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Histoire
01 août 2023
Célébration de la journée internationale des casques bleus : 18 juillet 2023 sous le thème : la paix commence avec moi.
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Histoire
28 juillet 2023
Colloque sur la contribution des adolescent(e)s et des jeunes à la promotion de la paix, à la cohésion sociale et à la sécurité au Burkina Faso, du 25 au 27 juillet 2023
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Histoire
15 juillet 2023
Atelier de formation des formateurs en protection contre l’exploitation et les abus Sexuels (PSEA) au Burkina Faso : trente-cinq organisations humanitaires et de développement renforcées.
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Dernières actualités
Les objectifs de développement durable au Burkina Faso
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Burkina Faso:
Histoire
03 septembre 2021
Le PAM et l’UNICEF s’efforcent de réduire la malnutrition chez les enfants dans l'est du Burkina Faso
La Représentante de l’UNICEF au Burkina Faso, Sandra Lattouf, et le Représentant du PAM, Antoine Renard, accompagnés de l’Ambassadeur de France, Luc Hallade, viennent d’effectuer une visite à Fada N’Gourma, dans la région de l’Est.
La région de l’Est est la troisième région la plus touchée par l’insécurité alimentaire après le Centre-Nord et le Sahel et la quatrième région du pays où l’on enregistre le plus grand nombre de déplacés internes avec près de 78.533 déplacés à la date du 31 janvier 2021.
Cette situation entraîne une dégradation de l’état nutritionnel des enfants. Le taux de malnutrition aiguë globale a augmenté passant de 7,5% en 2019 à 8,9% en 2020, précise l’UNICEF dans un communiqué de presse publié jeudi.
La visite a permis de constater sur le terrain la situation des populations les plus vulnérables y compris les enfants, dans un contexte où le PAM et l’UNICEF accélèrent leurs opérations de réponse d’urgence, en appui aux institutions publiques burkinabè pour réduire les risques de crise alimentaire et nutritionnelle de grande ampleur.
La délégation a assisté à plusieurs activités de prévention et de lutte contre la malnutrition, menées conjointement dans un centre de santé et de promotion sociale ainsi qu’à la prise en charge d’enfants affectés par la malnutrition dans un centre de récupération et d’éducation nutritionnelle fonctionnant avec le soutien de l’UNICEF.
« La région de l’Est est particulièrement touchée par la violence armée qui provoque des déplacements de populations. Les enfants paient le plus lourd tribut de cette crise : ils sont privés d’écoles, privés de soins de santé et sévèrement touchés par la malnutrition », a déclaré Sandra Lattouf. « C’est pourquoi le PAM et l’UNICEF sont unis pour accélérer l’aide d’urgence et réduire la malnutrition ».
Une cantine scolaire soutenue par le PAM
La délégation a aussi visité une école publique dotée d’une cantine scolaire soutenue par le PAM. « Plusieurs de ces enfants ont passé des mois sans certitude de pouvoir un jour retourner à l’école », a déclaré Antoine Renard. « C’est réconfortant de les voir étudier et partager ce repas avec les enfants d’une communauté qui les a accueillis à bras ouverts ».
Les divers projets qui ont été visités illustrent les actions conjointes du PAM et l’UNICEF pour appuyer les services publics de base en matière d’éducation, d’accès à l’alimentation et aux produits nutritionnels au profit des populations les plus vulnérables du Burkina Faso en général, et dans la région de l’Est, en particulier, avec le soutien de leurs partenaires techniques et financiers, dont la France.
« On sait que c’est une région qui a besoin d’appui et où il faut agir pour rattraper les retards de développement structurels, visibles dans la région », a déclaré Luc Hallade. « J’espère que nous allons entraîner d’autres partenaires dans notre sillage ».
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Publication
09 décembre 2021
Rapport de situation au Burkina Faso au 30 nov. 2021
FAITS SAILLANTS
La situation sécuritaire au Burkina Faso reste tendue avec un pic de Déplacements forcés dans le Centre-Nord le 30 Novembre 2021.
A la date du 30 novembre, les autorités ont dénombré 30 197 nouveaux PDI forcées de fuir leur maison pour trouver refuge dans les centres urbains de la localité.
70% des PDI sont des enfants de moins de 18 ans.
Les partenaires sur place organisent une réponse rapide aux besoins multisectoriels (Abris, kits AME, Santé, Nutrition et eau) des populations affectées.
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Publication
03 septembre 2021
Plan de réponse humanitaire 2021 (janvier 2021)
Le Burkina Faso est confronté à une crise sévère et multiforme due à l'impact sur la population civile du conflit et des violences liés aux activités croissantes des groupes armés et aux tensions intercommunautaires posant de considérables risques de sécurité. La crise est aussi liée aux catastrophes naturelles et aux aléas du changement climatique résultant en une insécurité alimentaire et nutritionnelle, et à la COVID-19. Entre février 2017 et octobre 2020, plus de 1 043 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile pour trouver refuge dans d’autres communes. En addition, plus de deux millions de personnes des communautés non déplacées sont durement touchées par la dégradation de leurs conditions de vie, ce qui les a rendus dépendants de l’aide humanitaire. L’évaluation des besoins humanitaires a noté que sur les 3,5 millions de personnes dans le besoin, 1,3 millions de personnes sont en situation de besoins de survie et 2,9 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire. 2.5 millions de personnes n’ont pas accès aux services de santé et approximativement 813 000 sont privés d’éducation. En plus, le Burkina fournit l’asile à 19 000 réfugiés maliens.
Jusqu’au 7 février 2021, il y a eu 11 227 cas confirmés de COVID-19 avec 134 décès. Toutes les 13 régions du pays ont déjà été touchées par la COVID-19 et les régions du Centre et des Hauts-Bassins restent les plus touchées par l'épidémie avec plus de 50% de cas enregistrés. Les effets de la pandémie ont exacerbé les vulnérabilités préexistantes et la gravité des besoins humanitaires en vue de l’effet de la crise pandémique sur l'économie.
Une réponse multisectorielle portant sur la fourniture de services de base intersectoriels sera nécessaire pour répondre aux besoins des populations vulnérables. Pour assurer une réponse centrée sur les vulnérabilités à l’intérieur des besoins humanitaires, les acteurs ont procédé à un ciblage géographique vers les populations qui sont les plus dans le besoin. Un alignement des financements humanitaires-développement-cohésion sociale sera assuré par une convergence stratégique et une complémentarité opérationnelle dans la priorisation. Donc, les acteurs ont défini ensemble plusieurs indicateurs, en relation de la sécurité alimentaire, de l’accès aux services de santé, de l’éducation, de l’eau, etc. Pour répondre aux besoins les plus urgents des 2,9 millions de personnes ciblées, 607,9 millions de dollars seront nécessaires en 2021. Dans les six régions du Burkina les plus touchées par les conséquences de l’insécurité, les organisations humanitaires continuent à assurer directement ou indirectement leur présence. En préparation du plan de réponse humanitaire 2021, 67 organisations humanitaires, dont des entités des Nations Unies, et plus d’une quarantaine d’ONG Nationales et Internationales ont soumis des projets. La réponse de la communauté internationale au niveau sectoriel sera coordonnée par neuf Clusters.
