Dernières actualités
Histoire
18 mai 2023
Partenariat stratégique entre UNFPA et KOICA pour les droits fondamentaux, la paix et l’égalité pour tous dans les régions du Sahel et du Nord au Burkina Faso.
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Communiqué de presse
04 mai 2023
Point de clarification des Nations Unies au Burkina Faso
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Communiqué de presse
29 avril 2023
Les Nations Unies au Burkina Faso sont présentes à la Semaine Nationale de la Culture (SNC) Bobo 2023
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Dernières actualités
Les objectifs de développement durable au Burkina Faso
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Burkina Faso:
Histoire
03 septembre 2021
Le PAM et l’UNICEF s’efforcent de réduire la malnutrition chez les enfants dans l'est du Burkina Faso
La Représentante de l’UNICEF au Burkina Faso, Sandra Lattouf, et le Représentant du PAM, Antoine Renard, accompagnés de l’Ambassadeur de France, Luc Hallade, viennent d’effectuer une visite à Fada N’Gourma, dans la région de l’Est.
La région de l’Est est la troisième région la plus touchée par l’insécurité alimentaire après le Centre-Nord et le Sahel et la quatrième région du pays où l’on enregistre le plus grand nombre de déplacés internes avec près de 78.533 déplacés à la date du 31 janvier 2021.
Cette situation entraîne une dégradation de l’état nutritionnel des enfants. Le taux de malnutrition aiguë globale a augmenté passant de 7,5% en 2019 à 8,9% en 2020, précise l’UNICEF dans un communiqué de presse publié jeudi.
La visite a permis de constater sur le terrain la situation des populations les plus vulnérables y compris les enfants, dans un contexte où le PAM et l’UNICEF accélèrent leurs opérations de réponse d’urgence, en appui aux institutions publiques burkinabè pour réduire les risques de crise alimentaire et nutritionnelle de grande ampleur.
La délégation a assisté à plusieurs activités de prévention et de lutte contre la malnutrition, menées conjointement dans un centre de santé et de promotion sociale ainsi qu’à la prise en charge d’enfants affectés par la malnutrition dans un centre de récupération et d’éducation nutritionnelle fonctionnant avec le soutien de l’UNICEF.
« La région de l’Est est particulièrement touchée par la violence armée qui provoque des déplacements de populations. Les enfants paient le plus lourd tribut de cette crise : ils sont privés d’écoles, privés de soins de santé et sévèrement touchés par la malnutrition », a déclaré Sandra Lattouf. « C’est pourquoi le PAM et l’UNICEF sont unis pour accélérer l’aide d’urgence et réduire la malnutrition ».
Une cantine scolaire soutenue par le PAM
La délégation a aussi visité une école publique dotée d’une cantine scolaire soutenue par le PAM. « Plusieurs de ces enfants ont passé des mois sans certitude de pouvoir un jour retourner à l’école », a déclaré Antoine Renard. « C’est réconfortant de les voir étudier et partager ce repas avec les enfants d’une communauté qui les a accueillis à bras ouverts ».
Les divers projets qui ont été visités illustrent les actions conjointes du PAM et l’UNICEF pour appuyer les services publics de base en matière d’éducation, d’accès à l’alimentation et aux produits nutritionnels au profit des populations les plus vulnérables du Burkina Faso en général, et dans la région de l’Est, en particulier, avec le soutien de leurs partenaires techniques et financiers, dont la France.
« On sait que c’est une région qui a besoin d’appui et où il faut agir pour rattraper les retards de développement structurels, visibles dans la région », a déclaré Luc Hallade. « J’espère que nous allons entraîner d’autres partenaires dans notre sillage ».
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Publication
09 décembre 2021
Rapport de situation au Burkina Faso au 30 nov. 2021
FAITS SAILLANTS
La situation sécuritaire au Burkina Faso reste tendue avec un pic de Déplacements forcés dans le Centre-Nord le 30 Novembre 2021.
A la date du 30 novembre, les autorités ont dénombré 30 197 nouveaux PDI forcées de fuir leur maison pour trouver refuge dans les centres urbains de la localité.
70% des PDI sont des enfants de moins de 18 ans.
Les partenaires sur place organisent une réponse rapide aux besoins multisectoriels (Abris, kits AME, Santé, Nutrition et eau) des populations affectées.
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Publication
03 septembre 2021
Plan de réponse humanitaire 2021 (janvier 2021)
Le Burkina Faso est confronté à une crise sévère et multiforme due à l'impact sur la population civile du conflit et des violences liés aux activités croissantes des groupes armés et aux tensions intercommunautaires posant de considérables risques de sécurité. La crise est aussi liée aux catastrophes naturelles et aux aléas du changement climatique résultant en une insécurité alimentaire et nutritionnelle, et à la COVID-19. Entre février 2017 et octobre 2020, plus de 1 043 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile pour trouver refuge dans d’autres communes. En addition, plus de deux millions de personnes des communautés non déplacées sont durement touchées par la dégradation de leurs conditions de vie, ce qui les a rendus dépendants de l’aide humanitaire. L’évaluation des besoins humanitaires a noté que sur les 3,5 millions de personnes dans le besoin, 1,3 millions de personnes sont en situation de besoins de survie et 2,9 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire. 2.5 millions de personnes n’ont pas accès aux services de santé et approximativement 813 000 sont privés d’éducation. En plus, le Burkina fournit l’asile à 19 000 réfugiés maliens.
Jusqu’au 7 février 2021, il y a eu 11 227 cas confirmés de COVID-19 avec 134 décès. Toutes les 13 régions du pays ont déjà été touchées par la COVID-19 et les régions du Centre et des Hauts-Bassins restent les plus touchées par l'épidémie avec plus de 50% de cas enregistrés. Les effets de la pandémie ont exacerbé les vulnérabilités préexistantes et la gravité des besoins humanitaires en vue de l’effet de la crise pandémique sur l'économie.
Une réponse multisectorielle portant sur la fourniture de services de base intersectoriels sera nécessaire pour répondre aux besoins des populations vulnérables. Pour assurer une réponse centrée sur les vulnérabilités à l’intérieur des besoins humanitaires, les acteurs ont procédé à un ciblage géographique vers les populations qui sont les plus dans le besoin. Un alignement des financements humanitaires-développement-cohésion sociale sera assuré par une convergence stratégique et une complémentarité opérationnelle dans la priorisation. Donc, les acteurs ont défini ensemble plusieurs indicateurs, en relation de la sécurité alimentaire, de l’accès aux services de santé, de l’éducation, de l’eau, etc. Pour répondre aux besoins les plus urgents des 2,9 millions de personnes ciblées, 607,9 millions de dollars seront nécessaires en 2021. Dans les six régions du Burkina les plus touchées par les conséquences de l’insécurité, les organisations humanitaires continuent à assurer directement ou indirectement leur présence. En préparation du plan de réponse humanitaire 2021, 67 organisations humanitaires, dont des entités des Nations Unies, et plus d’une quarantaine d’ONG Nationales et Internationales ont soumis des projets. La réponse de la communauté internationale au niveau sectoriel sera coordonnée par neuf Clusters.
Le Gouvernement du Burkina Faso, qui est le premier répondant à la crise humanitaire, continuera à renforcer sa réponse aux niveaux stratégique et opérationnel en collaboration avec tous les acteurs.
