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20 décembre 2021
Une action urgente est nécessaire pour lutter contre l'augmentation dramatique du travail des enfants en Afrique
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20 décembre 2021
Consultation nationale au Burkina Faso pour des adolescents et des jeunes éduqués, en bonne santé et épanouis
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20 décembre 2021
Le Burkina Faso intensifie la vaccination contre la COVID -19
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Les objectifs de développement durable au Burkina Faso
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Burkina Faso:
Histoire
03 septembre 2021
Le PAM et l’UNICEF s’efforcent de réduire la malnutrition chez les enfants dans l'est du Burkina Faso
La Représentante de l’UNICEF au Burkina Faso, Sandra Lattouf, et le Représentant du PAM, Antoine Renard, accompagnés de l’Ambassadeur de France, Luc Hallade, viennent d’effectuer une visite à Fada N’Gourma, dans la région de l’Est.
La région de l’Est est la troisième région la plus touchée par l’insécurité alimentaire après le Centre-Nord et le Sahel et la quatrième région du pays où l’on enregistre le plus grand nombre de déplacés internes avec près de 78.533 déplacés à la date du 31 janvier 2021.
Cette situation entraîne une dégradation de l’état nutritionnel des enfants. Le taux de malnutrition aiguë globale a augmenté passant de 7,5% en 2019 à 8,9% en 2020, précise l’UNICEF dans un communiqué de presse publié jeudi.
La visite a permis de constater sur le terrain la situation des populations les plus vulnérables y compris les enfants, dans un contexte où le PAM et l’UNICEF accélèrent leurs opérations de réponse d’urgence, en appui aux institutions publiques burkinabè pour réduire les risques de crise alimentaire et nutritionnelle de grande ampleur.
La délégation a assisté à plusieurs activités de prévention et de lutte contre la malnutrition, menées conjointement dans un centre de santé et de promotion sociale ainsi qu’à la prise en charge d’enfants affectés par la malnutrition dans un centre de récupération et d’éducation nutritionnelle fonctionnant avec le soutien de l’UNICEF.
« La région de l’Est est particulièrement touchée par la violence armée qui provoque des déplacements de populations. Les enfants paient le plus lourd tribut de cette crise : ils sont privés d’écoles, privés de soins de santé et sévèrement touchés par la malnutrition », a déclaré Sandra Lattouf. « C’est pourquoi le PAM et l’UNICEF sont unis pour accélérer l’aide d’urgence et réduire la malnutrition ».
Une cantine scolaire soutenue par le PAM
La délégation a aussi visité une école publique dotée d’une cantine scolaire soutenue par le PAM. « Plusieurs de ces enfants ont passé des mois sans certitude de pouvoir un jour retourner à l’école », a déclaré Antoine Renard. « C’est réconfortant de les voir étudier et partager ce repas avec les enfants d’une communauté qui les a accueillis à bras ouverts ».
Les divers projets qui ont été visités illustrent les actions conjointes du PAM et l’UNICEF pour appuyer les services publics de base en matière d’éducation, d’accès à l’alimentation et aux produits nutritionnels au profit des populations les plus vulnérables du Burkina Faso en général, et dans la région de l’Est, en particulier, avec le soutien de leurs partenaires techniques et financiers, dont la France.
« On sait que c’est une région qui a besoin d’appui et où il faut agir pour rattraper les retards de développement structurels, visibles dans la région », a déclaré Luc Hallade. « J’espère que nous allons entraîner d’autres partenaires dans notre sillage ».
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Publication
09 décembre 2021
Rapport de situation au Burkina Faso au 30 nov. 2021
FAITS SAILLANTS
La situation sécuritaire au Burkina Faso reste tendue avec un pic de Déplacements forcés dans le Centre-Nord le 30 Novembre 2021.
A la date du 30 novembre, les autorités ont dénombré 30 197 nouveaux PDI forcées de fuir leur maison pour trouver refuge dans les centres urbains de la localité.
70% des PDI sont des enfants de moins de 18 ans.
Les partenaires sur place organisent une réponse rapide aux besoins multisectoriels (Abris, kits AME, Santé, Nutrition et eau) des populations affectées.
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Publication
03 septembre 2021
Plan de réponse humanitaire 2021 (janvier 2021)
Le Burkina Faso est confronté à une crise sévère et multiforme due à l'impact sur la population civile du conflit et des violences liés aux activités croissantes des groupes armés et aux tensions intercommunautaires posant de considérables risques de sécurité. La crise est aussi liée aux catastrophes naturelles et aux aléas du changement climatique résultant en une insécurité alimentaire et nutritionnelle, et à la COVID-19. Entre février 2017 et octobre 2020, plus de 1 043 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile pour trouver refuge dans d’autres communes. En addition, plus de deux millions de personnes des communautés non déplacées sont durement touchées par la dégradation de leurs conditions de vie, ce qui les a rendus dépendants de l’aide humanitaire. L’évaluation des besoins humanitaires a noté que sur les 3,5 millions de personnes dans le besoin, 1,3 millions de personnes sont en situation de besoins de survie et 2,9 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire. 2.5 millions de personnes n’ont pas accès aux services de santé et approximativement 813 000 sont privés d’éducation. En plus, le Burkina fournit l’asile à 19 000 réfugiés maliens.
