration du travail avec à la clé l’opérationnalisation des inspections du travail de zones et la réalisation du système d’inspection du travail automatisé ; l’élaboration d’un aide-mémoire des travaux de la Conférence Internationale du Travail (CIT ); le renforcement des capacités des cadres de l’administration du travail ; l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle ; la négociation des conventions collectives ». Pour toutes ces priorités, M. Bazié a sollicité l’appui institutionnel, logistique et financier de l’OIT.
Abdoul Wabou DRABO, ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi a quant à lui évoqué avec M. Lapeyre les questions sécuritaires avec un accent particulier sur la prise en charge des déplacés internes et l’accompagnement de la formalisation du secteur informel.
Chaude poignée de mains entre Frédéric Lapeyre et Bassolma Bazié, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale « Nos principales priorités sont la validation des stratégies sur l’emploi, l’entreprenariat et la formalisation du secteur informel ; le renforcement des capacités des cadres du département ; la structuration du Conseil National de l’Economie Informelle ; la prise en charge de l’insertion et le retour des personnes déplacées internes ; la mise en place de projets d’appui à l’économie informelle. L’OIT attentive aux préoccupations des organisations syndicales des travailleurs et des employeurs Après les membres du gouvernement, le directeur du bureau pays de l’OIT à Abidjan a eu des discussions avec le conseil National du Patronat Burkinabé, en première ligne pour assurer la résilience économique des entreprises et appuyer la création d’emplois et le développement des compétences pour les jeunes du Burkina Faso. « Une rencontre très instructive sur leurs priorités et défis » a déclaré M. Lapeyre ajoutant avoir eu de « riches échanges avec le Président et le vice-président de l’Union d’action syndicale (UAS) du Faso.
« Cette rencontre m’a permis d’analyser les priorités des centrales syndicales pour assurer un monde du travail meilleur et renforcer le dialogue social. Deux conditions nécessaires à la cohésion sociale » a-t-il expliqué.
Avec les partenaires techniques et financiers intervenant sur les thématiques prioritaires de l’OIT au Burkina Faso, notamment la Délégation de l’Union européenne, l’Agence belge de coopération technique (ENABEL), l’Ambassade du Royaume de Belgique au Burkina Faso et la Coopération technique néerlandaise, le renforcement de la collaboration dans la perspective de nouveaux chantiers et projets en cours de programmation a été abordée.
Sur ce chapitre, des pistes de collaboration ont été dégagées. Il s’agit notamment de la promotion de la sécurité et santé au travail (SST) érigée en norme fondamentale lors de la dernière conférence internationale du travail (CIT). Il s’agit aussi du renforcement et de l’extension de la protection sociale, de la création d’emplois et de la lutte contre le travail des enfants.
Photo de groupe avec les travailleurs L’OIT et ses mandants tripartites burkinabé ont salué les bonnes relations avec les agences du Système des Nations Unies à travers les projets mis en œuvre conjointement et les possibilités de collaboration future. Avec la FAO par exemple, des pistes de collaboration en matière d’emploi, de sécurité et santé et de protection sociale ont été identifiées et devront faire l’objet de réflexion ultérieure au niveau des différents Staff. Actions d’intervention prioritaires de l’OIT au Burkina Faso En tant qu’agence du SNU chargée de la promotion du travail décent, l’OIT œuvre depuis sa création à la mise en place du cadre normatif en matière de travail et de protection sociale, de l’appui et le suivi de la mise en œuvre des normes adoptées. En matière de coopération technique, l’OIT intervient à travers ses bureaux pays et d’appui au travail décent, à mobiliser les acteurs et les ressources pour la mise en œuvre des projets dans les Etats membres de l’organisation. Pour ce faire, certains domaines sont considérés comme prioritaires en raison non seulement des normes qui les encadrent, mais aussi des besoins exprimés par les Etats.