Le Gouvernement du Burkina Faso, qui est le premier répondant à la crise humanitaire, continuera à renforcer sa réponse aux niveaux stratégique et opérationnel en collaboration avec tous les acteurs.
Une réponse multisectorielle portant sur la fourniture de services de base intersectoriels sera nécessaire pour répondre aux besoins des populations vulnérables. Pour assurer une réponse centrée sur les vulnérabilités à l’intérieur des besoins humanitaires, les acteurs ont procédé à un ciblage géographique vers les populations qui sont les plus dans le besoin. Un alignement des financements humanitaires-développement-cohésion sociale sera assuré par une convergence stratégique et une complémentarité opérationnelle dans la priorisation. Donc, les acteurs ont défini ensemble plusieurs indicateurs, en relation de la sécurité alimentaire, de l’accès aux services de santé, de l’éducation, de l’eau, etc. Pour répondre aux besoins les plus urgents des 2,9 millions de personnes ciblées, 607,9 millions de dollars seront nécessaires en 2021. Dans les six régions du Burkina les plus touchées par les conséquences de l’insécurité, les organisations humanitaires continuent à assurer directement ou indirectement leur présence. En préparation du plan de réponse humanitaire 2021, 67 organisations humanitaires, dont des entités des Nations Unies, et plus d’une quarantaine d’ONG Nationales et Internationales ont soumis des projets. La réponse de la communauté internationale au niveau sectoriel sera coordonnée par neuf Clusters.
Le Gouvernement du Burkina Faso, qui est le premier répondant à la crise humanitaire, continuera à renforcer sa réponse aux niveaux stratégique et opérationnel en collaboration avec tous les acteurs.
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Publication
09 décembre 2021
Crise du Sahel : Aperçu des Besoins Humanitaires et Financiers (avril 2021)
La situation humanitaire au Sahel s’aggrave rapidement et de manière significative
La pauvreté endémique, le changement climatique, la violence, l’insécurité alimentaire chronique et la malnutrition continuent d’entraîner des niveaux de vulnérabilité extrêmes. Le contexte devient de plus en plus instable et sujet à des chocs et des risques naturels, mettant des millions de personnes en danger. Dans les régions touchées par des conflits, les civils sont confrontés à une crise de protection de plus en plus dramatique. Des millions de personnes ont dû fuir leur foyer. L’insécurité et la violence menacent les vies et les moyens de subsistance, multiplient les violations des droits de l’homme et mettent en péril la cohésion sociale. Les femmes et les filles courent un risque accru de violence sexuelle et basée sur le genre. L’insécurité limite également l’accès humanitaire, privant les communautés d’une assistance essentielle et exposant les travailleurs humanitaires à des risques accrus. Dans toute la région, la COVID-19 aggrave encore les besoins aigus.
En 2021, près de 29 millions de Sahéliens auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’il y a un an. Six pays - le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad - ont élaboré des plans de réponse pour 2021, nécessitant un total de 3,7 milliards de dollars. LA VIOLENCE DÉVASTE LES COMMUNAUTÉS RURALES Le conflit au Sahel s’est aggravé et étendu à de nouvelles zones, ce qui en fait la cause principale des besoins. Tant dans le Sahel central que dans le bassin du lac Tchad, la violence ne montre aucun signe d’apaisement : les incidents sécuritaires, les attaques et les enlèvements sont une réalité quotidienne pour des millions de civils. Ils sont pris en étau entre les groupes armés, la violence intercommunautaire et les opérations militaires qui ont un impact sévère sur leur accès aux services sociaux de base, aux moyens de subsistance et à l’assistance, générant des besoins à court et à long terme.
Les tendances pluriannuelles montrent une détérioration spectaculaire. De 2015 à 2020, le nombre d’attaques violentes a été multiplié par huit dans le Sahel central et triplé dans le bassin du lac Tchad.
L’insécurité s’étend et s’aggrave dans la zone transfrontalière entre le Burkina Faso et le Bénin, le nord-ouest du Nigeria et Maradi, au Niger. Les communautés touchées dans les zones rurales reculées sont déjà confrontées à des vulnérabilités élevées et à des besoins chroniques. Exposées à la violence et à l’insécurité, elles glissent rapidement vers une crise profonde. DES VIES ET DES MOYENS DE SUBSISTANCE DÉRACINÉS Les services de base vitaux, tels que l’éducation et la santé, sont gravement touchés. Près de 5 000 écoles sont fermées dans les zones touchées au Burkina Faso, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, dans la province du Lac au Tchad, dans les régions du nord-est du Nigeria, au Niger et au Mali, privant ainsi des centaines de milliers d’enfants d’éducation et les exposant au risque d’exploitation et d’abus. Des millions de personnes n’ont pas accès aux soins médicaux. Dans tout le Sahel central, 137 centres de santé sont fermés en raison de l’insécurité, et la plupart de ceux qui sont encore ouverts ne sont pas pleinement opérationnels. Cette situation affecte particulièrement les femmes et les filles en âge de procréer, qui constituent plus de la moitié de la population touchée. À mesure que la crise s’aggrave, de plus en plus de populations sont contraintes de fuir leur foyer en quête de sécurité. Au Burkina Faso, où la crise de déplacement connaît la croissance la plus rapide du monde, plus d’un million de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer depuis 2019. Dans le Sahel central, le nombre de personnes déplacées a été multiplié par cinq en un an. Dans le bassin du lac Tchad, le nombre de personnes déplacées n’a cessé d’augmenter depuis 2018, et a doublé dans la province du Lac au Tchad en 2020.
En 2021, près de 29 millions de Sahéliens auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’il y a un an. Six pays - le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad - ont élaboré des plans de réponse pour 2021, nécessitant un total de 3,7 milliards de dollars. LA VIOLENCE DÉVASTE LES COMMUNAUTÉS RURALES Le conflit au Sahel s’est aggravé et étendu à de nouvelles zones, ce qui en fait la cause principale des besoins. Tant dans le Sahel central que dans le bassin du lac Tchad, la violence ne montre aucun signe d’apaisement : les incidents sécuritaires, les attaques et les enlèvements sont une réalité quotidienne pour des millions de civils. Ils sont pris en étau entre les groupes armés, la violence intercommunautaire et les opérations militaires qui ont un impact sévère sur leur accès aux services sociaux de base, aux moyens de subsistance et à l’assistance, générant des besoins à court et à long terme.