Une réponse multisectorielle portant sur la fourniture de services de base intersectoriels sera nécessaire pour répondre aux besoins des populations vulnérables. Pour assurer une réponse centrée sur les vulnérabilités à l’intérieur des besoins humanitaires, les acteurs ont procédé à un ciblage géographique vers les populations qui sont les plus dans le besoin. Un alignement des financements humanitaires-développement-cohésion sociale sera assuré par une convergence stratégique et une complémentarité opérationnelle dans la priorisation. Donc, les acteurs ont défini ensemble plusieurs indicateurs, en relation de la sécurité alimentaire, de l’accès aux services de santé, de l’éducation, de l’eau, etc. Pour répondre aux besoins les plus urgents des 2,9 millions de personnes ciblées, 607,9 millions de dollars seront nécessaires en 2021. Dans les six régions du Burkina les plus touchées par les conséquences de l’insécurité, les organisations humanitaires continuent à assurer directement ou indirectement leur présence. En préparation du plan de réponse humanitaire 2021, 67 organisations humanitaires, dont des entités des Nations Unies, et plus d’une quarantaine d’ONG Nationales et Internationales ont soumis des projets. La réponse de la communauté internationale au niveau sectoriel sera coordonnée par neuf Clusters.
Le Gouvernement du Burkina Faso, qui est le premier répondant à la crise humanitaire, continuera à renforcer sa réponse aux niveaux stratégique et opérationnel en collaboration avec tous les acteurs.
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Publication
09 décembre 2021
Crise du Sahel : Aperçu des Besoins Humanitaires et Financiers (avril 2021)
La situation humanitaire au Sahel s’aggrave rapidement et de manière significative
La pauvreté endémique, le changement climatique, la violence, l’insécurité alimentaire chronique et la malnutrition continuent d’entraîner des niveaux de vulnérabilité extrêmes. Le contexte devient de plus en plus instable et sujet à des chocs et des risques naturels, mettant des millions de personnes en danger. Dans les régions touchées par des conflits, les civils sont confrontés à une crise de protection de plus en plus dramatique. Des millions de personnes ont dû fuir leur foyer. L’insécurité et la violence menacent les vies et les moyens de subsistance, multiplient les violations des droits de l’homme et mettent en péril la cohésion sociale. Les femmes et les filles courent un risque accru de violence sexuelle et basée sur le genre. L’insécurité limite également l’accès humanitaire, privant les communautés d’une assistance essentielle et exposant les travailleurs humanitaires à des risques accrus. Dans toute la région, la COVID-19 aggrave encore les besoins aigus.
En 2021, près de 29 millions de Sahéliens auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’il y a un an. Six pays - le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad - ont élaboré des plans de réponse pour 2021, nécessitant un total de 3,7 milliards de dollars. LA VIOLENCE DÉVASTE LES COMMUNAUTÉS RURALES Le conflit au Sahel s’est aggravé et étendu à de nouvelles zones, ce qui en fait la cause principale des besoins. Tant dans le Sahel central que dans le bassin du lac Tchad, la violence ne montre aucun signe d’apaisement : les incidents sécuritaires, les attaques et les enlèvements sont une réalité quotidienne pour des millions de civils. Ils sont pris en étau entre les groupes armés, la violence intercommunautaire et les opérations militaires qui ont un impact sévère sur leur accès aux services sociaux de base, aux moyens de subsistance et à l’assistance, générant des besoins à court et à long terme.
Les tendances pluriannuelles montrent une détérioration spectaculaire. De 2015 à 2020, le nombre d’attaques violentes a été multiplié par huit dans le Sahel central et triplé dans le bassin du lac Tchad.
L’insécurité s’étend et s’aggrave dans la zone transfrontalière entre le Burkina Faso et le Bénin, le nord-ouest du Nigeria et Maradi, au Niger. Les communautés touchées dans les zones rurales reculées sont déjà confrontées à des vulnérabilités élevées et à des besoins chroniques. Exposées à la violence et à l’insécurité, elles glissent rapidement vers une crise profonde. DES VIES ET DES MOYENS DE SUBSISTANCE DÉRACINÉS Les services de base vitaux, tels que l’éducation et la santé, sont gravement touchés. Près de 5 000 écoles sont fermées dans les zones touchées au Burkina Faso, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, dans la province du Lac au Tchad, dans les régions du nord-est du Nigeria, au Niger et au Mali, privant ainsi des centaines de milliers d’enfants d’éducation et les exposant au risque d’exploitation et d’abus. Des millions de personnes n’ont pas accès aux soins médicaux. Dans tout le Sahel central, 137 centres de santé sont fermés en raison de l’insécurité, et la plupart de ceux qui sont encore ouverts ne sont pas pleinement opérationnels. Cette situation affecte particulièrement les femmes et les filles en âge de procréer, qui constituent plus de la moitié de la population touchée. À mesure que la crise s’aggrave, de plus en plus de populations sont contraintes de fuir leur foyer en quête de sécurité. Au Burkina Faso, où la crise de déplacement connaît la croissance la plus rapide du monde, plus d’un million de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer depuis 2019. Dans le Sahel central, le nombre de personnes déplacées a été multiplié par cinq en un an. Dans le bassin du lac Tchad, le nombre de personnes déplacées n’a cessé d’augmenter depuis 2018, et a doublé dans la province du Lac au Tchad en 2020.
En 2021, près de 29 millions de Sahéliens auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’il y a un an. Six pays - le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad - ont élaboré des plans de réponse pour 2021, nécessitant un total de 3,7 milliards de dollars. LA VIOLENCE DÉVASTE LES COMMUNAUTÉS RURALES Le conflit au Sahel s’est aggravé et étendu à de nouvelles zones, ce qui en fait la cause principale des besoins. Tant dans le Sahel central que dans le bassin du lac Tchad, la violence ne montre aucun signe d’apaisement : les incidents sécuritaires, les attaques et les enlèvements sont une réalité quotidienne pour des millions de civils. Ils sont pris en étau entre les groupes armés, la violence intercommunautaire et les opérations militaires qui ont un impact sévère sur leur accès aux services sociaux de base, aux moyens de subsistance et à l’assistance, générant des besoins à court et à long terme.
Les tendances pluriannuelles montrent une détérioration spectaculaire. De 2015 à 2020, le nombre d’attaques violentes a été multiplié par huit dans le Sahel central et triplé dans le bassin du lac Tchad.