Jusqu’au 7 février 2021, il y a eu 11 227 cas confirmés de COVID-19 avec 134 décès. Toutes les 13 régions du pays ont déjà été touchées par la COVID-19 et les régions du Centre et des Hauts-Bassins restent les plus touchées par l'épidémie avec plus de 50% de cas enregistrés. Les effets de la pandémie ont exacerbé les vulnérabilités préexistantes et la gravité des besoins humanitaires en vue de l’effet de la crise pandémique sur l'économie.
Une réponse multisectorielle portant sur la fourniture de services de base intersectoriels sera nécessaire pour répondre aux besoins des populations vulnérables. Pour assurer une réponse centrée sur les vulnérabilités à l’intérieur des besoins humanitaires, les acteurs ont procédé à un ciblage géographique vers les populations qui sont les plus dans le besoin. Un alignement des financements humanitaires-développement-cohésion sociale sera assuré par une convergence stratégique et une complémentarité opérationnelle dans la priorisation. Donc, les acteurs ont défini ensemble plusieurs indicateurs, en relation de la sécurité alimentaire, de l’accès aux services de santé, de l’éducation, de l’eau, etc. Pour répondre aux besoins les plus urgents des 2,9 millions de personnes ciblées, 607,9 millions de dollars seront nécessaires en 2021. Dans les six régions du Burkina les plus touchées par les conséquences de l’insécurité, les organisations humanitaires continuent à assurer directement ou indirectement leur présence. En préparation du plan de réponse humanitaire 2021, 67 organisations humanitaires, dont des entités des Nations Unies, et plus d’une quarantaine d’ONG Nationales et Internationales ont soumis des projets. La réponse de la communauté internationale au niveau sectoriel sera coordonnée par neuf Clusters.
Le Gouvernement du Burkina Faso, qui est le premier répondant à la crise humanitaire, continuera à renforcer sa réponse aux niveaux stratégique et opérationnel en collaboration avec tous les acteurs.
Une réponse multisectorielle portant sur la fourniture de services de base intersectoriels sera nécessaire pour répondre aux besoins des populations vulnérables. Pour assurer une réponse centrée sur les vulnérabilités à l’intérieur des besoins humanitaires, les acteurs ont procédé à un ciblage géographique vers les populations qui sont les plus dans le besoin. Un alignement des financements humanitaires-développement-cohésion sociale sera assuré par une convergence stratégique et une complémentarité opérationnelle dans la priorisation. Donc, les acteurs ont défini ensemble plusieurs indicateurs, en relation de la sécurité alimentaire, de l’accès aux services de santé, de l’éducation, de l’eau, etc. Pour répondre aux besoins les plus urgents des 2,9 millions de personnes ciblées, 607,9 millions de dollars seront nécessaires en 2021. Dans les six régions du Burkina les plus touchées par les conséquences de l’insécurité, les organisations humanitaires continuent à assurer directement ou indirectement leur présence. En préparation du plan de réponse humanitaire 2021, 67 organisations humanitaires, dont des entités des Nations Unies, et plus d’une quarantaine d’ONG Nationales et Internationales ont soumis des projets. La réponse de la communauté internationale au niveau sectoriel sera coordonnée par neuf Clusters.
Le Gouvernement du Burkina Faso, qui est le premier répondant à la crise humanitaire, continuera à renforcer sa réponse aux niveaux stratégique et opérationnel en collaboration avec tous les acteurs.
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Publication
09 décembre 2021
Crise du Sahel : Aperçu des Besoins Humanitaires et Financiers (avril 2021)
La situation humanitaire au Sahel s’aggrave rapidement et de manière significative
La pauvreté endémique, le changement climatique, la violence, l’insécurité alimentaire chronique et la malnutrition continuent d’entraîner des niveaux de vulnérabilité extrêmes. Le contexte devient de plus en plus instable et sujet à des chocs et des risques naturels, mettant des millions de personnes en danger. Dans les régions touchées par des conflits, les civils sont confrontés à une crise de protection de plus en plus dramatique. Des millions de personnes ont dû fuir leur foyer. L’insécurité et la violence menacent les vies et les moyens de subsistance, multiplient les violations des droits de l’homme et mettent en péril la cohésion sociale. Les femmes et les filles courent un risque accru de violence sexuelle et basée sur le genre. L’insécurité limite également l’accès humanitaire, privant les communautés d’une assistance essentielle et exposant les travailleurs humanitaires à des risques accrus. Dans toute la région, la COVID-19 aggrave encore les besoins aigus.
En 2021, près de 29 millions de Sahéliens auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’il y a un an. Six pays - le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad - ont élaboré des plans de réponse pour 2021, nécessitant un total de 3,7 milliards de dollars. LA VIOLENCE DÉVASTE LES COMMUNAUTÉS RURALES Le conflit au Sahel s’est aggravé et étendu à de nouvelles zones, ce qui en fait la cause principale des besoins. Tant dans le Sahel central que dans le bassin du lac Tchad, la violence ne montre aucun signe d’apaisement : les incidents sécuritaires, les attaques et les enlèvements sont une réalité quotidienne pour des millions de civils. Ils sont pris en étau entre les groupes armés, la violence intercommunautaire et les opérations militaires qui ont un impact sévère sur leur accès aux services sociaux de base, aux moyens de subsistance et à l’assistance, générant des besoins à court et à long terme.