Les tendances pluriannuelles montrent une détérioration spectaculaire. De 2015 à 2020, le nombre d’attaques violentes a été multiplié par huit dans le Sahel central et triplé dans le bassin du lac Tchad.
L’insécurité s’étend et s’aggrave dans la zone transfrontalière entre le Burkina Faso et le Bénin, le nord-ouest du Nigeria et Maradi, au Niger. Les communautés touchées dans les zones rurales reculées sont déjà confrontées à des vulnérabilités élevées et à des besoins chroniques. Exposées à la violence et à l’insécurité, elles glissent rapidement vers une crise profonde. DES VIES ET DES MOYENS DE SUBSISTANCE DÉRACINÉS Les services de base vitaux, tels que l’éducation et la santé, sont gravement touchés. Près de 5 000 écoles sont fermées dans les zones touchées au Burkina Faso, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, dans la province du Lac au Tchad, dans les régions du nord-est du Nigeria, au Niger et au Mali, privant ainsi des centaines de milliers d’enfants d’éducation et les exposant au risque d’exploitation et d’abus. Des millions de personnes n’ont pas accès aux soins médicaux. Dans tout le Sahel central, 137 centres de santé sont fermés en raison de l’insécurité, et la plupart de ceux qui sont encore ouverts ne sont pas pleinement opérationnels. Cette situation affecte particulièrement les femmes et les filles en âge de procréer, qui constituent plus de la moitié de la population touchée. À mesure que la crise s’aggrave, de plus en plus de populations sont contraintes de fuir leur foyer en quête de sécurité. Au Burkina Faso, où la crise de déplacement connaît la croissance la plus rapide du monde, plus d’un million de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer depuis 2019. Dans le Sahel central, le nombre de personnes déplacées a été multiplié par cinq en un an. Dans le bassin du lac Tchad, le nombre de personnes déplacées n’a cessé d’augmenter depuis 2018, et a doublé dans la province du Lac au Tchad en 2020.
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Publication
09 décembre 2021
Burkina Faso : Aperçu de la situation humanitaire (Au 31 Juillet 2021)
Le Burkina Faso compte à la date du 31 juillet 2021, 1 368 164 personnes déplacées internes (PDI) soit une augmentation de 4,10 % par rapport au mois de juin. La région du Sahel continue d’accueillir le plus grand nombre de PDI avec 36 % des PDI, soit un nombre total de 493 187.
Ce nombre de PDI reste croissant du fait de la recrudescence des activités des groupes armés non-étatiques. Les incidents sécuritaires entrainent régulièrement de nouveaux déplacements et donc des besoins d’assistance humanitaire grandissants. Ce fut par exemple le cas dans la commune de Madjoari (Région de l’Est) où, au cours du mois de juillet, près de 85% de la population, soit 12 000 sur 14 000 habitants, ont été déplacés suite à un ultimatum donné par des groupes armés non étatiques de quitter la localité sous peine de représailles. Ces personnes se sont réfugiées dans La commune de Fada N’Gourma, chef-lieu de la région, et d’autres communes comme Pama et Nadiagou. Les mécanismes de réponse rapide ont permis de fournir à plus de 2000 ménages déplacés une aide alimentaire en nature ou sous forme de transferts monétaires. Cependant de nombreux besoins restent encore non couverts, notamment en raison de difficultés d’accès à d’autres communes d’accueil telles que Logobou.
Face à ces nouveaux déplacements, qui viennent encore accroitre les besoins humanitaires, les financements restent insuffisants. En effet à la date du 31 juillet 2021, seulement 125,2 millions USD (20,6 %) ont été mobilisés sur les 607,8 millions USD requis par le HRP.
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Histoire
01 août 2023
Célébration de la journée internationale des casques bleus : 18 juillet 2023 sous le thème : la paix commence avec moi.
Placée sous la présidence de S.E. Madame Olivia ROUAMBA, ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabés de l'Extérieur, représentée par son Conseiller technique, le Col. Major Moussa Cissé et la coprésidence de Monsieur Alain A. Akpadji, Coordonnateur Résident a.i. du Système des Nations Unies Burkina Faso, la cérémonie a été ponctuée de présentations, de témoignages, de sketch, de séances d’échanges et d’exposition photos.
Cette célébration des 75 ans des casques bleus à servi de cadre de réflexion sur l’importance des soldats de la paix et pour rendre hommage aux milliers de soldats qui œuvrent pour le maintien de la paix dans le monde. Plus de 250 personnes ont participé à la célébration y compris des militaires, du personnel du ministère des Affaires étrangères, des Nations unies, de U reports, d’étudiants de l’Université Joseph Ki-Zerbo, et de aube Nouvelle, d’associations féminines.
Le Général Sidiki Daniel Traoré s’est appesanti sur la contribution du Burkina Faso en termes de troupes, impact de cette participation sur le plan national.Dans son exposé, le General Traoré, ancien Commandant de troupes onusiennes (MINUSCA, MINUSMA, MINUAD), a souligné l’importance de la participation des militaires burkinabé au sein des opérations de maintien de la paix depuis les années 1990 qui a permis au pays de contribuer au maintien de la paix sous régionale et en Afrique. Il a conclu en invitant les Burkinabés à « ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain » car la participation des casques bleus Burkinabè aux opérations de maintien de la paix leur a permis de bénéficier de formations et d’expériences qui leur permettent de contribuer à la résolution de crises sécuritaires au Burkina Faso.
Parlant avec conviction, le Général a précisé que « On peut dire sans risque de se tromper que notre participation régulière aux opérations de maintien de la paix nous a mieux préparée et aguerrit aux techniques et tactiques de combat face à la situation de crise sécuritaire que nous connaissons aujourd’hui. Elle a également permis une montée en puissance surtout sur le plan logistique avec l’acquisition de nouveaux matériels et équipements »
La projection du spot de la Campagne #PourquoiPasMoi de l’ONUDC a permis de sensibiliser les participants et le public sur la prise en compte du genre et l’importance de la participation des femmes dans les Operations de Maintien de Paix (OMP). Le message de ce spot a été amplifié par la session de témoignage qui a permis entre autres à l'adjudant-chef Alizeta Kabore Kinda, lauréate du Prix de la femme policière de l'année des Nations Unies en 2022, de partager son expérience en tant que point focal pour les questions de genre au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). La lauréate a révélé que « Quand je suis arrivée dans ma zone d’opération, j’ai sensibilisé les femmes victimes de violences basées sur le genre à dénoncer ces pratiques. Par ces actions, nous sommes passées de zéro cas de dénonciation à 3 cas par mois ».