Ainsi, les projets mis en œuvre par le Bureau pays d’Abidjan portent sur l’appui aux Etats dans la lutte contre le travail des enfants, la promotion de la sécurité et santé au travail, la création d’emploi et l’autonomisation des jeunes et des femmes, le renforcement et l’extension de la protection sociale au profit des couches défavorisées et notamment le secteur informel et le monde rural.
Plusieurs partenaires accompagnent l’OIT dans la mise en œuvre de ses actions prioritaires à travers leurs apports techniques et financiers. Les principaux donateurs de l’organisation demeurent l’Union européenne et ses Etats membres dont les plus présents au Burkina Faso sont le Luxembourg, la Suède, la Belgique. Ils mettent en œuvre avec l’OIT des projets portant sur l’emploi des jeunes, la lutte contre le travail des enfants, le renforcement et l’extension de la protection sociale notamment en santé. Frédéric Lapeyre échange avec le Conseil national du patronat. Tags: travail, travail des enfants, travail décent, emploi, emploi informel, emploi rural, emploi des jeunes, emplois verts, création d'emploi, promotion de l'emploi, travail forcé, dialogue social, protection sociale, assurance-maladie, justice sociale Régions et pays couverts: Afrique, Burkina Faso
M. Lapeyre a examiné les besoins de collaboration des mandants, identifié les opportunités de partenariat avec les partenaires techniques et financiers (PTF) intervenant sur les thématiques prioritaires de l’OIT et évoqué le renforcement de la collaboration et le partenariat avec les autres agences du Système des Nations Unies.
L’OIT et le gouvernement burkinabé renforcent leur partenariat stratégique pour la paix et la résilience « Ma discussion avec le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi du Burkina Faso était axée sur les thèmes de l’emploi et de l’entrepreneuriat des jeunes ; des priorités pour répondre à leurs aspirations d’être des acteurs du développement de leur pays et assurer la cohésion sociale » a indiqué le Directeur du bureau pays de l’OIT ajoutant qu’avec le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, « le travail décent figurait au nombre des préoccupations gouvernementales pour la paix et la résilience ».
Bassolma Bazié le ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, a rappelé à son hôte, d’autres priorités de son département se résumant en « la ratification de certaines conventions et la poursuite de la relecture du code du travail et ses textes d’application ; la réalisation d’une étude de conformité des conventions à ratifier avec la législation nationale ; la mise en œuvre de la stratégie de modernisation de l’administration du travail avec à la clé l’opérationnalisation des inspections du travail de zones et la réalisation du système d’inspection du travail automatisé ; l’élaboration d’un aide-mémoire des travaux de la Conférence Internationale du Travail (CIT ); le renforcement des capacités des cadres de l’administration du travail ; l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle ; la négociation des conventions collectives ». Pour toutes ces priorités, M. Bazié a sollicité l’appui institutionnel, logistique et financier de l’OIT.
Abdoul Wabou DRABO, ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi a quant à lui évoqué avec M. Lapeyre les questions sécuritaires avec un accent particulier sur la prise en charge des déplacés internes et l’accompagnement de la formalisation du secteur informel.
Chaude poignée de mains entre Frédéric Lapeyre et Bassolma Bazié, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale « Nos principales priorités sont la validation des stratégies sur l’emploi, l’entreprenariat et la formalisation du secteur informel ; le renforcement des capacités des cadres du département ; la structuration du Conseil National de l’Economie Informelle ; la prise en charge de l’insertion et le retour des personnes déplacées internes ; la mise en place de projets d’appui à l’économie informelle. L’OIT attentive aux préoccupations des organisations syndicales des travailleurs et des employeurs Après les membres du gouvernement, le directeur du bureau pays de l’OIT à Abidjan a eu des discussions avec le conseil National du Patronat Burkinabé, en première ligne pour assurer la résilience économique des entreprises et appuyer la création d’emplois et le développement des compétences pour les jeunes du Burkina Faso. « Une rencontre très instructive sur leurs priorités et défis » a déclaré M. Lapeyre ajoutant avoir eu de « riches échanges avec le Président et le vice-président de l’Union d’action syndicale (UAS) du Faso.