Les tendances pluriannuelles montrent une détérioration spectaculaire. De 2015 à 2020, le nombre d’attaques violentes a été multiplié par huit dans le Sahel central et triplé dans le bassin du lac Tchad.
L’insécurité s’étend et s’aggrave dans la zone transfrontalière entre le Burkina Faso et le Bénin, le nord-ouest du Nigeria et Maradi, au Niger. Les communautés touchées dans les zones rurales reculées sont déjà confrontées à des vulnérabilités élevées et à des besoins chroniques. Exposées à la violence et à l’insécurité, elles glissent rapidement vers une crise profonde. DES VIES ET DES MOYENS DE SUBSISTANCE DÉRACINÉS Les services de base vitaux, tels que l’éducation et la santé, sont gravement touchés. Près de 5 000 écoles sont fermées dans les zones touchées au Burkina Faso, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, dans la province du Lac au Tchad, dans les régions du nord-est du Nigeria, au Niger et au Mali, privant ainsi des centaines de milliers d’enfants d’éducation et les exposant au risque d’exploitation et d’abus. Des millions de personnes n’ont pas accès aux soins médicaux. Dans tout le Sahel central, 137 centres de santé sont fermés en raison de l’insécurité, et la plupart de ceux qui sont encore ouverts ne sont pas pleinement opérationnels. Cette situation affecte particulièrement les femmes et les filles en âge de procréer, qui constituent plus de la moitié de la population touchée. À mesure que la crise s’aggrave, de plus en plus de populations sont contraintes de fuir leur foyer en quête de sécurité. Au Burkina Faso, où la crise de déplacement connaît la croissance la plus rapide du monde, plus d’un million de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer depuis 2019. Dans le Sahel central, le nombre de personnes déplacées a été multiplié par cinq en un an. Dans le bassin du lac Tchad, le nombre de personnes déplacées n’a cessé d’augmenter depuis 2018, et a doublé dans la province du Lac au Tchad en 2020.
En 2021, près de 29 millions de Sahéliens auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’il y a un an. Six pays - le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad - ont élaboré des plans de réponse pour 2021, nécessitant un total de 3,7 milliards de dollars. LA VIOLENCE DÉVASTE LES COMMUNAUTÉS RURALES Le conflit au Sahel s’est aggravé et étendu à de nouvelles zones, ce qui en fait la cause principale des besoins. Tant dans le Sahel central que dans le bassin du lac Tchad, la violence ne montre aucun signe d’apaisement : les incidents sécuritaires, les attaques et les enlèvements sont une réalité quotidienne pour des millions de civils. Ils sont pris en étau entre les groupes armés, la violence intercommunautaire et les opérations militaires qui ont un impact sévère sur leur accès aux services sociaux de base, aux moyens de subsistance et à l’assistance, générant des besoins à court et à long terme.
Les tendances pluriannuelles montrent une détérioration spectaculaire. De 2015 à 2020, le nombre d’attaques violentes a été multiplié par huit dans le Sahel central et triplé dans le bassin du lac Tchad.
L’insécurité s’étend et s’aggrave dans la zone transfrontalière entre le Burkina Faso et le Bénin, le nord-ouest du Nigeria et Maradi, au Niger. Les communautés touchées dans les zones rurales reculées sont déjà confrontées à des vulnérabilités élevées et à des besoins chroniques. Exposées à la violence et à l’insécurité, elles glissent rapidement vers une crise profonde. DES VIES ET DES MOYENS DE SUBSISTANCE DÉRACINÉS Les services de base vitaux, tels que l’éducation et la santé, sont gravement touchés. Près de 5 000 écoles sont fermées dans les zones touchées au Burkina Faso, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, dans la province du Lac au Tchad, dans les régions du nord-est du Nigeria, au Niger et au Mali, privant ainsi des centaines de milliers d’enfants d’éducation et les exposant au risque d’exploitation et d’abus. Des millions de personnes n’ont pas accès aux soins médicaux. Dans tout le Sahel central, 137 centres de santé sont fermés en raison de l’insécurité, et la plupart de ceux qui sont encore ouverts ne sont pas pleinement opérationnels. Cette situation affecte particulièrement les femmes et les filles en âge de procréer, qui constituent plus de la moitié de la population touchée. À mesure que la crise s’aggrave, de plus en plus de populations sont contraintes de fuir leur foyer en quête de sécurité. Au Burkina Faso, où la crise de déplacement connaît la croissance la plus rapide du monde, plus d’un million de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer depuis 2019. Dans le Sahel central, le nombre de personnes déplacées a été multiplié par cinq en un an. Dans le bassin du lac Tchad, le nombre de personnes déplacées n’a cessé d’augmenter depuis 2018, et a doublé dans la province du Lac au Tchad en 2020.
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Publication
09 décembre 2021
Burkina Faso : Aperçu de la situation humanitaire (Au 31 Juillet 2021)
Le Burkina Faso compte à la date du 31 juillet 2021, 1 368 164 personnes déplacées internes (PDI) soit une augmentation de 4,10 % par rapport au mois de juin. La région du Sahel continue d’accueillir le plus grand nombre de PDI avec 36 % des PDI, soit un nombre total de 493 187.