La pièce de théâtre présentée par les étudiants du Club d’anglais de l’Université Joseph Ki - Zerbo a mis l’accent sur l’importance de la collaboration des populations avec les casques bleus pour la réussite de leur mandat.
La séance de questions/réponses a permis aux participants d’en savoir plus sur les enjeux, la mise en œuvre et l’impact des OMP, particulièrement dans le contexte du Burkina. L’audience a souhaité plus de cadres d’échanges de ce genre, au sein du Centre d’Information des Nations Unies, pour promouvoir plus de connaissances sur le Système.
Le plan d’action intérimaire des Nations Unies pour le développement (UNIDAP) a aussi été évoqué lors des échanges, permettant au Coordonnateur résident a.i. de donner plus d’informations sur ce nouveau cadre de coopération, aligné sur les priorités du Burkina Faso.
La célébration a pris fin avec la visite de l’exposition - photos des soldats burkinabé dans différentes missions sur le terrain.
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Histoire
28 juillet 2023
Colloque sur la contribution des adolescent(e)s et des jeunes à la promotion de la paix, à la cohésion sociale et à la sécurité au Burkina Faso, du 25 au 27 juillet 2023
Ouagadougou, 25 juillet 2023
« La patrie ou la mort, nous vaincrons ». En chœur, des centaines de jeunes, issus des communes rurales, ont entonné l’hymne national du Burkina Faso devant un parterre d’autorités et d’officiels, venus présidés la cérémonie de lancement du Colloque sur la contribution des adolescent(e)s et des jeunes à la promotion de la paix, à la cohésion sociale et à la sécurité au Burkina Faso.
Tout de blanc vêtus, ces jeunes, garçons et filles, ont manifesté leur joie de participer à cette rencontre. Ce colloque est une grande opportunité pour les jeunes, surtout ceux issus des zones à défis sécuritaire, de continuer à renforcer leurs connaissances et leurs compétences en matière de santé sexuelle et reproductive, de violence basée sur le genre, d’engagement social, de paix et de sécurité, dans le but de renforcer leur rôle en tant qu’acteurs de la paix, de la cohésion sociale et de la sécurité au Burkina Faso », a déclaré M. Alain Akpadji, Coordonnateur résident par intérim du système des Nations Unies au Burkina Faso.
« Vous êtes notre espoir et nous comptons sur vous… », a lancé le Président de l’Association Sini Gnassigui, à l’assistance. Dans son réquisitoire, M. Mounian Daouda, maître d’œuvre de cet évènement, a saisi cette tribune pour dresser le tableau « sombre » de la situation de cette tranche importante, qui représente 77,9% de la population burkinabè, selon le Recensement général de la population et de l’habitation 2019. « Les adolescents et les jeunes sont au cœur de la crise que traverse notre pays. En effet, ils en sont à double titre. Acteurs du conflit car plus de trois quart des combattants des groupes terroristes sont constitués de jeunes. Victimes, les jeunes subissent insidieusement les affres du terrorisme (...) Les jeunes associés aux groupes armés endeuillent nos populations, les poussent au déplacement, empêchent nos enfants d’aller à l’école, nos jeunes d’accéder aux informations sur la santé sexuelle et reproductive et aux services de prise en charge sanitaire et clouent à l’inactivité la population active constituée de 61% de jeunes », a-t-il informé.
Dans son discours, le Directeur général de la Jeunesse a rappelé que la question de la paix, de la cohésion sociale et de la sécurité est au cœur du Plan d’action du Gouvernement pour la stabilisation et le développement. « Au regard de cette situation, une sortie définitive et durable de la crise que traverse le Burkina Faso passe par l’engagement des adolescents et des jeunes à la paix et à la sécurité. La meilleure façon de commencer est de discuter avec ces jeunes pour prendre en compte leurs besoins et leurs aspirations en vue de développer des stratégies innovantes pour renforcer leurs compétences de vie, améliorer leurs capacités en matière de civisme, de patriotisme, de citoyenneté et de la paix », a déclaré M. Larba Paul Pilga.
Dans la même foulée, le Coordonnateur résident par intérim du système des Nations Unies au Burkina Faso, a estimé que cette tranche importante de la population constitue un atout majeur pour le développement national : « elle constitue une force et un potentiel énorme de développement social et économique ». Des raisons qui justifient les investissements consentis par les Nations Unies, à travers des projets et programmes de développement, au profit de la jeunesse burkinabè. « La participation des jeunes à la promotion de la paix, à la cohésion sociale et à la sécurité est une des trois priorités stratégiques du Fonds du Secrétaire général des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix, notamment : l’amélioration de la confiance entre les populations et l’État ; le renforcement de la résilience sociale et la participation active des femmes et des jeunes à la consolidation de la Paix ; et la gestion pacifique des conflits. Cette année, par exemple, le Fonds pour la consolidation de la paix a contribué à doter 500 jeunes filles et garçons des régions de l’Est, du Nord et du Sahel des capacités techniques pour jouer pleinement leur rôle de Jeunes défenseurs de droit de la personne, notamment en matière de protection, de prévention et de gestion des conflits », a déclaré M. Alain Akpadji. Avant de poursuivre : « notre intervention, en tant que système des Nations Unies, s’inscrit dans la vision de soutenir les priorités du Gouvernement pour l’amélioration du bien-être des populations, en particulier les plus vulnérables. C’est pourquoi le Plan d’action intérimaire des Nations Unies pour le développement durable du Burkina Faso (UNIDAP 2023-2025) est aligné aux priorités nationales, traduites dans son Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) des autorités de la transition. »
Ce colloque prendra fin le 27 juillet 2023. Les participants présenteront, à cet effet, des recommandations fortes aux pouvoirs publics burkinabè. Cette initiative de l’Association Sini Gnassigui a bénéficié du soutien financier du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et de l’appui technique du ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi.
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Histoire
15 juillet 2023
Atelier de formation des formateurs en protection contre l’exploitation et les abus Sexuels (PSEA) au Burkina Faso : trente-cinq organisations humanitaires et de développement renforcées.
Burkina Faso, le système des Nations Unies au Burkina Faso a organisé du 10 au 14 juillet 2023, à Ouagadougou, un atelier de formation des formateurs en Protection contre l’exploitation et les abus sexuels (PSEA).
Au total quarante-deux récipiendaires, issus des secteurs de l’humanitaire et du développement durable, ont reçu leurs certificats de fin de formation.