L’insécurité s’étend et s’aggrave dans la zone transfrontalière entre le Burkina Faso et le Bénin, le nord-ouest du Nigeria et Maradi, au Niger. Les communautés touchées dans les zones rurales reculées sont déjà confrontées à des vulnérabilités élevées et à des besoins chroniques. Exposées à la violence et à l’insécurité, elles glissent rapidement vers une crise profonde. DES VIES ET DES MOYENS DE SUBSISTANCE DÉRACINÉS Les services de base vitaux, tels que l’éducation et la santé, sont gravement touchés. Près de 5 000 écoles sont fermées dans les zones touchées au Burkina Faso, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, dans la province du Lac au Tchad, dans les régions du nord-est du Nigeria, au Niger et au Mali, privant ainsi des centaines de milliers d’enfants d’éducation et les exposant au risque d’exploitation et d’abus. Des millions de personnes n’ont pas accès aux soins médicaux. Dans tout le Sahel central, 137 centres de santé sont fermés en raison de l’insécurité, et la plupart de ceux qui sont encore ouverts ne sont pas pleinement opérationnels. Cette situation affecte particulièrement les femmes et les filles en âge de procréer, qui constituent plus de la moitié de la population touchée. À mesure que la crise s’aggrave, de plus en plus de populations sont contraintes de fuir leur foyer en quête de sécurité. Au Burkina Faso, où la crise de déplacement connaît la croissance la plus rapide du monde, plus d’un million de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer depuis 2019. Dans le Sahel central, le nombre de personnes déplacées a été multiplié par cinq en un an. Dans le bassin du lac Tchad, le nombre de personnes déplacées n’a cessé d’augmenter depuis 2018, et a doublé dans la province du Lac au Tchad en 2020.
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Publication
09 décembre 2021
Burkina Faso : Aperçu de la situation humanitaire (Au 31 Juillet 2021)
Le Burkina Faso compte à la date du 31 juillet 2021, 1 368 164 personnes déplacées internes (PDI) soit une augmentation de 4,10 % par rapport au mois de juin. La région du Sahel continue d’accueillir le plus grand nombre de PDI avec 36 % des PDI, soit un nombre total de 493 187.
Ce nombre de PDI reste croissant du fait de la recrudescence des activités des groupes armés non-étatiques. Les incidents sécuritaires entrainent régulièrement de nouveaux déplacements et donc des besoins d’assistance humanitaire grandissants. Ce fut par exemple le cas dans la commune de Madjoari (Région de l’Est) où, au cours du mois de juillet, près de 85% de la population, soit 12 000 sur 14 000 habitants, ont été déplacés suite à un ultimatum donné par des groupes armés non étatiques de quitter la localité sous peine de représailles. Ces personnes se sont réfugiées dans La commune de Fada N’Gourma, chef-lieu de la région, et d’autres communes comme Pama et Nadiagou. Les mécanismes de réponse rapide ont permis de fournir à plus de 2000 ménages déplacés une aide alimentaire en nature ou sous forme de transferts monétaires. Cependant de nombreux besoins restent encore non couverts, notamment en raison de difficultés d’accès à d’autres communes d’accueil telles que Logobou.
Face à ces nouveaux déplacements, qui viennent encore accroitre les besoins humanitaires, les financements restent insuffisants. En effet à la date du 31 juillet 2021, seulement 125,2 millions USD (20,6 %) ont été mobilisés sur les 607,8 millions USD requis par le HRP.
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Histoire
18 mai 2023
Partenariat stratégique entre UNFPA et KOICA pour les droits fondamentaux, la paix et l’égalité pour tous dans les régions du Sahel et du Nord au Burkina Faso.
Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) au Burkina Faso et l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) signent une convention de financement d’un projet de 6 millions 600 mille dollars US pour soutenir les femmes et des jeunes dans les régions du Sahel et du Nord.
Ouagadougou, lundi 15 mai 2023, le Représentant résident du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), M. Alain Akpadji, et le Directeur pays de l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) en Côte d’Ivoire, M. Dong Wan Woo, ont procédé à la cérémonie de signature de convention du projet « Droits fondamentaux, paix et égalité pour tous dans les régions du Sahel et du Nord au Burkina Faso ».
La cérémonie a eu pour cadre l’hôtel Silmandé, à Ouagadougou sous la présidence de la Ministre déléguée auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, chargée du Budget, en présence du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies et de la Conseillère technique de la ministre des Affaires étrangères.
D’une valeur estimée à six millions six cent mille (6.600.000) dollars américains, soit près de quatre milliards de francs CFA, ce projet cherche à renforcer la résilience et l’autonomisation des femmes et des jeunes et aussi à améliorer l’accès des personnes déplacées internes et des communautés d’accueil touchées par les conflits à la protection et aux services et droits de santé sexuelle et reproductive.
Dans son allocution, le Représentant résident de l’UNFPA a remercié le Gouvernement de Corée, pour la confiance et l’excellente collaboration qui ont abouti à l’élaboration de ce projet dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration de l'égalité des sexes, la protection et l'autonomisation des femmes et des jeunes, et au renforcement de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale dans les zones touchées par les conflits. « J’aimerais exprimer ma gratitude à l’Agence coréenne de coopération internationale pour ce partenariat qui permettra à l’UNFPA de poursuivre et renforcer ses actions pour la paix et le développement durable au Burkina Faso et partant pour le bien-être des populations de ce pays, notamment les femmes et les jeunes, dans la perspective de réaliser un monde dans lequel chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sans danger et le potentiel de chaque jeune est accompli », a déclaré M. Alain Akpadji.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action intérimaire pour le développement des Nations Unies (UNIDAP 2023-2025). Selon le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies, Abdouraouf Gnon-Kondé, l’UNIDAP impulse une dynamique innovante de collaboration pour surmonter les défis actuels du Burkina Faso, en mettant l'accent sur l'interconnexion entre l'humanitaire, le développement et la paix. « La présence des bureaux intégrés des Nations Unies dans ces deux régions, Nord et Sahel, constitue un atout majeur pour la mise en œuvre dudit projet, exécuté dans le cadre du 8eme programme de Coopération entre le Gouvernement du Burkina Faso et l’UNFPA, et aligné sur les priorités nationales », a-t-il souligné.
Dans la même lancée, le Directeur pays de KOICA en Côte d’Ivoire, M. Dong Wan Woo, a rappelé que ce projet est en parfaite adéquation avec le Plan d'action national pour la stabilité et le développement (PA-SD) du Gouvernement. « Nous sommes donc heureux d'accompagner le gouvernement du Burkina Faso, à travers ce projet et en collaboration avec l'UNFPA, dans la réponse à la crise humanitaire et aux questions de droits fondamentaux, de paix, d'égalité et de sécurité que vivent malheureusement les populations des régions du Nord et du Sahel », a-t-il dit.
Prenant la parole, la Ministre déléguée chargée du Budget, Mme Fatoumata Bako Traoré, a exprimé, au nom du Ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, toute sa gratitude à l’endroit de l’UNFPA pour cette belle initiative qui prend en compte les préoccupations réelles et spécifiques des populations. « C’est avec une grande satisfaction que nous accueillons ce projet qui prône l’inclusion et la cohésion sociale. Ce projet suscite pour nous et nos populations, beaucoup d’espoirs car il viendra, sans nul doute, apporter des réponses concrètes à leurs besoins et aspirations et plus spécifiquement ceux des femmes et des jeunes en général et des régions du Nord et du Sahel en particulier. Nous vous assurons notre pleine participation à la mise en œuvre de ce projet », a-t-elle déclaré.
D’une durée d’exécution de trois ans (2023-2026), ce projet sera mis en œuvre par des partenaires étatiques et non étatiques. A terme, ce sont 545 500 personnes, dont 282 024 femmes, qui seront directement touchées par ce projet, et 3 205 608 autres personnes en bénéficieront indirectement. Ainsi, va-t-il contribuer à l’amélioration de l'égalité des sexes, la protection et l'autonomisation des femmes et des jeunes, et au renforcement de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale dans les régions du Sahel et du Nord du Burkina Faso.