Ce nombre de PDI reste croissant du fait de la recrudescence des activités des groupes armés non-étatiques. Les incidents sécuritaires entrainent régulièrement de nouveaux déplacements et donc des besoins d’assistance humanitaire grandissants. Ce fut par exemple le cas dans la commune de Madjoari (Région de l’Est) où, au cours du mois de juillet, près de 85% de la population, soit 12 000 sur 14 000 habitants, ont été déplacés suite à un ultimatum donné par des groupes armés non étatiques de quitter la localité sous peine de représailles. Ces personnes se sont réfugiées dans La commune de Fada N’Gourma, chef-lieu de la région, et d’autres communes comme Pama et Nadiagou. Les mécanismes de réponse rapide ont permis de fournir à plus de 2000 ménages déplacés une aide alimentaire en nature ou sous forme de transferts monétaires. Cependant de nombreux besoins restent encore non couverts, notamment en raison de difficultés d’accès à d’autres communes d’accueil telles que Logobou.
Face à ces nouveaux déplacements, qui viennent encore accroitre les besoins humanitaires, les financements restent insuffisants. En effet à la date du 31 juillet 2021, seulement 125,2 millions USD (20,6 %) ont été mobilisés sur les 607,8 millions USD requis par le HRP.
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Histoire
20 décembre 2021
Le Burkina Faso intensifie la vaccination contre la COVID -19
20 décembre 2021
Le Burkina Faso lance une campagne intensive de vaccination contre la COVID- 19. L’objectif de cette campagne atteindre 10% de la population âgée de 18 ans et plus d’ici fin décembre 2021. Le lancement a été présidé par le ministre de la santé, de l’hygiène publique et du Bien-être, en présence des partenaires techniques et financiers et de nombreux invités. La présente campagne concerne quatre Régions du pays : le Centre, le Centre Ouest, les Hauts Bassins, le Sud-Ouest, considérés comme l’épicentre de la maladie.
« Je viens me faire vacciner, parce que je vois que la Covid 19 est entrain de prendre de l’ampleur dans notre pays. Je viens me faire vacciner pour me protéger, protéger ma famille et aussi les autres. Avant je ne voulais pas me faire vacciner. Mais maintenant, je n’ai plus peur. Récemment, un membre de ma famille a souffert de la Covid 19 et malheureusement est décédé. Il n’était pas vacciné. Je pense aujourd’hui, avec un peu de recul, que s’il était vacciné, qu’il aurait survécu. Cela m’a beaucoup affecté. Je me suis dit qu’il faut que je fasse le vaccin. La campagne de vaccination me donne l’opportunité de me faire vacciner contre la maladie et je suis contente de pouvoir le faire ce matin », nous a confié Mariam Ouedraogo, résidente de la Région du Centre venue recevoir sa première dose de vaccin contre la Covid 19.
En effet, depuis l’introduction du vaccin contre la Covid 19, le 2 juin 2021 au Burkina Faso, seulement 4,5 % de la population âgée de 18 ans et plus est vaccinée à ce jour, selon les statistiques nationales. Durant la période de septembre à novembre 2021, 300 cas de forme grave de Covid 19 ont été enregistrés avec une centaine de décès. En vue de réduire les effets néfastes de cette maladie, le Ministère de la santé, en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers organise du 14 au 23 décembre 2021 une campagne intensive de vaccination en stratégie avancée, l’objectif visé étant d’atteindre 1.700.000 personnes. Les cibles concernées sont les personnes âgées de 18 ans et plus, particulièrement, celles vivant avec des comorbidités, les femmes enceintes et allaitantes. Quatre types de vaccin contre la Covid 19 sont disponibles à ce jour au Burkina Faso. Ce sont Johnson & Johnson, Sinopharm, Sinovac et Pfizer et deux millions de doses ont été mobilisées pour couvrir les besoins en vaccin.
Selon Le Ministre de la santé, de l’Hygiène publique et du Bien-être, le professeur Charlemagne Ouedraogo, le pays ne connait pas de problème de rupture de stocks vaccins. Aussi, il invite les populations à se faire vacciner et les rassure que le vaccin est « Sûr et efficace ». « C’est un vaccin qui permet de ne pas développer les formes graves de COVID-19 et qui permet de ne pas endeuiller nos familles », a-t-il insisté.
Ce 15 décembre 2021, le Chef de file des partenaires techniques et financier du secteur de la santé, Dr Alimata J. DIARRA-NAMA, accompagné des représentants de l’Unicef, de Africa CDC, et de l’Union européenne ont effectué une visite de terrain dans deux centres de vaccination à Ouagadougou. L’Objectif de cette visite est d’apprécier le déroulement de la campagne et d’encourager les acteurs de la vaccination. Ce fut aussi l’occasion pour ces Représentants d’échanger avec des personnes venues se faire vacciner, de leur donner des informations sur les différents types de vaccins existants au Burkina Faso et les féliciter pour leur engagement en faveur de la vaccination contre la Covid -19, dans un contexte marqué au plan international par l’émergence de certains variants.