« Cette rencontre m’a permis d’analyser les priorités des centrales syndicales pour assurer un monde du travail meilleur et renforcer le dialogue social. Deux conditions nécessaires à la cohésion sociale » a-t-il expliqué.
Avec les partenaires techniques et financiers intervenant sur les thématiques prioritaires de l’OIT au Burkina Faso, notamment la Délégation de l’Union européenne, l’Agence belge de coopération technique (ENABEL), l’Ambassade du Royaume de Belgique au Burkina Faso et la Coopération technique néerlandaise, le renforcement de la collaboration dans la perspective de nouveaux chantiers et projets en cours de programmation a été abordée.
Sur ce chapitre, des pistes de collaboration ont été dégagées. Il s’agit notamment de la promotion de la sécurité et santé au travail (SST) érigée en norme fondamentale lors de la dernière conférence internationale du travail (CIT). Il s’agit aussi du renforcement et de l’extension de la protection sociale, de la création d’emplois et de la lutte contre le travail des enfants.
Photo de groupe avec les travailleurs L’OIT et ses mandants tripartites burkinabé ont salué les bonnes relations avec les agences du Système des Nations Unies à travers les projets mis en œuvre conjointement et les possibilités de collaboration future. Avec la FAO par exemple, des pistes de collaboration en matière d’emploi, de sécurité et santé et de protection sociale ont été identifiées et devront faire l’objet de réflexion ultérieure au niveau des différents Staff. Actions d’intervention prioritaires de l’OIT au Burkina Faso En tant qu’agence du SNU chargée de la promotion du travail décent, l’OIT œuvre depuis sa création à la mise en place du cadre normatif en matière de travail et de protection sociale, de l’appui et le suivi de la mise en œuvre des normes adoptées. En matière de coopération technique, l’OIT intervient à travers ses bureaux pays et d’appui au travail décent, à mobiliser les acteurs et les ressources pour la mise en œuvre des projets dans les Etats membres de l’organisation. Pour ce faire, certains domaines sont considérés comme prioritaires en raison non seulement des normes qui les encadrent, mais aussi des besoins exprimés par les Etats.
Ainsi, les projets mis en œuvre par le Bureau pays d’Abidjan portent sur l’appui aux Etats dans la lutte contre le travail des enfants, la promotion de la sécurité et santé au travail, la création d’emploi et l’autonomisation des jeunes et des femmes, le renforcement et l’extension de la protection sociale au profit des couches défavorisées et notamment le secteur informel et le monde rural.
Plusieurs partenaires accompagnent l’OIT dans la mise en œuvre de ses actions prioritaires à travers leurs apports techniques et financiers. Les principaux donateurs de l’organisation demeurent l’Union européenne et ses Etats membres dont les plus présents au Burkina Faso sont le Luxembourg, la Suède, la Belgique. Ils mettent en œuvre avec l’OIT des projets portant sur l’emploi des jeunes, la lutte contre le travail des enfants, le renforcement et l’extension de la protection sociale notamment en santé. Frédéric Lapeyre échange avec le Conseil national du patronat. Tags: travail, travail des enfants, travail décent, emploi, emploi informel, emploi rural, emploi des jeunes, emplois verts, création d'emploi, promotion de l'emploi, travail forcé, dialogue social, protection sociale, assurance-maladie, justice sociale Régions et pays couverts: Afrique, Burkina Faso
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Histoire
13 juin 2022
Une femme agent pénitentiaire du Burkina Faso déployée au sein de la MINUSCA est récompensée pour son rôle de pionnière
Le Chef de cabinet du Secrétaire général, Courtenay Rattray, a remis le prix à Mme Zoungrana au nom du chef de l’ONU, en présence du Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, et de la Directrice exécutive d'ONU Femmes, Sima Sami Bahous.
Téné Maïmouna Zoungrana, qui a été déployée pour la première fois au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) entre 2014 et 2017 et plus tard en 2020, soutient l'une des tâches les plus difficiles de la mission - la démilitarisation du système pénitentiaire de la République centrafricaine (RCA).