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Histoire
03 avril 2023
Réponse humanitaire : L’UNFPA Burkina Faso renforce la qualité des soins aux mères et aux nouveau-nés à travers l’offre de matériel médico technique au Centre de santé de Gondologo, dans la région du Nord
Le jeudi 30 mars 2023, le Représentant Résident du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) au Burkina Faso, M. Alain Akpadji, a procédé à la remise officielle de matériel médico technique au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Gondologo, dans la région du Nord. Cette cérémonie s’est tenue sous la présidence du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, M. Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, en présence du gouverneur de la région, de plusieurs officiels et des populations locales.
Le lot d’équipement est composé de lits, de tables d’accouchement, de boites d’accouchement, de tables d’examen, d’une table de réanimation du nouveau-né et du matériel pour les examens et soins de routine.
Cette action s'inscrit dans le cadre de la contribution de l’UNFPA au Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD) du Gouvernement du Burkina Faso pour renforcer le plateau technique et la résilience du Système de Santé. D’une valeur estimée à 18 288 950 de francs CFA, ce matériel vient ainsi appuyer les efforts du Gouvernement burkinabè dans le cadre humanitaire et contribuer à la résilience du système de santé, à travers le renforcement de la qualité des soins aux mères et aux nouveau-nés du district sanitaire de Ouahigouya.
« Al baraka », entonnent en chœur les femmes de cette localité, sous un rythme musical de la province du Yatenga : « Vous avez mis du baume dans nos cœurs. Merci beaucoup! Merci infiniment! », adresse Aminata Ouédraogo, la soixantaine bien sonnée. « Cet appui permettra aux femmes de Gondologo d’accoucher dans de bonnes conditions », poursuit-elle, sous une pluie d’applaudissements.
La cérémonie de remise s'est déroulée en présence du Ministre de la santé et de l'Hygiène publique, du Gouverneur de la région du Nord et des populations locales
La dévastation de la maternité par un incendie, d’une rare violence, survenu en février 2022, avait fortement limité la capacité du CSPS de Gondologo à offrir des soins de qualité à la population locale. A cela s’ajoute, la crise sécuritaire qui a causé plusieurs déplacements de populations dans la ville de Ouahigouya, avec des répercussions sur l’offre de service. « En effet, la situation sécuritaire compromet l’accès des femmes et filles à des soins obstétricaux d’urgence de qualité dans plusieurs régions du pays, dont la région du nord qui est la troisième région touchée par la crise, après le Sahel et le Centre-Nord, avec 13,3% des personnes déplacées internes », a souligné M. Alain Akpadji.
Face à cette situation, UNFPA se fait le devoir d’accompagner le Gouvernement burkinabè pour renforcer les services de santé dans les localités d’accueil, tout en rappelant la persistance d’un certain nombre de défis. « Cette cérémonie offre également l’occasion de se pencher sur un certain nombre de défis que sont : la persistance du premier retard, celui de la décision de se rendre au centre de santé pour les soins, retard aggravé par le contexte sécuritaire que nous connaissons ; la persistance du deuxième retard, pour atteindre les services de santé (routes impraticables, insuffisance de logistique roulante) ; et la persistance du troisième retard, pour obtenir des soins de qualité dans les services de santé », a -t-il énuméré.
Le Ministre de la santé, M. Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, a remercié l'UNFPA pour ses différents appuis qui ont contribué à réduire la mortalité maternelle et infantile au Burkina Faso
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, M. Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, a salué cet élan de solidarité des Nations Unies en remettant ce lot important de matériel sanitaire à la maternité de Ouahigouya. « C’est un geste hautement apprécié et nous mesurons l’impact de ce soutien matériel dans la prise en charge des malades. Au nom du gouvernement, je vous dis tout simplement merci pour toute la sollicitude. Les appuis de UNFPA à notre système de santé sont immenses en matière d’équipement, de formation et de renforcement de capacités des professionnels de santé. Tout cela a contribué à la réduction de la mortalité maternelle et infantile au Burkina Faso. Le ratio de mortalité est passé de 307 pour 100.000 naissances vivantes en 2006 à 222,9 en 2019. »
Des avancées remarquables notées par le ministre de tutelle, qui risquent d’être anéanties par la situation sécuritaire dans la région Nord « si nous n’apportons pas une réponse efficace et forte à la problématique », a-t-il alerté.
La représentante des femmes, Aminata Ouédraogo, a salué ce don de matériel qui permet désormais aux femmes d'accoucher dans le bonnes conditions au CSPS de Gondolo
Pour relever ces nombreux défis, les Nations Unies se sont engagées à renforcer les partenariats novateurs : « nous accordons beaucoup d’importance à l’amélioration de la santé maternelle au Burkina Faso, en vue de la réalisation de l’Agenda 2030. Nous travaillons avec le Gouvernement et les différentes parties prenantes pour qu’à l’horizon 2030, aucune femme ne meure en voulant donner la vie (…). Mon institution reste disponible pour accompagner les efforts du gouvernement dans ce sens, en synergie avec les autres acteurs. Tous ensemble, travaillons à mettre fin aux décès maternels évitables ! », a conclu le Représentant résident du Fonds des Nations unies au Burkina Faso.
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Histoire
21 mars 2023
Burkina Faso, Ouagadougou, 21 mars 2023: Retraite SNU/Gouvernement élargi au Comité Technique Mixte pour la Planification Conjointe UNIDAP
Le Système des Nations Unies au Burkina Faso organise depuis ce matin une retraite du PMT élargi au Comité Technique Mixte pour la Planification Conjointe du cadre de coopération intérimaire des Nations Unies pour le développement durable (UNIDAP) 2023-2025.
Cette rencontre stratégique de trois jours (21-23 mars 2023) s’inscrit dans le cadre des travaux du Comité Mixte Technique de planification conjointe. Elle a pour but de finaliser les différents éléments requis (effets, produits, théorie du changement, cadre des résultats, et indicateurs) pour la formulation de UNIDAP. Il s’agit, plus spécifiquement, de s’approprier du processus UNIDAP et s’assurer qu’il est aligné avec les priorités nationales ; de présenter, discuter, réviser et finaliser les différentes composantes de UNIDAP ; et de définir les prochaines étapes du processus UNIDAP, y inclus la préparation du document UNIDAP et sa signature conjointe par le gouvernement et le SNU.
Dans son discours d’ouverture, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies et Coordonnateur Humanitaire par intérim au Burkina Faso, M. Abdouraouf Gnon-Konde a souligné l’importance qu’il attache à la revitalisation du Comité Mixte SNU/Gouvernement, « en tant qu’espace de dialogue ouvert et constructif ». Selon lui, ce cadre est essentiel pour permettre le Système des Nations Unies de jouer pleinement son rôle en tant que partenaire de développement fiable et efficace. Ainsi, a-t-il réaffirmé l’engagement du Système des Nations Unies à s’aligner sur les priorités du Gouvernement de Transition, tout en répondant aux besoins prioritaires des populations burkinabè : « nous sommes résolument engagés à travailler en étroite collaboration avec vous et avec tous nos partenaires pour accompagner la réalisation des priorités nationales en mettant l’accent sur l’efficacité, l’efficience, la transparence, l’impact et la durabilité », a-t-il déclaré.