Pour de plus amples informations ou pour demander des interviews, veuillez contacter :
Dr Drabo Salimata
Chargé de programme PEV de routine
Email : drabos@who.int
Tél : 00226 70 37 49 58
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Histoire
20 décembre 2021
Une action urgente est nécessaire pour lutter contre l'augmentation dramatique du travail des enfants en Afrique
Selon les dernières estimations mondiales, un enfant africain sur cinq est victime du travail des enfants, soit plus que dans tout le reste du monde. Il faut agir pour éliminer le travail des enfants en Afrique et dans le monde d'ici 2025.
par Cynthia Samuel-Olonjuwon,Sous-directrice générale et directrice régionale pour l'Afrique, Organisation internationale du travail
Les enfants qui travaillent endurent de longues heures de travail – parfois plus de 12 heures par jour – avec peu de nourriture et peu de temps pour se reposer. Dans le secteur minier, les enfants travailleurs n'ont d'autre choix que de vivre près des sites miniers, dans des camps de fortune, où ils sont exposés à des produits chimiques toxiques, à des conditions insalubres et à des maladies.
Dans l'agriculture, des enfants de cinq ans à peine endurent des heures de travail, utilisent des outils dangereux, comme des machettes, sont exposés aux pesticides ou portent de lourdes charges sur leur dos. Ces conditions sont inacceptables et, malheureusement, les enfants d'Afrique sont plus susceptibles d'être victime du travail des enfants.
Selon le rapport Travail des enfants : Estimations mondiales 2020, tendances et le chemin à suivre, un rapport publié par l'Organisation internationale du travail (OIT) et l'UNICEF, 40 millions de filles et 52 millions de garçons étaient victime du travail des enfants sur le continent africain au début de 2020, soit une augmentation de 20 millions d'enfants au cours des quatre dernières années. Cela signifie qu'il y a désormais plus d'enfants qui travaillent en Afrique que dans le tout le reste du monde. Un enfant africain sur cinq est engagé dans le travail des enfants, dont plus de 80 % dans l'agriculture, pour ou aux côtés de membres de la famille.
Malgré des progrès antérieurs, le rapport montre une augmentation spectaculaire du travail des enfants en Afrique depuis 2016. Si des mesures urgentes ne sont pas prises, et rapidement, des millions d'enfants supplémentaires risquent toujours d'être poussés vers le travail des enfants, en raison de la pandémie de COVID-19.
« Rien ne justifie le travail des enfants au 21ème siècle. Il constitue une violation des droits des enfants : le droit de jouer ; le droit d'aller à l'école ; le droit à la santé ; le droit d'avoir une enfance protégée, tel qu'établi dans les conventions n° 138 et 182 de l'OIT. Et bien sûr dans la Convention des Nations Unies sur les droits de l'enfant », a déclaré Guy Ryder, directeur général de l'OIT.
Pourquoi les chiffres sont-ils si élevés en Afrique ? Il n'y a pas d'explication simple. Les faits ont montré que les moteurs du travail des enfants sur le continent sont multiples et interconnectés.
La pauvreté est le principal moteur du travail des enfants et les inégalités restent durablement élevées dans de nombreux pays africains. En termes de pauvreté des travailleurs, et selon les dernières estimations de l'OIT, près de 154 millions de personnes, soit plus de 34% des Africains en âge de travailler, ont souffert d'une extrême pauvreté des travailleurs en 2020, gagnant moins de 1,90 dollar US par jour.[1] Les parents et les familles qui peinent à joindre les deux bouts enrôlent souvent leurs propres enfants dans le travail, car ils n'ont pas les moyens de les envoyer à l'école. La crise du COVID-19 a inversé les progrès réalisés dans la réduction de la pauvreté en Afrique. En 2020, on estime que l'extrême pauvreté des travailleurs atteindra 34 %, contre 31,8 % un an plus tôt[2].
L'Afrique est également le continent le plus jeune. La croissance rapide de la population a exercé une pression énorme sur la capacité de la région à étendre l'accès à l'éducation et la protection sociale – malgré un engagement fort à dépenser dans ces deux domaines. Les progrès en matière de création d'emplois décents pour les adultes et de réduction du travail des enfants se sont également ralentis.
Le travail des enfants est fréquent dans l'économie informelle, qui se caractérise par des revenus plus faibles et moins réguliers, des conditions de travail inadéquates et dangereuses, des emplois précaires et l'exclusion des régimes de sécurité sociale - autant d'éléments qui peuvent contribuer à rendre une famille dépendante du travail des enfants. L'informalité reste un défi dans toutes les régions, mais plus encore en Afrique, où 86% des emplois africains relèvent de l'économie informelle – plus que dans toute autre région. [3]
Il est prouvé qu'une protection sociale accrue, l'accès à une éducation de qualité gratuite, les soins de santé, l'accès à des possibilités d'emploi décent pour les adultes et l'accès aux services de base créent un environnement favorable qui réduit la vulnérabilité des ménages au travail des enfants.
Enfin, il existe une corrélation entre le travail des enfants et la fragilité. La plupart des pays en situation de fragilité et de conflit sont situés en Afrique ; un quart des pays d'Afrique subsaharienne ont été définis comme étant dans de telles situations chaque année entre 2015 et 2020. En outre, 39 % des réfugiés, demandeurs d'asile, rapatriés, apatrides et personnes déplacées dans le monde vivent en Afrique subsaharienne.
La situation est désastreuse, mais pas irréversible. Ce n'est qu'avec une action urgente, coordonnée et à grande échelle que les tendances du travail des enfants pourront s'améliorer.