Cette session, deuxième du genre, était destinée aux points focaux des inter-organisations du réseau PSEA, aux coordinateur/trices des clusters et groupes sectoriels et aux facilitateurs de formations impliqués dans la mise en œuvre des activités humanitaires et de développement durable des Nations Unies au Burkina Faso. « Elle marque donc une étape importante dans la vie de vos organisations respectives qui cherchent à relever les défis humanitaires, du développement et de la consolidation de la paix au Burkina Faso. C’est d’ailleurs toute la quintessence de nos différents mandats et missions ici au Burkina Faso, terre des hommes et des femmes intègres », a déclaré Mme Aissatou Guissé, Cheffe de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Burkina Faso.
Les abus et exploitations sexuels constituent la plus grave violation du principe de la redevabilité envers des populations assistées. Il s’agit, en réalité, d’un détournement de pouvoir scandaleux et répréhensible opéré par une tierce personne censée servir la communauté assistée avec des moyens financiers des donateurs.
Dans le contexte actuel du Burkina Faso, marqué par une crise complexe et multidimensionnelle, les cas de violences contre les populations civiles, y compris des violences basées sur le genre, connaissent une augmentation considérable. « Au regard de la situation précaire de ces populations locales, surtout les plus vulnérables, il est inimaginable qu'un agent humanitaire ou de développement, investi d’une mission noble d’assistance et de protection, puisse s'en prendre aux personnes qu'il est censé apporter une aide. Non aux abus et exploitations sexuels ! Il n’y a aucune excuse pour de tels actes », rappelle le Coordonnateur résident des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire par intérim, M. Alain Akpadji. Avant d’inviter les participants à renforcer davantage leurs efforts pour la prévention et la protection des communautés qu’ils sont censés assister dans leurs actions quotidiennes sur le terrain.
Cette session va améliorer la capacité fonctionnelle et l’efficacité du réseau PSEA inter-organisations et assurer le renforcement du mécanisme inter-agence de plaintes à base communautaire, le rendant plus sûr et accessible, en collaboration avec acteurs de l’engagement communautaire et redevabilité, de la protection de l'enfance, de la violence basée sur le genre (VBG) et du Genre.
Selon le Coordinateur Inter-Organisations de la PSEA, M. Jerry Masudi Mohamed, les points focaux/participants disposent maintenant des connaissances et des aptitudes durables d’une approche de la PSEA centrée les survivant(e)s. « Cela nous facilitera le déploiement d’une prise en charge de qualité pour les victimes d’exploitation et d’abus sexuels conformément au Protocole des Nations Unies sur la prise en charge des victimes d’exploitation et d’abus sexuels, y compris les aspects de Droits humains y relatifs. Les points focaux s'acquitteront de leurs responsabilités au sein de leurs organisations et vont aussi contribuer à la mise en œuvre du cadre inter-organisations de pilotage stratégique des mécanismes de plaintes et signalement », a souligné le responsable de la formation.
Après cinq jours de session intensive, la Responsable du bureau humanitaire de l’UNFPA, Mme Aminata Séguétio Koné, a invité les récipiendaires à mettre à profit cette formation « en intensifiant la sensibilisation et en favorisant la mise en place des mécanismes durables de dénonciation et de gestion des plaintes, de renforcement des capacités d’investigation et d’amélioration des systèmes de référencement et de prise en charge des victimes ».
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Histoire
18 mai 2023
Partenariat stratégique entre UNFPA et KOICA pour les droits fondamentaux, la paix et l’égalité pour tous dans les régions du Sahel et du Nord au Burkina Faso.
Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) au Burkina Faso et l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) signent une convention de financement d’un projet de 6 millions 600 mille dollars US pour soutenir les femmes et des jeunes dans les régions du Sahel et du Nord.
Ouagadougou, lundi 15 mai 2023, le Représentant résident du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), M. Alain Akpadji, et le Directeur pays de l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) en Côte d’Ivoire, M. Dong Wan Woo, ont procédé à la cérémonie de signature de convention du projet « Droits fondamentaux, paix et égalité pour tous dans les régions du Sahel et du Nord au Burkina Faso ».
La cérémonie a eu pour cadre l’hôtel Silmandé, à Ouagadougou sous la présidence de la Ministre déléguée auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, chargée du Budget, en présence du Coordonnateur résident du Système des Nations Unies et de la Conseillère technique de la ministre des Affaires étrangères.
D’une valeur estimée à six millions six cent mille (6.600.000) dollars américains, soit près de quatre milliards de francs CFA, ce projet cherche à renforcer la résilience et l’autonomisation des femmes et des jeunes et aussi à améliorer l’accès des personnes déplacées internes et des communautés d’accueil touchées par les conflits à la protection et aux services et droits de santé sexuelle et reproductive.
Dans son allocution, le Représentant résident de l’UNFPA a remercié le Gouvernement de Corée, pour la confiance et l’excellente collaboration qui ont abouti à l’élaboration de ce projet dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration de l'égalité des sexes, la protection et l'autonomisation des femmes et des jeunes, et au renforcement de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale dans les zones touchées par les conflits. « J’aimerais exprimer ma gratitude à l’Agence coréenne de coopération internationale pour ce partenariat qui permettra à l’UNFPA de poursuivre et renforcer ses actions pour la paix et le développement durable au Burkina Faso et partant pour le bien-être des populations de ce pays, notamment les femmes et les jeunes, dans la perspective de réaliser un monde dans lequel chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sans danger et le potentiel de chaque jeune est accompli », a déclaré M. Alain Akpadji.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action intérimaire pour le développement des Nations Unies (UNIDAP 2023-2025). Selon le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies, Abdouraouf Gnon-Kondé, l’UNIDAP impulse une dynamique innovante de collaboration pour surmonter les défis actuels du Burkina Faso, en mettant l'accent sur l'interconnexion entre l'humanitaire, le développement et la paix. « La présence des bureaux intégrés des Nations Unies dans ces deux régions, Nord et Sahel, constitue un atout majeur pour la mise en œuvre dudit projet, exécuté dans le cadre du 8eme programme de Coopération entre le Gouvernement du Burkina Faso et l’UNFPA, et aligné sur les priorités nationales », a-t-il souligné.
Dans la même lancée, le Directeur pays de KOICA en Côte d’Ivoire, M. Dong Wan Woo, a rappelé que ce projet est en parfaite adéquation avec le Plan d'action national pour la stabilité et le développement (PA-SD) du Gouvernement. « Nous sommes donc heureux d'accompagner le gouvernement du Burkina Faso, à travers ce projet et en collaboration avec l'UNFPA, dans la réponse à la crise humanitaire et aux questions de droits fondamentaux, de paix, d'égalité et de sécurité que vivent malheureusement les populations des régions du Nord et du Sahel », a-t-il dit.