Elle dirige et coordonne également les activités d'intervention rapide et de contrôle des émeutes à la prison centrale entièrement masculine de Ngaragba, dans la capitale Bangui, la prison la plus grande et la plus instable de RCA avec une population de détenus classés à haut risque.
Grâce à sa vaste expertise technique en intervention de crise, Mme Zoungrana a encadré des collègues des Nations Unies et du personnel pénitentiaire national et a créé une équipe d'intervention rapide composée uniquement de femmes.
« La sécurité des prisons a longtemps été caractérisée par des stéréotypes qui ont entravé le développement des administratrices de prison. Je suis très heureuse qu'aujourd'hui des opportunités soient données aux femmes de travailler dans les prisons, et d'exercer tous les rôles sans distinction, et j’ai le sentiment d’avoir des responsabilités », a déclaré Téné Maïmouna Zoungrana.
Réduction du nombre d'évasions
Parmi ses réalisations, elle a intégré la formation à l'intervention rapide dans les procédures nationales du programme pénitentiaire et a contribué à améliorer l'efficacité et la responsabilité des établissements pénitentiaires centrafricains, entraînant une réduction significative du nombre d'évasions.
« Les agents pénitentiaires des Nations Unies, comme Mme Zoungrana, travaillent main dans la main avec le personnel pénitentiaire national pour assurer la sécurité publique. Les agents pénitentiaires effectuent ce travail dans des circonstances difficiles », a expliqué Jean-Pierre Lacroix.
« Nous sommes confrontés à des menaces mondiales croisées visant la paix, la justice et l'égalité des sexes et à un recul croissant qui menace des années de progrès, il est plus crucial que jamais que l'ONU reflète ses valeurs fondamentales d'équité et d'égalité. Cela commence par veiller à ce que davantage de femmes aient accès à des rôles de leadership et de prise de décision », a déclaré pour sa part Sima Sami Bahous.
Le Prix de la Pionnière des Nations Unies a été créé en 2022 par le Service judiciaire et pénitentiaire du Bureau de l'Etat de droit et des institutions de sécurité, qui fait partie du Département des opérations de paix des Nations Unies. Il vise à mettre en avant de remarquables femmes agents de justice et agents pénitentiaires qui ont franchi les barrières du genre dans des contextes difficiles et dangereux et ont prouvé que les femmes sont un élément crucial du mandat de chaque opération de paix pour créer une paix durable.
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Histoire
20 décembre 2021
Le Burkina Faso intensifie la vaccination contre la COVID -19
20 décembre 2021
Le Burkina Faso lance une campagne intensive de vaccination contre la COVID- 19. L’objectif de cette campagne atteindre 10% de la population âgée de 18 ans et plus d’ici fin décembre 2021. Le lancement a été présidé par le ministre de la santé, de l’hygiène publique et du Bien-être, en présence des partenaires techniques et financiers et de nombreux invités. La présente campagne concerne quatre Régions du pays : le Centre, le Centre Ouest, les Hauts Bassins, le Sud-Ouest, considérés comme l’épicentre de la maladie.
« Je viens me faire vacciner, parce que je vois que la Covid 19 est entrain de prendre de l’ampleur dans notre pays. Je viens me faire vacciner pour me protéger, protéger ma famille et aussi les autres. Avant je ne voulais pas me faire vacciner. Mais maintenant, je n’ai plus peur. Récemment, un membre de ma famille a souffert de la Covid 19 et malheureusement est décédé. Il n’était pas vacciné. Je pense aujourd’hui, avec un peu de recul, que s’il était vacciné, qu’il aurait survécu. Cela m’a beaucoup affecté. Je me suis dit qu’il faut que je fasse le vaccin. La campagne de vaccination me donne l’opportunité de me faire vacciner contre la maladie et je suis contente de pouvoir le faire ce matin », nous a confié Mariam Ouedraogo, résidente de la Région du Centre venue recevoir sa première dose de vaccin contre la Covid 19.