À cette fin, l'OIT a lancé une stratégie ambitieuse afin d’accélérer la protection sociale en Afrique, qui préconise une augmentation des dépenses de protection sociale et d'autres mesures pour que la couverture en Afrique atteigne 40 % d'ici 2025. La stratégie régionale de protection sociale pour l'Afrique, 2021-2025, est un cadre d'accélération de la couverture de la protection sociale pour atteindre les ODD et appelle à des politiques centrées sur les personnes, en mettant l'accent sur la redistribution des revenus pour lutter contre les inégalités croissantes qui ont été amplifiées par la pandémie de COVID-19.
L'OIT et l'UNICEF demandent également l'accès universel à une éducation gratuite de qualité, un travail décent pour les adultes et les jeunes en âge légal de travailler, un regain d'intérêt pour la lutte contre le travail des enfants dans l'agriculture, de meilleures lois pour protéger les enfants, une application efficace et des systèmes complets de protection des enfants.
2021 est l'Année internationale pour l'élimination du travail des enfants. Cette année, l'OIT et l'Union africaine ont organisé conjointement des consultations régionales pour l'Afrique afin de donner aux États Membres et à toutes les autres parties prenantes l'occasion d'examiner les défis et les actions concrètes nécessaires à l'élimination du travail des enfants dans la région. Ce forum est également l'occasion de définir les priorités pour le continent avant la Vème Conférence mondiale sur le travail des enfants, qui se tiendra, pour la première fois en Afrique, en mai 2022.
Sans une action urgente et coordonnée, l'Afrique ne sera pas sur la bonne voie pour atteindre la cible 8.7 des Objectifs de développement durable, qui engage tous les États membres des Nations unies à prendre des mesures urgentes pour éradiquer le travail forcé, l'esclavage moderne et les pires formes de travail des enfants. Sans une action accélérée et stratégique, telle que décrite dans le Plan d'action décennal de l'Union africaine pour l'éradication du travail des enfants, du travail forcé, de la traite des êtres humains et de l'esclavage moderne (2020-2030), près de 105 millions d'enfants, rien qu'en Afrique, seront soumis au travail des enfants en 2025. Nous ne pouvons tout simplement pas rester sans rien faire et laisser cela se produire.
Selon les mots de l'ancien enfant travailleur et activiste Dibou Faye du Sénégal : « Le travail des enfants détruit les rêves, étouffe les talents et accroît la pauvreté. »
Nous devons tous faire notre part pour mettre fin au travail des enfants et assurer un meilleur avenir aux enfants d'Afrique.
[1] Organisation internationale du travail. (2021). Perspectives sociales et de l'emploi dans le monde 2021 : Tendances 2021. Bureau international du travail, Genève.
[2] Ibid
[3] Organisation internationale du travail. (2018). Les femmes et les hommes dans l'économie informelle :Un tableau statistique. Bureau international du travail, Genève.
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Histoire
20 décembre 2021
Consultation nationale au Burkina Faso pour des adolescents et des jeunes éduqués, en bonne santé et épanouis
Le 25 novembre 2021 a marqué le lancement de la consultation nationale des parties prenantes du Burkina Faso pour des jeunes éduqués, en bonne santé et épanouis. Les deux jours de consultation ont rassemblé des participants des structures publiques, des organisations de la société civile, des coutumiers et religieux, et des partenaires techniques et financiers du système éducatif et de la santé. Ensemble, les participants ont échangé sur la situation des adolescents et jeunes, afin d’identifier comment les doter de connaissances, d’attitudes et de compétences qui, associées à des services, amélioreront leur santé, leur bien-être et leur autonomie.
Il est temps de briser les tabous et d’instaurer un dialogue parents-enfants sur la santé de la reproduction. Samiratou Ouya, lycéenne
Les jeunes, qui représentent plus de 64% de la population de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC), étaient au cœur du débat pour faire entendre leur voix sur les défis considérables auxquels ils sont confrontés. Au Burkina Faso, 1 jeune fille sur 3 accouche à l’âge de 18 ans et 1 sur 7 est mariée à 14 ans ou moins, ce qui entraine de lourdes conséquences sur leur santé, leur scolarité et leur emploi. Malgré un risque élevé de contracter le VIH, seuls 28% des garçons et 21% des filles âgés de 15 à 19 ans possèdent de bonnes connaissances sur la prévention du VIH. Le Burkina Faso est aussi l’un des pays de l’AOC qui recense le plus de mutilations génitales féminines (MGF), avec plus de la moitié des femmes ayant subi des MGF. « A cela s’ajoutent les actes de violences basées sur le genre (VGB) et l’état embryonnaire de la santé sexuelle en milieu scolaire », a déclaré Mme Fatoumata BENON YATASSAY, gouverneure du Plateau central et représentante du ministre en charge de l’éducation nationale, avant d’affirmer que « ces consultations constituent la pierre angulaire pour continuer le travail en faveur d'une jeunesse épanouie en matière de santé sexuelle et reproductive ».
La consultation a permis aux différentes parties prenantes d’examiner et de valider ces données, et de proposer 20 recommandations pour répondre aux besoins des adolescents et des jeunes par des programmes d’éducation à la vie familiale de qualité, et par des services de santé sexuelle et reproductive, de prévention des VBG et de protection au niveau national. Les participants ont également formulé 13 messages clés pour un engagement régional de haut niveau. Enfin, ils ont élaboré une feuille de route pour l’opérationnalisation effective des recommandations, en précisant comment les parties prenantes doivent s’impliquer dans le processus d'engagement.