Prenant la parole, la Ministre déléguée chargée du Budget, Mme Fatoumata Bako Traoré, a exprimé, au nom du Ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, toute sa gratitude à l’endroit de l’UNFPA pour cette belle initiative qui prend en compte les préoccupations réelles et spécifiques des populations. « C’est avec une grande satisfaction que nous accueillons ce projet qui prône l’inclusion et la cohésion sociale. Ce projet suscite pour nous et nos populations, beaucoup d’espoirs car il viendra, sans nul doute, apporter des réponses concrètes à leurs besoins et aspirations et plus spécifiquement ceux des femmes et des jeunes en général et des régions du Nord et du Sahel en particulier. Nous vous assurons notre pleine participation à la mise en œuvre de ce projet », a-t-elle déclaré.
D’une durée d’exécution de trois ans (2023-2026), ce projet sera mis en œuvre par des partenaires étatiques et non étatiques. A terme, ce sont 545 500 personnes, dont 282 024 femmes, qui seront directement touchées par ce projet, et 3 205 608 autres personnes en bénéficieront indirectement. Ainsi, va-t-il contribuer à l’amélioration de l'égalité des sexes, la protection et l'autonomisation des femmes et des jeunes, et au renforcement de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale dans les régions du Sahel et du Nord du Burkina Faso.
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Histoire
03 avril 2023
Réponse humanitaire : L’UNFPA Burkina Faso renforce la qualité des soins aux mères et aux nouveau-nés à travers l’offre de matériel médico technique au Centre de santé de Gondologo, dans la région du Nord
Le jeudi 30 mars 2023, le Représentant Résident du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) au Burkina Faso, M. Alain Akpadji, a procédé à la remise officielle de matériel médico technique au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Gondologo, dans la région du Nord. Cette cérémonie s’est tenue sous la présidence du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, M. Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, en présence du gouverneur de la région, de plusieurs officiels et des populations locales.
Le lot d’équipement est composé de lits, de tables d’accouchement, de boites d’accouchement, de tables d’examen, d’une table de réanimation du nouveau-né et du matériel pour les examens et soins de routine.
Cette action s'inscrit dans le cadre de la contribution de l’UNFPA au Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD) du Gouvernement du Burkina Faso pour renforcer le plateau technique et la résilience du Système de Santé. D’une valeur estimée à 18 288 950 de francs CFA, ce matériel vient ainsi appuyer les efforts du Gouvernement burkinabè dans le cadre humanitaire et contribuer à la résilience du système de santé, à travers le renforcement de la qualité des soins aux mères et aux nouveau-nés du district sanitaire de Ouahigouya.
« Al baraka », entonnent en chœur les femmes de cette localité, sous un rythme musical de la province du Yatenga : « Vous avez mis du baume dans nos cœurs. Merci beaucoup! Merci infiniment! », adresse Aminata Ouédraogo, la soixantaine bien sonnée. « Cet appui permettra aux femmes de Gondologo d’accoucher dans de bonnes conditions », poursuit-elle, sous une pluie d’applaudissements.
La cérémonie de remise s'est déroulée en présence du Ministre de la santé et de l'Hygiène publique, du Gouverneur de la région du Nord et des populations locales
La dévastation de la maternité par un incendie, d’une rare violence, survenu en février 2022, avait fortement limité la capacité du CSPS de Gondologo à offrir des soins de qualité à la population locale. A cela s’ajoute, la crise sécuritaire qui a causé plusieurs déplacements de populations dans la ville de Ouahigouya, avec des répercussions sur l’offre de service. « En effet, la situation sécuritaire compromet l’accès des femmes et filles à des soins obstétricaux d’urgence de qualité dans plusieurs régions du pays, dont la région du nord qui est la troisième région touchée par la crise, après le Sahel et le Centre-Nord, avec 13,3% des personnes déplacées internes », a souligné M. Alain Akpadji.
Face à cette situation, UNFPA se fait le devoir d’accompagner le Gouvernement burkinabè pour renforcer les services de santé dans les localités d’accueil, tout en rappelant la persistance d’un certain nombre de défis. « Cette cérémonie offre également l’occasion de se pencher sur un certain nombre de défis que sont : la persistance du premier retard, celui de la décision de se rendre au centre de santé pour les soins, retard aggravé par le contexte sécuritaire que nous connaissons ; la persistance du deuxième retard, pour atteindre les services de santé (routes impraticables, insuffisance de logistique roulante) ; et la persistance du troisième retard, pour obtenir des soins de qualité dans les services de santé », a -t-il énuméré.
Le Ministre de la santé, M. Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, a remercié l'UNFPA pour ses différents appuis qui ont contribué à réduire la mortalité maternelle et infantile au Burkina Faso
Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, M. Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, a salué cet élan de solidarité des Nations Unies en remettant ce lot important de matériel sanitaire à la maternité de Ouahigouya. « C’est un geste hautement apprécié et nous mesurons l’impact de ce soutien matériel dans la prise en charge des malades. Au nom du gouvernement, je vous dis tout simplement merci pour toute la sollicitude. Les appuis de UNFPA à notre système de santé sont immenses en matière d’équipement, de formation et de renforcement de capacités des professionnels de santé. Tout cela a contribué à la réduction de la mortalité maternelle et infantile au Burkina Faso. Le ratio de mortalité est passé de 307 pour 100.000 naissances vivantes en 2006 à 222,9 en 2019. »
Des avancées remarquables notées par le ministre de tutelle, qui risquent d’être anéanties par la situation sécuritaire dans la région Nord « si nous n’apportons pas une réponse efficace et forte à la problématique », a-t-il alerté.
La représentante des femmes, Aminata Ouédraogo, a salué ce don de matériel qui permet désormais aux femmes d'accoucher dans le bonnes conditions au CSPS de Gondolo
Pour relever ces nombreux défis, les Nations Unies se sont engagées à renforcer les partenariats novateurs : « nous accordons beaucoup d’importance à l’amélioration de la santé maternelle au Burkina Faso, en vue de la réalisation de l’Agenda 2030. Nous travaillons avec le Gouvernement et les différentes parties prenantes pour qu’à l’horizon 2030, aucune femme ne meure en voulant donner la vie (…). Mon institution reste disponible pour accompagner les efforts du gouvernement dans ce sens, en synergie avec les autres acteurs. Tous ensemble, travaillons à mettre fin aux décès maternels évitables ! », a conclu le Représentant résident du Fonds des Nations unies au Burkina Faso.
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Communiqué de presse
22 juin 2023
Le Gouvernement et le système des Nations Unies au Burkina Faso scellent un nouveau partenariat avec la validation de l'UNIDAP 2023-2025
Monsieur Aboubakar Nacanabo, Ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, et Monsieur Abdouraouf Gnon-Konde, Coordonateur résident et humanitaire par intérim du système des Nations Unies au Burkina Faso, ont procédé au lancement de l'UNIDAP ce 23 juin 2023 à Ouagadougou, en présence de plusieurs officiels.