Dans le cadre du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD) du gouvernement de Transition, les ambitions de développement du Burkina Faso pour les trois prochaines années, ont été recadrées à la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale, la réponse à la crise humanitaire, la refondation de l’Etat et l’amélioration de la gouvernance ainsi que la réconciliation nationale et la cohésion sociale. Des raisons pour le représentant du gouvernement, Dr Nicolas Kobiané, Secrétaire General du Ministère burkinabè de l’Économie, des Finances et de la prospective d’inviter les participants à une « meilleure cohérence dans les interventions de tous les acteurs au développement, et dans un esprit de co-construction beaucoup plus large et inclusif. » Dr Nicolas Kobiané a saisi cette opportunité pour remercier chaleureusement et vivement la Coordination du Système des Nations Unies ainsi que l’ensemble des agences spécialisées, qui, selon lui, ne ménagent aucun effort en termes d’appui au Gouvernement du Burkina Faso dans les différents chantiers de développement durable dans un contexte de défis sécuritaire et humanitaire depuis 2016. « Le Système des Nations Unies a toujours œuvré pour la promotion d’un développement inclusif au Burkina Faso. Cette détermination est un gage du partenariat stratégique et durable avec le Gouvernement pour bâtir un mieux-être pour nos populations disséminées dans l’ensemble des 351 Communes du pays », a-t-il conclu.
Pour rappel, le nouvel UNIDAP 2023-2025 prévoit l’engagement systématique des Nations Unies avec les autorités nationales, les parties prenantes ainsi que les partenaires, le secteur privé et la société civile, dans une approche NEXUS Humanitaire-Développement-Paix, afin de s’assurer que les actions des Nations Unies soient en synergie et en pleine complémentarité avec les efforts entrepris par tous les autres acteurs du développement au Burkina Faso. La nécessité d’impliquer la partie nationale dès les premiers instants de l’élaboration de l’UNIDAP exige la mise en place d’un cadre fonctionnel de concertation et de coordination du plan, en collaboration avec les autorités et tous les autres acteurs nationaux.
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Histoire
16 août 2022
Des infrastructures scolaires, sanitaires et d’assainissement de plus pour soulager les personnes déplacées internes et les communautés en situation de vulnérabilité !
Kaya (Région du Centre-nord, Burkina Faso), a vécu une mobilisation des grands jours ce samedi 13 août 2022, en raison de la pose de la première pierre de construction de plus 300 logements et l’inauguration officielle des infrastructures de services urbains de base au profit des personnes déplacées internes et des communautés hôtes en situation de vulnérabilité. Cette cérémonie officielle a été patronnée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Dr Albert OUEDRAOGO, qui était accompagné pour l’occasion du Ministre de l’Urbanisme, des Affaires foncière et de l’Habitat et d’autres membres du Gouvernement.
Ont pris part également à cette cérémonie, le Chargé d’affaires de la Délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, M. Karsten MECKLENBURG, représentant l’Ambassadeur, le Directeur du Bureau régional Afrique de ONU-Habitat, M. Oumar SYLLA et la Représentante Résidente de l'UNICEF, par ailleurs Coordonatrice Résidente/Coordonatrice Humanitaire par interim au Burkina Faso, Mme. Sandra Lattouf.
C'est un véritable ouf de soulagement pour les communes de Kaya, Kongoussi, Dori et Tougouri, qui ont reçu officiellement les clés des infrastructures de services urbains de base (infrastructures scolaires et sanitaires).
Ces infrastructures ont été réalisées dans le cadre de la mise en œuvre du projet ''Renforcement de la résilience des collectivités territoriales du Burkina Faso face aux déplacements internes et à la pandémie du COVID-19''.
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Histoire
19 août 2022
Paix et résilience au Burkina Faso : des priorités du gouvernement burkinabé au cœur de l’agenda de l’OIT
Le Directeur du bureau pays de l’Organisation internationale du Travail (OIT) pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Togo était début juillet 2022, en visite de travail au Burkina Faso.
Ouagadougou (Nouvelles de l’OIT) – Au cours de son séjour à Ouagadougou, Frédéric Lapeyre a eu une série de rencontres avec les mandants tripartites pour échanger sur leurs priorités au nombre desquelles le dialogue social, le travail décent, les emplois productifs, la protection sociale, la création d’emplois en grand nombre et de meilleure qualité, la protection sociale des travailleurs, ainsi que le dialogue social ; des défis majeurs pour le Burkina Faso selon le Programme pays de promotion du travail décent (PPTD 2020-2022).
M. Lapeyre a examiné les besoins de collaboration des mandants, identifié les opportunités de partenariat avec les partenaires techniques et financiers (PTF) intervenant sur les thématiques prioritaires de l’OIT et évoqué le renforcement de la collaboration et le partenariat avec les autres agences du Système des Nations Unies.
L’OIT et le gouvernement burkinabé renforcent leur partenariat stratégique pour la paix et la résilience « Ma discussion avec le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi du Burkina Faso était axée sur les thèmes de l’emploi et de l’entrepreneuriat des jeunes ; des priorités pour répondre à leurs aspirations d’être des acteurs du développement de leur pays et assurer la cohésion sociale » a indiqué le Directeur du bureau pays de l’OIT ajoutant qu’avec le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, « le travail décent figurait au nombre des préoccupations gouvernementales pour la paix et la résilience ».
Bassolma Bazié le ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, a rappelé à son hôte, d’autres priorités de son département se résumant en « la ratification de certaines conventions et la poursuite de la relecture du code du travail et ses textes d’application ; la réalisation d’une étude de conformité des conventions à ratifier avec la législation nationale ; la mise en œuvre de la stratégie de modernisation de l’administration du travail avec à la clé l’opérationnalisation des inspections du travail de zones et la réalisation du système d’inspection du travail automatisé ; l’élaboration d’un aide-mémoire des travaux de la Conférence Internationale du Travail (CIT ); le renforcement des capacités des cadres de l’administration du travail ; l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle ; la négociation des conventions collectives ». Pour toutes ces priorités, M. Bazié a sollicité l’appui institutionnel, logistique et financier de l’OIT.
Abdoul Wabou DRABO, ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi a quant à lui évoqué avec M. Lapeyre les questions sécuritaires avec un accent particulier sur la prise en charge des déplacés internes et l’accompagnement de la formalisation du secteur informel.
Chaude poignée de mains entre Frédéric Lapeyre et Bassolma Bazié, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale « Nos principales priorités sont la validation des stratégies sur l’emploi, l’entreprenariat et la formalisation du secteur informel ; le renforcement des capacités des cadres du département ; la structuration du Conseil National de l’Economie Informelle ; la prise en charge de l’insertion et le retour des personnes déplacées internes ; la mise en place de projets d’appui à l’économie informelle. L’OIT attentive aux préoccupations des organisations syndicales des travailleurs et des employeurs Après les membres du gouvernement, le directeur du bureau pays de l’OIT à Abidjan a eu des discussions avec le conseil National du Patronat Burkinabé, en première ligne pour assurer la résilience économique des entreprises et appuyer la création d’emplois et le développement des compétences pour les jeunes du Burkina Faso. « Une rencontre très instructive sur leurs priorités et défis » a déclaré M. Lapeyre ajoutant avoir eu de « riches échanges avec le Président et le vice-président de l’Union d’action syndicale (UAS) du Faso.