Face aux grossesses précoces et non désirées, aux mariages d’enfants, aux violences basées sur le genre, les jeunes filles doivent être éduquées. Cette éducation doit impérativement intégrer les valeurs sociales et culturelles positives pour un épanouissement réel de ces dernières.Le Baloum Naba de Tampoui
Mais comment concilier les programmes d’éducation à la vie familiale et les services de santé sexuelle et reproductive pour une réponse intégrée plus efficace, sans que l’école ne soit vue comme un lieu de dépravation des mœurs ? Pour répondre à ce défi, les participants ont bien noté de s’accorder sur un programme commun intégré, reposant sur l’accompagnement et les contributions de l’ensemble des parties prenantes. Le programme devra s'appuyer sur les principes d'une éducation de qualité, scientifiquement exacte, adaptée à l'âge, l'intégrée dans les programmes nationaux, respectant les droits de l'homme, culturellement pertinente et adaptée au contexte.
Cette rencontre a été organisée sous la coprésidence des ministères en charge de l’éducation nationale et de la santé, avec le soutien de l'UNESCO, l'UNFPA, Plan international, EQUIPOP, des réseaux de jeunes et des organisations de la société civile, dans le cadre d’un processus régional qui contribuera à améliorer les résultats des adolescents et des jeunes en matière de santé et d'éducation de façon holistique. La consultation nationale a été enrichie par la présence de Mme Fatoumata BENON YATASSAY, gouverneure du Plateau central et représentante le ministre en charge de l’éducation nationale et du système de la santé, Dr Euphrasie ADJAMI BARRYST, représentant du Ministère de la Santé, M. Rasmani OUEDRAOGO, chargé de mission au sein du cabinet du ministre en charge de l’éducation nationale, M. Pascal Compaoré, maire de la commune de Ziniaré, M. Yaouba KAÏGAMA, représentant résident de l’ONG Plan International, ainsi que des représentants des PTF.
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Histoire
02 décembre 2021
Transferts monétaires au profit des 32 590 ménages vulnérables
L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) avec l’appui de ses partenaires de ressources accompagnent le Gouvernement du Burkina Faso dans son programme de renforcement des moyens d’existence des populations dans le besoin, à travers des transferts monétaires d’une valeur totale de 3.267.152.000 FCFA au profit de 32.590 ménages dans les 13 Régions du Burkina Faso pour la période de soudure et de relèvement allant de Juillet à Décembre 2021.
La FAO avec l’appui financier de ses partenaires accompagne le Gouvernement du Burkina Faso dans son programme de renforcement des moyens d’existence des populations affectées par les chocs climatique, sécuritaire et sanitaire à travers des transferts monétaires. Etabli sur six mois allant de juillet à décembre 2021, ce programme touchera toutes les 13 Régions du pays et permettra de venir en aide aux populations vulnérables particulièrement celles des régions de la Boucle du Mouhoun, de l’Est, du Centre Nord, du Nord et du Sahel durement éprouvées par la crise sécuritaire depuis janvier 2016, avec des besoins humanitaires croissants et des défis substantiels à relever.
En effet, à la date du 31 Août 2021 le nombre de déplacés internes selon le SP-CONASUR s’élève à 1 423 378 personnes dont plus de 80% de femmes et d’enfants. En plus des attaques récurrentes des groupes armés non identifiés, le Burkina Faso est touché par la pandémie à coronavirus (COVID-19) depuis le 9 mars 2020 avec 15.281 cas confirmés dont 9.613 hommes, 5.668 femmes et 234 décès à la date de 11 Novembre 2021 selon le Ministère de la Santé. Cette situation vient aggraver les conséquences des effets néfastes du changement climatique sur les populations notamment celles vulnérables.
Au regard de la situation et en réponse à l’appel du Gouvernement, la FAO avec l’appui de ses partenaires a mis en place des actions d’assistance basées sur les transferts monétaires d’une valeur totale de 3.267.152.000 FCFA soit 5.921.607 USD au profit de 228 130 personnes identifiées dans 32 590 ménages dont 72 947 personnes déplacées internes (PDIs) et environ 30% de femmes cheffes de ménages. Ces actions permettront de : (i) répondre aux besoins de base d’urgence à l’endroit de 3 000 bénéficiaires, (ii) améliorer la protection des moyens d’existence de 21 297 bénéficiaires durant la période de soudure, (iii) mettre en place des Activités Génératrices de Revenus (AGR) pour 2 450 bénéficiaires, (iv) récupérer des terres, aménager des bas-fonds et réhabiliter des ouvrages au profit 6 793 bénéficiaires et, (v) appuyer le relèvement économique des acteurs de l’élevage au profit de 3 450 bénéficiaires.
Au titre de l’année 2021, ce programme d’assistance basé sur les transferts monétaires est le fruit d’une collaboration entre la FAO et un pool de sept (07) partenaires de ressources dont la Coopération Suédoise avec un montant de financement de 1.393.562.000 FCFA, la Banque Mondiale avec un de financement de 1.352.500.000, la Belgique à travers le PAM avec 140 000 000 FCFA, l’Union Européenne avec un financement de 136.205.000 FCFA, le CERF avec le montant de 135.065.000 FCFA, le G5 Sahel pour un montant de 73 500 000 FCFA et la France pour un montant de 36.320.000 FCFA. Les transferts monétaires sont inscrits dans plusieurs projets dont les objectifs concourent au renforcement des moyens de subsistance et à la résilience des populations vulnérables.