Ce nouveau cadre de coopération est aligné sur le Plan national pour le développement économique et social ainsi que son Plan d'action pour la stabilisation et le développement du gouvernement de la transition. Pour une plus grande résilience, une cohésion sociale et une croissance durable, ce plan guidera les efforts d’action du système des Nations Unies dans l’accompagnement des efforts déployés par le Gouvernement Burkinabé pour la période 2023- 2025.
Monsieur Gnon-Kondé a déclaré qu’à travers le lancement de l’UNIDAP, le système des Nations Unies maintient son engagement auprès des initiatives menées au Burkina Faso pour répondre à la crise complexe et multidimensionnelle afin d’accompagner le pays vers la stabilité. Il a ajouté en disant que leur approche repose sur les principes de ne laisser personne de côté, ne pas nuire, promouvoir les droits humains, et assurer la prévention et la réduction des risques en mettant l’accent sur l'égalité des sexes et l'autonomisation des jeunes.
Monsieur Nacanabo pour sa part a salué la coopération entre le Burkina Faso et le système des Nations Unies en ces termes : « Notre partenariat avec le système des Nations Unies à travers le Plan d'action intérimaire pour le développement durable est un pas significatif vers un Burkina Faso résilient et prospère qui priorise les besoins des plus vulnérables ».
Centré sur l’humain, l’UNIDAP cherche à mieux accompagner le Gouvernement pour répondre aux besoins pressants et prioritaires des populations burkinabè. En outre, il aborde les questions de développement transfrontalier ainsi que les facteurs de conflit à travers des activités régionales au niveau local. Il est structuré autour de quatre domaines thématiques clés, conformément aux principes des Objectifs de développement durable à savoir : prévenir et consolider la paix, lutter pour la dignité humaine, sauvegarder la planète et promouvoir la prospérité pour tous.
Pour atteindre ces objectifs, le Nexus Humanitaire-Développement-Paix (HDP), une approche novatrice adoptée par le système des Nations Unies au Burkina Faso, est essentiel à la mise en œuvre de l'UNIDAP. Il renforce la coopération, la cohérence, la complémentarité et la coordination entre les acteurs humanitaires, de développement et de paix. Le Nexus HDP se veut un changement vers une approche intégrée, globale et durable de la gestion des crises et du développement, réduisant ainsi le nombre de personnes dépendantes de l'assistance humanitaire.
La collaboration avec les autorités nationales et les parties prenantes notamment, le secteur privé et la société civile, est un aspect fondamental pour une meilleure mise en œuvre de l'UNIDAP. À cet effet, un Comité mixte conjoint, composé de représentants du gouvernement et du système des Nations Unies, a été mis en place dès janvier 2023 pour assurer la pleine participation des deux parties et la mise en œuvre efficace de ce nouveau cadre de coopération.
Notons que le processus de planification de l'UNIDAP, qui a commencé depuis mars 2022, s’est déroulé en plusieurs étapes, passant par l’évaluation indépendante du cadre de coopération actuel, l’analyse commune pays, la planification conjointe avec le comité mixte système des Nations Unies-Gouvernement, ainsi que des consultations avec la société civile et les partenaires au développement.
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Communiqué de presse
04 mai 2023
Point de clarification des Nations Unies au Burkina Faso
Les Nations Unies au Burkina Faso tiennent à informer l’opinion publique que le nommé Achille Dodé n'est pas un employé des Nations Unies et que ses commentaires, exprimés lors de la conférence de presse, tenue le 28 avril 2023 à Ouagadougou, ne reflètent pas les opinions ou la position officielle de notre Organisation.
Le Système des Nations Unies reste attaché à ses principes fondamentaux d'impartialité et d'indépendance dans son action quotidienne au Burkina Faso.
Nous réitérons notre engagement à continuer de travailler avec le Burkina Faso et les partenaires internationaux pour renforcer la protection des civils, répondre aux défis humanitaires et de développement, promouvoir et protéger les droits humains, et soutenir les efforts vers une paix durable.
Conformément à notre mandat, nous continuerons à mettre en œuvre des initiatives locales, adaptées au contexte et appropriées pour apporter notre contribution à la résolution de la crise au Burkina Faso, tout en respectant à la fois les principes du droit international humanitaire et des droits de l'homme, ainsi que les valeurs universelles.
Pour plus d’informations, prière contacter :
Centre d’Information des Nations Unies (CINU) Burkina Faso, unic-ouagadougou@un.org
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Communiqué de presse
29 avril 2023
Les Nations Unies au Burkina Faso sont présentes à la Semaine Nationale de la Culture (SNC) Bobo 2023
(Ouagadougou, le 29 avril 2023) Le Système des Nations Unies, à travers ses différentes agences, fonds et programmes, soutient la 20e édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) 2023 qui se tiendra à Bobo-Dioulasso du 29 avril au 6 mai 2023, sous le thème « Diversité culturelle, ferment de l'unité nationale ». Ce thème reflète les valeurs humaines et culturelles de notre institution et s'inscrit dans le cadre de notre mandat.
C'est pourquoi les Nations Unies sont fières d'accompagner cette édition en apportant un soutien technique, matériel et financier d'une valeur estimée à plus de $103 000 dollars américains, soit plus de 61 millions de francs CFA.
Cet appui se traduit également par l'attribution de prix spéciaux dans la catégorie enfant, pour la cohésion sociale et la compétition de slam, l'animation de débats sur le thème de la culture comme moyen de réalisation de l'unité nationale et de la cohésion sociale, l'initiation des enfants et des jeunes aux différents métiers artistiques et aux forums sur la diversité culturelle pour leur inculquer les valeurs du vivre-ensemble. Elles participeront également à l'édition et à la production d'un livret-guide pour les jeunes intitulé « La culture : un moyen efficace contre l'incivisme et l'extrémisme violent ».
Le Système des Nations Unies félicite les autorités et le Comité national d'organisation qui ont fait un excellent travail pour la tenue de cette édition 2023 de la Semaine Nationale de la Culture. Les autorités et le comité national d'organisation s'engagent activement pour la réussite de cet événement culturel majeur dans le pays.
« Nous sommes fiers d'accompagner cet événement culturel dont l'impact positif dépassera les frontières du Burkina Faso et souhaitons une bonne fête à tous les participants et participantes » a déclaré M. Alain Akpadji, Coordonnateur résident des Nations Unies au Burkina Faso et Coordonnateur humanitaire, par interim.