En effet, depuis l’introduction du vaccin contre la Covid 19, le 2 juin 2021 au Burkina Faso, seulement 4,5 % de la population âgée de 18 ans et plus est vaccinée à ce jour, selon les statistiques nationales. Durant la période de septembre à novembre 2021, 300 cas de forme grave de Covid 19 ont été enregistrés avec une centaine de décès. En vue de réduire les effets néfastes de cette maladie, le Ministère de la santé, en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers organise du 14 au 23 décembre 2021 une campagne intensive de vaccination en stratégie avancée, l’objectif visé étant d’atteindre 1.700.000 personnes. Les cibles concernées sont les personnes âgées de 18 ans et plus, particulièrement, celles vivant avec des comorbidités, les femmes enceintes et allaitantes. Quatre types de vaccin contre la Covid 19 sont disponibles à ce jour au Burkina Faso. Ce sont Johnson & Johnson, Sinopharm, Sinovac et Pfizer et deux millions de doses ont été mobilisées pour couvrir les besoins en vaccin.
Selon Le Ministre de la santé, de l’Hygiène publique et du Bien-être, le professeur Charlemagne Ouedraogo, le pays ne connait pas de problème de rupture de stocks vaccins. Aussi, il invite les populations à se faire vacciner et les rassure que le vaccin est « Sûr et efficace ». « C’est un vaccin qui permet de ne pas développer les formes graves de COVID-19 et qui permet de ne pas endeuiller nos familles », a-t-il insisté.
Ce 15 décembre 2021, le Chef de file des partenaires techniques et financier du secteur de la santé, Dr Alimata J. DIARRA-NAMA, accompagné des représentants de l’Unicef, de Africa CDC, et de l’Union européenne ont effectué une visite de terrain dans deux centres de vaccination à Ouagadougou. L’Objectif de cette visite est d’apprécier le déroulement de la campagne et d’encourager les acteurs de la vaccination. Ce fut aussi l’occasion pour ces Représentants d’échanger avec des personnes venues se faire vacciner, de leur donner des informations sur les différents types de vaccins existants au Burkina Faso et les féliciter pour leur engagement en faveur de la vaccination contre la Covid -19, dans un contexte marqué au plan international par l’émergence de certains variants.
Pour de plus amples informations ou pour demander des interviews, veuillez contacter :
Dr Drabo Salimata
Chargé de programme PEV de routine
Email : drabos@who.int
Tél : 00226 70 37 49 58
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Communiqué de presse
24 février 2023
Les Nations Unies au Burkina Faso, Partenaire du FESPACO 2023
(Ouagadougou, le 24 février 2023) : Le système des Nations Unies, à travers ses différentes agences, fonds et programmes, soutient la 28e édition du FESPACO 2023 qui se déroule à Ouagadougou du 25 février au 4 mars 2023. Les Nations Unies sont heureuses d’accompagner cette édition avec un soutien financier total de $165 000 dollars américains, soit près de 101 millions de FCFA, comprenant un prix du palmarès officiel d’une valeur de $14 000 dollars américains. Elles félicitent les autorités et le comité d’organisation, activement engagés pour la réussite de cet évènement.
Le thème de cette édition qui est « Cinémas d’Afrique et culture de la paix » reflète les valeurs et l’une des principales raisons d’être des Nations Unies, qui est la culture et le maintien de la paix.
« Le système des Nations Unies a tenu à soutenir cette 28eme édition du FESPACO, tenant compte des thèmes importants de la culture de la paix, de la diversité culturelle et du renforcement de la cohésion sociale au Burkina Faso. Nous sommes fiers d’accompagner cet évènement d’envergure mondiale dont l’impact positif va au-delà des frontières du pays » déclare M. Abdouraouf Gnon-Konde, Coordinateur Résident des Nations Unies au Burkina Faso et coordinateur humanitaire, par intérim
Le Système des Nations Unies appuie les autorités de la transition dans la recherche d’une paix durable au Burkina Faso. Les Nations Unies soutiennent les actions visant le renforcement de la confiance entre l’État et les populations, la gestion pacifique des conflits communautaires, la réconciliation nationale et la cohésion sociale. L’organisation met l’accent sur l’inclusion et la participation des femmes et des jeunes comme acteurs et actrices de paix, tout en renforçant les mécanismes institutionnels et communautaires garants du vivre ensemble harmonieux entre tous les Burkinabè.