« Cette rencontre m’a permis d’analyser les priorités des centrales syndicales pour assurer un monde du travail meilleur et renforcer le dialogue social. Deux conditions nécessaires à la cohésion sociale » a-t-il expliqué.
Avec les partenaires techniques et financiers intervenant sur les thématiques prioritaires de l’OIT au Burkina Faso, notamment la Délégation de l’Union européenne, l’Agence belge de coopération technique (ENABEL), l’Ambassade du Royaume de Belgique au Burkina Faso et la Coopération technique néerlandaise, le renforcement de la collaboration dans la perspective de nouveaux chantiers et projets en cours de programmation a été abordée.
Sur ce chapitre, des pistes de collaboration ont été dégagées. Il s’agit notamment de la promotion de la sécurité et santé au travail (SST) érigée en norme fondamentale lors de la dernière conférence internationale du travail (CIT). Il s’agit aussi du renforcement et de l’extension de la protection sociale, de la création d’emplois et de la lutte contre le travail des enfants.
Photo de groupe avec les travailleurs L’OIT et ses mandants tripartites burkinabé ont salué les bonnes relations avec les agences du Système des Nations Unies à travers les projets mis en œuvre conjointement et les possibilités de collaboration future. Avec la FAO par exemple, des pistes de collaboration en matière d’emploi, de sécurité et santé et de protection sociale ont été identifiées et devront faire l’objet de réflexion ultérieure au niveau des différents Staff. Actions d’intervention prioritaires de l’OIT au Burkina Faso En tant qu’agence du SNU chargée de la promotion du travail décent, l’OIT œuvre depuis sa création à la mise en place du cadre normatif en matière de travail et de protection sociale, de l’appui et le suivi de la mise en œuvre des normes adoptées. En matière de coopération technique, l’OIT intervient à travers ses bureaux pays et d’appui au travail décent, à mobiliser les acteurs et les ressources pour la mise en œuvre des projets dans les Etats membres de l’organisation. Pour ce faire, certains domaines sont considérés comme prioritaires en raison non seulement des normes qui les encadrent, mais aussi des besoins exprimés par les Etats.
Ainsi, les projets mis en œuvre par le Bureau pays d’Abidjan portent sur l’appui aux Etats dans la lutte contre le travail des enfants, la promotion de la sécurité et santé au travail, la création d’emploi et l’autonomisation des jeunes et des femmes, le renforcement et l’extension de la protection sociale au profit des couches défavorisées et notamment le secteur informel et le monde rural.
Plusieurs partenaires accompagnent l’OIT dans la mise en œuvre de ses actions prioritaires à travers leurs apports techniques et financiers. Les principaux donateurs de l’organisation demeurent l’Union européenne et ses Etats membres dont les plus présents au Burkina Faso sont le Luxembourg, la Suède, la Belgique. Ils mettent en œuvre avec l’OIT des projets portant sur l’emploi des jeunes, la lutte contre le travail des enfants, le renforcement et l’extension de la protection sociale notamment en santé. Frédéric Lapeyre échange avec le Conseil national du patronat. Tags: travail, travail des enfants, travail décent, emploi, emploi informel, emploi rural, emploi des jeunes, emplois verts, création d'emploi, promotion de l'emploi, travail forcé, dialogue social, protection sociale, assurance-maladie, justice sociale Régions et pays couverts: Afrique, Burkina Faso
M. Lapeyre a examiné les besoins de collaboration des mandants, identifié les opportunités de partenariat avec les partenaires techniques et financiers (PTF) intervenant sur les thématiques prioritaires de l’OIT et évoqué le renforcement de la collaboration et le partenariat avec les autres agences du Système des Nations Unies.
L’OIT et le gouvernement burkinabé renforcent leur partenariat stratégique pour la paix et la résilience « Ma discussion avec le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi du Burkina Faso était axée sur les thèmes de l’emploi et de l’entrepreneuriat des jeunes ; des priorités pour répondre à leurs aspirations d’être des acteurs du développement de leur pays et assurer la cohésion sociale » a indiqué le Directeur du bureau pays de l’OIT ajoutant qu’avec le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, « le travail décent figurait au nombre des préoccupations gouvernementales pour la paix et la résilience ».
Bassolma Bazié le ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, a rappelé à son hôte, d’autres priorités de son département se résumant en « la ratification de certaines conventions et la poursuite de la relecture du code du travail et ses textes d’application ; la réalisation d’une étude de conformité des conventions à ratifier avec la législation nationale ; la mise en œuvre de la stratégie de modernisation de l’administration du travail avec à la clé l’opérationnalisation des inspections du travail de zones et la réalisation du système d’inspection du travail automatisé ; l’élaboration d’un aide-mémoire des travaux de la Conférence Internationale du Travail (CIT ); le renforcement des capacités des cadres de l’administration du travail ; l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle ; la négociation des conventions collectives ». Pour toutes ces priorités, M. Bazié a sollicité l’appui institutionnel, logistique et financier de l’OIT.
Abdoul Wabou DRABO, ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi a quant à lui évoqué avec M. Lapeyre les questions sécuritaires avec un accent particulier sur la prise en charge des déplacés internes et l’accompagnement de la formalisation du secteur informel.
Chaude poignée de mains entre Frédéric Lapeyre et Bassolma Bazié, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale « Nos principales priorités sont la validation des stratégies sur l’emploi, l’entreprenariat et la formalisation du secteur informel ; le renforcement des capacités des cadres du département ; la structuration du Conseil National de l’Economie Informelle ; la prise en charge de l’insertion et le retour des personnes déplacées internes ; la mise en place de projets d’appui à l’économie informelle. L’OIT attentive aux préoccupations des organisations syndicales des travailleurs et des employeurs Après les membres du gouvernement, le directeur du bureau pays de l’OIT à Abidjan a eu des discussions avec le conseil National du Patronat Burkinabé, en première ligne pour assurer la résilience économique des entreprises et appuyer la création d’emplois et le développement des compétences pour les jeunes du Burkina Faso. « Une rencontre très instructive sur leurs priorités et défis » a déclaré M. Lapeyre ajoutant avoir eu de « riches échanges avec le Président et le vice-président de l’Union d’action syndicale (UAS) du Faso.
« Cette rencontre m’a permis d’analyser les priorités des centrales syndicales pour assurer un monde du travail meilleur et renforcer le dialogue social. Deux conditions nécessaires à la cohésion sociale » a-t-il expliqué.
Avec les partenaires techniques et financiers intervenant sur les thématiques prioritaires de l’OIT au Burkina Faso, notamment la Délégation de l’Union européenne, l’Agence belge de coopération technique (ENABEL), l’Ambassade du Royaume de Belgique au Burkina Faso et la Coopération technique néerlandaise, le renforcement de la collaboration dans la perspective de nouveaux chantiers et projets en cours de programmation a été abordée.
Sur ce chapitre, des pistes de collaboration ont été dégagées. Il s’agit notamment de la promotion de la sécurité et santé au travail (SST) érigée en norme fondamentale lors de la dernière conférence internationale du travail (CIT). Il s’agit aussi du renforcement et de l’extension de la protection sociale, de la création d’emplois et de la lutte contre le travail des enfants.