Le Système des Nations Unies réitère son engagement et sa disponibilité à continuer à soutenir les autorités du gouvernement de transition dans la recherche d'une paix durable au Burkina Faso. Les Nations Unies soutiennent les actions visant à renforcer la confiance entre l'Etat et les populations, la gestion pacifique des conflits communautaires, la réconciliation nationale et la cohésion sociale. L'Organisation souligne l'importance de l'inclusion et de la participation de toutes les couches de la société, y compris les personnes déplacées internes, les migrants et les réfugiés, en tant qu'acteurs de la paix, tout en renforçant les mécanismes institutionnels et communautaires qui garantissent une coexistence harmonieuse entre toutes les communautés vivant au Burkina Faso.
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Communiqué de presse
04 avril 2023
Renforcement de la communication entre le Système des Nations Unies et le Gouvernement de Transition : le Coordonnateur Résident, M. Abdouraouf Gnon-Konde et le Ministre de la Communication, M. Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo discutent.
Le lundi 03 avril 2023, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire par intérim au Burkina Faso, M. Abdouraouf Gnon-Konde a été reçu en audience par le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, M. Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
L’objectif de cette rencontre stratégique vise à renforcer la communication entre le Système des Nations Unies et le Gouvernement de Transition, « fondée sur les principes de confiance, de transparence, de respect mutuel et d’empathie. »
« Les défis communicationnels à surmonter sont multiples d’où la nécessité pour les Nations Unies et le Gouvernement de Transition de mettre en place des mécanismes de partenariats stratégiques, de renforcement de la collaboration et de la coordination des actions sur le terrain », a soutenu M. Abdouraouf Gnon-Konde.
En 56 ans de présence au Burkina Faso, le Système des Nations Unies, à travers ses 33 agences, a enregistré des acquis considérables dans plusieurs secteurs dont la bonne gouvernance, la santé publique et communautaire, la préservation de la paix, la promotion des droits de l’homme et de l’égalité des sexes, l’éducation pour tous, la gestion des ressources naturelles, la lutte contre la désertification, le développement endogène, pour ne citer que ceux-là.
Cependant, l'ampleur des défis sécuritaire et humanitaire et l’ambition du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD) du gouvernement de Transition, sur lequel s’aligne le Plan intérimaire d’Action des Nations Unies (UNIDAP 2023-2025) en cours de finalisation et de validation, requièrent une nouvelle approche de collaboration qui reposera sur une mise en cohérence des actions humanitaires, de développement, de paix et sécurité dans la perspective de l’Agenda 2030.
« Au regard du contexte national, nous réitérons l’engagement des Nations Unies aux côtés des autorités de la Transition et du peuple burkinabè, dans la dynamique de paix et de développement socio-économique durables. Pour aligner tous les efforts de mise en œuvre de l’UNIDAP 2023-2025, il est nécessaire que le Système des Nations Unies travaille directement avec le ministère de la Communication, interlocuteur crédible et d’une importance stratégique, dans le partage de l’information et des connaissances, la vulgarisation de nos actions et le plaidoyer pour un changement de comportement à plusieurs niveaux », a affirmé M. Abdouraouf Gnon-Konde.
Le ministre de la communication a salué cette démarche communicationnelle du leadership du SNU : « le Gouvernement du Burkina Faso a, plus que jamais, besoin de l’accompagnement des Nations Unies. » Toutefois, le Porte-parole du Gouvernement, M. Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a manifesté son intérêt pour un partenariat durable sur des projets à fort impact socio-économique. « C’est un choix politique. Et nous invitons nos partenaires à s’inscrire dans cette dynamique. Je vois que nous avons une convergence de vue et sommes ouverts au dialogue. Je pense que cette rencontre est une belle occasion pour nous de dissiper les incompréhensions et de réfléchir ensemble sur les voies et moyens de travailler dans une synergie d’action. »
Au finish, les deux parties ont décidé de mener, dans un court et moyen termes, des projets en commun et des campagnes sur des sujets sensibles tels que les discours de haine et la désinformation. Par le canal de ce ministère stratégique, le Système des Nations Unies continuera ainsi à renforcer davantage ses relations avec le gouvernement de Transition et tous les départements ministériels impliqués dans la mise en œuvre de son mandat et qui jouent un rôle clé dans les actions de communication.
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Communiqué de presse
04 avril 2023
L'ONU et partenaires publient l’état des lieux des besoins humanitaires au Burkina Faso et lancent leur Plan de Réponse ciblée aux besoins prioritaires des plus vulnérables
(Ouagadougou, 4 avril 2023) : Deux documents publiés le 31 mars précisent et encadrent le soutien à la réponse nationale planifié par les partenaires humanitaires au Burkina Faso.
L’Aperçu des Besoins Humanitaires (HNO 2023) présente une évaluation des besoins humanitaires pour l’année 2023, et le Plan de Réponse (HRP 2023) est une priorisation des interventions humanitaires pour cadrer et suivre la réponse des Nations Unies et des partenaires au Burkina Faso.
Le HRP 2023 fait aussi appel aux bailleurs des fonds pour répondre aux besoins, avec un financement requis de 877 millions de dollars pour une assistance prioritaire selon les besoins et vulnérabilités des populations.
Selon le HNO 2023, les besoins des personnes affectées ont augmenté à la fois en termes de gravité et d’échelle géographique par rapport à 2022. Un Burkinabè sur 5, soit 4,7 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire, et environ une personne sur 10, soit 1,9 million de personnes se sont déplacées à l’intérieur du pays à la date du 31 décembre 2022.
« La situation humanitaire au Burkina Faso en 2023 est plus préoccupante que jamais. Ce plan est caractérisé par une priorisation très stricte, ciblant 3,1 millions de femmes, hommes, et enfants qui éprouvent des besoins aigus et urgents, » selon M. Abdouraouf Gnon-Kondé, Coordonnateur Humanitairea.i. au Burkina Faso.
« Rappelons-nous que la moitié de ceux en besoin d’aide humanitaire sont des enfants. Dans le respect des principes humanitaires, notre seul objectif est d’apporter une assistance aux populations civiles les plus vulnérables en fonction de leurs besoins partout où elles se retrouvent. »
Au regard des différentes situations de fragilité et des besoins croissants, la communauté humanitaire a décidé de prioriser ses interventions en 2023, ciblant 3,1 millions de personnes qui éprouvent des besoins aigus et urgents dans 127 communes, surtout les personnes qui vivent dans des zones difficiles d’accès.
En 2023 pour la première fois, le Gouvernement a développé un plan de réponse humanitaire national. Le HRP 2023 est complémentaire à ce plan national, et une coordination continue entre les autorités et la communauté humanitaire, pour une fourniture efficace et efficiente de l’aide humanitaire au Burkina Faso.
En dépit des grandes difficultés liées à l’accès humanitaire et les contraintes financières, la communauté humanitaire a pu apporter son assistance à plus de 2,2 millions de personnes en 2022, avec 338,5 millions de dollars en financements pour des activités de réponse humanitaire à travers le HRP 2022.
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