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Communiqué de presse
24 décembre 2022
Déclaration attribuable au Porte Parole du Secrétaire Général sur le Burkina Faso
Le Secrétaire général a appris avec regret que, le 23 décembre, le gouvernement de transition du Burkina Faso a déclaré persona non grata la Coordinatrice résidente/Coordinatrice humanitaire des Nations Unies et responsable désignée dans le pays, Madame Barbara Manzi. Le Secrétaire général a pleinement confiance dans le système des Nations Unies au Burkina Faso, ainsi que dans l'engagement et le professionnalisme de Madame Manzi.
Le système des Nations Unies, dirigé par la Coordinatrice résidente, s'est efforcé de travailler avec les autorités de la transition Burkinabè afin d’appuyer les efforts de développement et de fournir une assistance humanitaire indispensable
La doctrine de persona non grata ne s'applique pas aux fonctionnaires des Nations Unies. En vertu des articles 100 et 101 de la Charte des Nations Unies, les fonctionnaires des Nations Unies sont nommés par le Secrétaire général, et ne sont responsables que devant l'Organisation et les États membres des Nations unies s'engagent à respecter leur caractère exclusivement international. Conformément à l'article 105 de la Charte, l'Organisation bénéficie de privilèges et immunités, y compris le droit pour ses fonctionnaires de rester au Burkina Faso afin d'exercer leurs fonctions au nom de l'Organisation. Seul le Secrétaire général, en tant que Chef de l'administration de l'Organisation, est habilité à décider, après une enquête minutieuse, du retrait de tout fonctionnaire des Nations Unies.
Le Secrétaire général réitère l'engagement des Nations Unies à continuer son engagement auprès des autorités de transition du Burkina Faso pour soutenir le pays et son peuple.
New York, le 24 décembre 2022
Stéphane Dujarric
Porte-Parole du Secrétaire-Général
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Communiqué de presse
25 novembre 2022
Commémoration des 16 jours d’Activisme 2022 Contre La Violence Faites Aux Femmes et aux Filles
La campagne appelle à plus d’actions pour prévenir et éliminer les VBG et cette année, elle se tient sous le thème mondial « Unissons-nous ! Activisme pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles », avec un focus national sur « les VBG dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire : enjeux, défis et perspectives ».
Pour Barbara Manzi, Coordinatrice Résidente et Coordonnatrice Humanitaire du Système des Nations Unies au Burkina Faso, tout et chacun a la responsabilité de travailler ensemble pour mettre fin à la violence contre les filles et les femmes, afin qu’elles soient pleinement des actrices de développement, de paix et de cohésion sociale.
Mme Manzi souligne « Il s’agit d’un esprit partagé pour l’accélération de l’élimination des violences faites aux femmes et filles, tout au cours de l’année, en le soulignant pendant les 16 jours d’activisme ». La coordinatrice résidente ajoute « il faut impérativement et systématiquement promouvoir le leadership des femmes et des filles dans leur diversité, en leur permettant de libérer leur potentiel, leur donner l’opportunité de participer aux prises de décision, à la construction du futur de leurs sociétés et du monde ».
Pour plus d’informations, prière contacter :
Mme Zeliya Tamboura, Cheffe du Centre d’Information des Nations Unies (CINU) Burkina Faso, zeliya.tamboura@un.org
Mme Gaia Paradiso, Chargée de Communication, Nations Unies, Burkina Faso gaia.paradiso@un.org
https://burkinafaso.un.org/
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Communiqué de presse
24 octobre 2022
Journée des Nations Unies 2022 : « Nous réitérons notre fort engagement à servir les populations du Burkina Faso »
Depuis la création des Nations Unies il y a 77 ans, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la mission de l'organisation est de préserver les générations futures du fléau de la guerre et de promouvoir le progrès social des populations.