Photo de groupe avec les travailleurs L’OIT et ses mandants tripartites burkinabé ont salué les bonnes relations avec les agences du Système des Nations Unies à travers les projets mis en œuvre conjointement et les possibilités de collaboration future. Avec la FAO par exemple, des pistes de collaboration en matière d’emploi, de sécurité et santé et de protection sociale ont été identifiées et devront faire l’objet de réflexion ultérieure au niveau des différents Staff. Actions d’intervention prioritaires de l’OIT au Burkina Faso En tant qu’agence du SNU chargée de la promotion du travail décent, l’OIT œuvre depuis sa création à la mise en place du cadre normatif en matière de travail et de protection sociale, de l’appui et le suivi de la mise en œuvre des normes adoptées. En matière de coopération technique, l’OIT intervient à travers ses bureaux pays et d’appui au travail décent, à mobiliser les acteurs et les ressources pour la mise en œuvre des projets dans les Etats membres de l’organisation. Pour ce faire, certains domaines sont considérés comme prioritaires en raison non seulement des normes qui les encadrent, mais aussi des besoins exprimés par les Etats.
Ainsi, les projets mis en œuvre par le Bureau pays d’Abidjan portent sur l’appui aux Etats dans la lutte contre le travail des enfants, la promotion de la sécurité et santé au travail, la création d’emploi et l’autonomisation des jeunes et des femmes, le renforcement et l’extension de la protection sociale au profit des couches défavorisées et notamment le secteur informel et le monde rural.
Plusieurs partenaires accompagnent l’OIT dans la mise en œuvre de ses actions prioritaires à travers leurs apports techniques et financiers. Les principaux donateurs de l’organisation demeurent l’Union européenne et ses Etats membres dont les plus présents au Burkina Faso sont le Luxembourg, la Suède, la Belgique. Ils mettent en œuvre avec l’OIT des projets portant sur l’emploi des jeunes, la lutte contre le travail des enfants, le renforcement et l’extension de la protection sociale notamment en santé. Frédéric Lapeyre échange avec le Conseil national du patronat. Tags: travail, travail des enfants, travail décent, emploi, emploi informel, emploi rural, emploi des jeunes, emplois verts, création d'emploi, promotion de l'emploi, travail forcé, dialogue social, protection sociale, assurance-maladie, justice sociale Régions et pays couverts: Afrique, Burkina Faso
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Communiqué de presse
04 mai 2023
Point de clarification des Nations Unies au Burkina Faso
Les Nations Unies au Burkina Faso tiennent à informer l’opinion publique que le nommé Achille Dodé n'est pas un employé des Nations Unies et que ses commentaires, exprimés lors de la conférence de presse, tenue le 28 avril 2023 à Ouagadougou, ne reflètent pas les opinions ou la position officielle de notre Organisation.
Le Système des Nations Unies reste attaché à ses principes fondamentaux d'impartialité et d'indépendance dans son action quotidienne au Burkina Faso.
Nous réitérons notre engagement à continuer de travailler avec le Burkina Faso et les partenaires internationaux pour renforcer la protection des civils, répondre aux défis humanitaires et de développement, promouvoir et protéger les droits humains, et soutenir les efforts vers une paix durable.
Conformément à notre mandat, nous continuerons à mettre en œuvre des initiatives locales, adaptées au contexte et appropriées pour apporter notre contribution à la résolution de la crise au Burkina Faso, tout en respectant à la fois les principes du droit international humanitaire et des droits de l'homme, ainsi que les valeurs universelles.
Pour plus d’informations, prière contacter :
Centre d’Information des Nations Unies (CINU) Burkina Faso, unic-ouagadougou@un.org
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Communiqué de presse
29 avril 2023
Les Nations Unies au Burkina Faso sont présentes à la Semaine Nationale de la Culture (SNC) Bobo 2023
(Ouagadougou, le 29 avril 2023) Le Système des Nations Unies, à travers ses différentes agences, fonds et programmes, soutient la 20e édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) 2023 qui se tiendra à Bobo-Dioulasso du 29 avril au 6 mai 2023, sous le thème « Diversité culturelle, ferment de l'unité nationale ». Ce thème reflète les valeurs humaines et culturelles de notre institution et s'inscrit dans le cadre de notre mandat.
C'est pourquoi les Nations Unies sont fières d'accompagner cette édition en apportant un soutien technique, matériel et financier d'une valeur estimée à plus de $103 000 dollars américains, soit plus de 61 millions de francs CFA.
Cet appui se traduit également par l'attribution de prix spéciaux dans la catégorie enfant, pour la cohésion sociale et la compétition de slam, l'animation de débats sur le thème de la culture comme moyen de réalisation de l'unité nationale et de la cohésion sociale, l'initiation des enfants et des jeunes aux différents métiers artistiques et aux forums sur la diversité culturelle pour leur inculquer les valeurs du vivre-ensemble. Elles participeront également à l'édition et à la production d'un livret-guide pour les jeunes intitulé « La culture : un moyen efficace contre l'incivisme et l'extrémisme violent ».
Le Système des Nations Unies félicite les autorités et le Comité national d'organisation qui ont fait un excellent travail pour la tenue de cette édition 2023 de la Semaine Nationale de la Culture. Les autorités et le comité national d'organisation s'engagent activement pour la réussite de cet événement culturel majeur dans le pays.
« Nous sommes fiers d'accompagner cet événement culturel dont l'impact positif dépassera les frontières du Burkina Faso et souhaitons une bonne fête à tous les participants et participantes » a déclaré M. Alain Akpadji, Coordonnateur résident des Nations Unies au Burkina Faso et Coordonnateur humanitaire, par interim.
Le Système des Nations Unies réitère son engagement et sa disponibilité à continuer à soutenir les autorités du gouvernement de transition dans la recherche d'une paix durable au Burkina Faso. Les Nations Unies soutiennent les actions visant à renforcer la confiance entre l'Etat et les populations, la gestion pacifique des conflits communautaires, la réconciliation nationale et la cohésion sociale. L'Organisation souligne l'importance de l'inclusion et de la participation de toutes les couches de la société, y compris les personnes déplacées internes, les migrants et les réfugiés, en tant qu'acteurs de la paix, tout en renforçant les mécanismes institutionnels et communautaires qui garantissent une coexistence harmonieuse entre toutes les communautés vivant au Burkina Faso.
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Communiqué de presse
04 avril 2023
Renforcement de la communication entre le Système des Nations Unies et le Gouvernement de Transition : le Coordonnateur Résident, M. Abdouraouf Gnon-Konde et le Ministre de la Communication, M. Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo discutent.
Le lundi 03 avril 2023, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire par intérim au Burkina Faso, M. Abdouraouf Gnon-Konde a été reçu en audience par le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, M. Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
L’objectif de cette rencontre stratégique vise à renforcer la communication entre le Système des Nations Unies et le Gouvernement de Transition, « fondée sur les principes de confiance, de transparence, de respect mutuel et d’empathie. »
« Les défis communicationnels à surmonter sont multiples d’où la nécessité pour les Nations Unies et le Gouvernement de Transition de mettre en place des mécanismes de partenariats stratégiques, de renforcement de la collaboration et de la coordination des actions sur le terrain », a soutenu M. Abdouraouf Gnon-Konde.