Au Burkina Faso, le Système continue de contribuer à l'atteinte des 17 objectifs de développement durable à l'horizon 2030, malgré le contexte difficile que traverse le pays, grâce à toutes nos équipes déployées sur le terrain, y compris dans des zones de plus en plus difficiles d'accès, et à nos partenaires. Au cours des neuf premiers mois de cette année, nous avons fourni une aide alimentaire à 1,8 million de personnes et permis à 740 000 personnes d'accéder à des soins de santé dans des zones où les établissements de santé ont fermé et où le matériel médical fait défaut. Nous avons également fourni un accès à l'eau, à l'hygiène et à l'assainissement à 550 000 personnes et un soutien nutritionnel à 421 000 enfants et nouvelles mères ou femmes enceintes.
L'ONU reste fortement engagée dans la promotion de la paix et de la sécurité, des droits de l'homme, de l'action humanitaire et du développement, et de la cohésion sociale, dans le respect des principes fondamentaux de la Charte.
"Fidèles à notre raison d’être nous restons engagés à servir le peuple du Burkina Faso, en particulier les plus vulnérables, où qu'ils se trouvent. Malgré les défis, nous maintenons notre détermination à être aux côtés du peuple. Je voudrais saisir cette occasion pour remercier le peuple du Burkina Faso, nos équipes et tous nos partenaires, qui travaillent dur pour porter secours aux personnes que nous servons", a déclaré Barbara Manzi, Coordonnatrice des Nations Unies et Coordonnatrice humanitaire.
Hier, aujourd'hui et demain, ravivons l'esprit de solidarité et de collaboration afin de ne laisser personne de côté et, ensemble, de construire un avenir meilleur.
Pour plus d’informations, prière contacter :
Mme Zeliya Tamboura, Cheffe du Centre d’Information des Nations Unies (CINU) Burkina Faso, zeliya.tamboura@un.org
Mme Gaia Paradiso, Chargée de Communication, Nations Unies, Burkina Faso, gaia.paradiso@un.org
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Communiqué de presse
06 octobre 2022
DÉCLARATION DE LA COORDONNATRICE HUMANITAIRE SUR LA SITUATION AU BURKINA FASO
Le système des Nations Unies et ses partenaires humanitaires continuent leurs opérations humanitaires à l’échelle nationale en se focalisant de façon prioritaire sur les zones les plus difficiles d’accès. Aujourd’hui, les populations de la ville de Djibo nécessitent une aide d’urgence en eau, nourriture et protection.
Grâce aux hélicoptères gérés par l’UNHAS (le Service aérien humanitaire des Nations Unies), les agences des Nations Unies et ses partenaires humanitaires opérationnels à Djibo et ailleurs dans les zones les plus difficiles d’accès dans le pays sont engagés en permanence à fournir un soutien d’urgence à la population Burkinabé.
Aujourd’hui, 2.5 tonnes des aliments thérapeutiques pour traiter 250 enfants malnutris et 155 femmes enceintes et allaitantes ont pu être livrées a Djibo. Des médicaments ont été également fournis.
« Notre priorité humanitaire est de sauver des vies, et de subvenir aux besoins les plus urgents » affirme Madame Barbara Manzi, Coordinatrice Résidente des Nations Unies au Burkina Faso et Coordinatrice Humanitaire.
« Préserver leur bien-être, et surtout celui des enfants, à Djibo et ailleurs, est essentiel dans ces moments très difficiles que le pays est en train de traverser » a-t-elle souligné.
Le système des Nations Unies et ses partenaires humanitaires continuent de travailler afin de réduire la détresse de la population civile, et restent sur le terrain pour aider les personnes les plus vulnérables.
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