En 56 ans de présence au Burkina Faso, le Système des Nations Unies, à travers ses 33 agences, a enregistré des acquis considérables dans plusieurs secteurs dont la bonne gouvernance, la santé publique et communautaire, la préservation de la paix, la promotion des droits de l’homme et de l’égalité des sexes, l’éducation pour tous, la gestion des ressources naturelles, la lutte contre la désertification, le développement endogène, pour ne citer que ceux-là.
Cependant, l'ampleur des défis sécuritaire et humanitaire et l’ambition du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD) du gouvernement de Transition, sur lequel s’aligne le Plan intérimaire d’Action des Nations Unies (UNIDAP 2023-2025) en cours de finalisation et de validation, requièrent une nouvelle approche de collaboration qui reposera sur une mise en cohérence des actions humanitaires, de développement, de paix et sécurité dans la perspective de l’Agenda 2030.
« Au regard du contexte national, nous réitérons l’engagement des Nations Unies aux côtés des autorités de la Transition et du peuple burkinabè, dans la dynamique de paix et de développement socio-économique durables. Pour aligner tous les efforts de mise en œuvre de l’UNIDAP 2023-2025, il est nécessaire que le Système des Nations Unies travaille directement avec le ministère de la Communication, interlocuteur crédible et d’une importance stratégique, dans le partage de l’information et des connaissances, la vulgarisation de nos actions et le plaidoyer pour un changement de comportement à plusieurs niveaux », a affirmé M. Abdouraouf Gnon-Konde.
Le ministre de la communication a salué cette démarche communicationnelle du leadership du SNU : « le Gouvernement du Burkina Faso a, plus que jamais, besoin de l’accompagnement des Nations Unies. » Toutefois, le Porte-parole du Gouvernement, M. Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a manifesté son intérêt pour un partenariat durable sur des projets à fort impact socio-économique. « C’est un choix politique. Et nous invitons nos partenaires à s’inscrire dans cette dynamique. Je vois que nous avons une convergence de vue et sommes ouverts au dialogue. Je pense que cette rencontre est une belle occasion pour nous de dissiper les incompréhensions et de réfléchir ensemble sur les voies et moyens de travailler dans une synergie d’action. »
Au finish, les deux parties ont décidé de mener, dans un court et moyen termes, des projets en commun et des campagnes sur des sujets sensibles tels que les discours de haine et la désinformation. Par le canal de ce ministère stratégique, le Système des Nations Unies continuera ainsi à renforcer davantage ses relations avec le gouvernement de Transition et tous les départements ministériels impliqués dans la mise en œuvre de son mandat et qui jouent un rôle clé dans les actions de communication.
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Communiqué de presse
04 avril 2023
L'ONU et partenaires publient l’état des lieux des besoins humanitaires au Burkina Faso et lancent leur Plan de Réponse ciblée aux besoins prioritaires des plus vulnérables
(Ouagadougou, 4 avril 2023) : Deux documents publiés le 31 mars précisent et encadrent le soutien à la réponse nationale planifié par les partenaires humanitaires au Burkina Faso.
L’Aperçu des Besoins Humanitaires (HNO 2023) présente une évaluation des besoins humanitaires pour l’année 2023, et le Plan de Réponse (HRP 2023) est une priorisation des interventions humanitaires pour cadrer et suivre la réponse des Nations Unies et des partenaires au Burkina Faso.
Le HRP 2023 fait aussi appel aux bailleurs des fonds pour répondre aux besoins, avec un financement requis de 877 millions de dollars pour une assistance prioritaire selon les besoins et vulnérabilités des populations.
Selon le HNO 2023, les besoins des personnes affectées ont augmenté à la fois en termes de gravité et d’échelle géographique par rapport à 2022. Un Burkinabè sur 5, soit 4,7 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire, et environ une personne sur 10, soit 1,9 million de personnes se sont déplacées à l’intérieur du pays à la date du 31 décembre 2022.
« La situation humanitaire au Burkina Faso en 2023 est plus préoccupante que jamais. Ce plan est caractérisé par une priorisation très stricte, ciblant 3,1 millions de femmes, hommes, et enfants qui éprouvent des besoins aigus et urgents, » selon M. Abdouraouf Gnon-Kondé, Coordonnateur Humanitairea.i. au Burkina Faso.
« Rappelons-nous que la moitié de ceux en besoin d’aide humanitaire sont des enfants. Dans le respect des principes humanitaires, notre seul objectif est d’apporter une assistance aux populations civiles les plus vulnérables en fonction de leurs besoins partout où elles se retrouvent. »
Au regard des différentes situations de fragilité et des besoins croissants, la communauté humanitaire a décidé de prioriser ses interventions en 2023, ciblant 3,1 millions de personnes qui éprouvent des besoins aigus et urgents dans 127 communes, surtout les personnes qui vivent dans des zones difficiles d’accès.
En 2023 pour la première fois, le Gouvernement a développé un plan de réponse humanitaire national. Le HRP 2023 est complémentaire à ce plan national, et une coordination continue entre les autorités et la communauté humanitaire, pour une fourniture efficace et efficiente de l’aide humanitaire au Burkina Faso.
En dépit des grandes difficultés liées à l’accès humanitaire et les contraintes financières, la communauté humanitaire a pu apporter son assistance à plus de 2,2 millions de personnes en 2022, avec 338,5 millions de dollars en financements pour des activités de réponse humanitaire à travers le HRP 2022.
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Communiqué de presse
24 février 2023
Les Nations Unies au Burkina Faso, Partenaire du FESPACO 2023
(Ouagadougou, le 24 février 2023) : Le système des Nations Unies, à travers ses différentes agences, fonds et programmes, soutient la 28e édition du FESPACO 2023 qui se déroule à Ouagadougou du 25 février au 4 mars 2023. Les Nations Unies sont heureuses d’accompagner cette édition avec un soutien financier total de $165 000 dollars américains, soit près de 101 millions de FCFA, comprenant un prix du palmarès officiel d’une valeur de $14 000 dollars américains. Elles félicitent les autorités et le comité d’organisation, activement engagés pour la réussite de cet évènement.
Le thème de cette édition qui est « Cinémas d’Afrique et culture de la paix » reflète les valeurs et l’une des principales raisons d’être des Nations Unies, qui est la culture et le maintien de la paix.
« Le système des Nations Unies a tenu à soutenir cette 28eme édition du FESPACO, tenant compte des thèmes importants de la culture de la paix, de la diversité culturelle et du renforcement de la cohésion sociale au Burkina Faso. Nous sommes fiers d’accompagner cet évènement d’envergure mondiale dont l’impact positif va au-delà des frontières du pays » déclare M. Abdouraouf Gnon-Konde, Coordinateur Résident des Nations Unies au Burkina Faso et coordinateur humanitaire, par intérim
Le Système des Nations Unies appuie les autorités de la transition dans la recherche d’une paix durable au Burkina Faso. Les Nations Unies soutiennent les actions visant le renforcement de la confiance entre l’État et les populations, la gestion pacifique des conflits communautaires, la réconciliation nationale et la cohésion sociale. L’organisation met l’accent sur l’inclusion et la participation des femmes et des jeunes comme acteurs et actrices de paix, tout en renforçant les mécanismes institutionnels et communautaires garants du vivre ensemble harmonieux entre tous les Burkinabè.
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