Ce programme d’assistance basé sur les transferts monétaires, selon Dauda SAU, Représentant de la FAO au Burkina Faso, permettra de répondre aux besoins de base des populations vulnérables et de protéger leur moyens d’existence tout en préservant leur dignité durant ces périodes difficiles.
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Histoire
02 décembre 2021
Biennale of Luanda 2021-Pavillon Burkina Faso
A propos des activités de l'UNESCO au Burkina Faso
Les actions du secteur Culture de l’UNESCO Dakar se sont concentrées sur la protection du patrimoine culturel, allant des sites de patrimoine mondial jusqu’aux collections des musées. Malgré les défis liés à la pandémie la dégradation du contexte sécuritaire et humanitaire, des résultats probants ont été atteints. Ils permettent de concrétiser l’approche stratégique thématique pour accompagner de manière efficace les efforts nationaux pour la mise en œuvre effective des Conventions de l’UNESCO.
DSCPM/MCAT
De plus, l’accent a été mis sur la valorisation et la protection de la diversité des expressions culturelles avec un focus sur la reconnaissance et soutien aux femmes dans les industries culturelles et créatives, qui représente, à travers l’Axe 4 du Référentiel national de développement 2021-2025, un secteur à fort potentiel de développement.
Site du Ministère de la Culture des Arts et du Tourisme
DSCPM/MCAT
Découvrez les ruines de loropeni
La propriété de 11130 m2, la première à être inscrite dans le pays, avec ses imposants murs de pierre, est la mieux conservée des dix forteresses de la région de Lobi et fait partie d'un groupe plus vaste de 100 enceintes de pierre qui témoignent de la puissance du commerce transsaharien de l'or. Situées près des frontières de la Côte d'Ivoire, du Ghana et du Togo, les ruines se sont récemment avérées avoir au moins 1 000 ans.
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UNESCO
Campagne numérique
Lisez la brochure ici
UNESCO
Campagne ‘Où sont les femmes ?’
Le mouvement lancé et porté par l’UNESCO lors de l’édition 2019 du FESPACO, ‘Où sont les femmes ?’, en soutien aux femmes dans l’industrie du cinéma, a fait des échos bien au délà du festival, marquant les débuts d’une nouvelle ère pour le cinéma africain.
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UNESCO
La campagne en ligne #ArtistesBFcontreCovid19
La campagne en ligne #ArtistesBFcontreCovid19 a été lancée en janvier 2021 par la Commission nationale burkinabé pour l’UNESCO. La campagne a engagé trois artistes, Philomaine Nanema, Don Sharp de Batoro et Pam Luster, pour envoyer des messages clés de plaidoyer pour aider à lutter contre la COVID-19 dans le pays.
Lisez la brochure #ArtistesBFContreCovid19
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Pexels / Dazzle Jam
#ArtistesBFcontreCovid19 | Vidéos
Vidéo Philomène
Vidéo Pam Luster
Vidéo Donsharp de Batoro
Célébration de la journée mondiale du patrimoine africain (5 mai 2017) au Burkina Faso
Publication qui présente la célébration de cette journée visant à sensibiliser le monde entier et à mobiliser une coopération renforcée pour la sauvegarde du patrimoine africain. A cette occasion, l’historique site des Ruines de Loropéni a accueilli du 26 avril au 5 mai 2017 60 jeunes en provenance de différents pays d’Afrique francophone qui ont échangé sur leur patrimoine.
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UNESCO
Renforcement du cadre légal de protection des biens culturels en cas de conflit armé
Article sur l’adoption du plan action incluant l’élaboration d’un avant-projet de loi portant protection des biens culturels en cas de conflit armé et inscription prochaine de 5/11 biens sur la Liste de protections renforcé.
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UNESCO
Sur la protection du patrimoine culturel
Projet de sauvegarde des collections des musées du Burkina Faso en zone de conf…
Stop au trafic illicite des biens culturels en Afrique de l’Ouest et du Centre
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#WeAreYennenga | FESPACO 2019 et 2021
Lors du FESPACO 2019, une série d'événements ont été organisés pour plaider en faveur de l'égalité des genres dans l'industrie cinématographique, tels que L’assemblée des Yennenga, qui a réuni 40 réalisatrices ; une table ronde de haut niveau « 50-50 pour les femmes » où plus de 100 décideurs et acteurs de l'industrie ont pu discuter de la place des femmes dans l'industrie et en présence de la Directrice Générale de l’UNESCO ; et d'une campagne sur les réseaux sociaux très réussie sous le hashtag #WeAreYennenga.
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INA THIAM
Sur le travail de l'UNESCO dans la région
Sur les activités culturelles de l'UNESCO
Unsplash / Joshua Mcknight
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Le travail de l'UNESCO en matière d'éducation au Burkina Faso
Au Burkina Faso, l’éducation à l’état de droit et la dimension genre contribuent à renforcer la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation.
L'UNESCO a organisé un atelier d’intégration à Bobo-Dioulasso sur l’éducation à l’état de droit et de la dimension genre pour la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation.
A lire ici
UNESCO / Antoine Sangué
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L’UNESCO et le Japon se mobilisent pour combattre l’extrémisme violent par l’éd…
Former les formateurs à la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation a…
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Communiqué de presse
26 décembre 2021
Vaillante, la mini-série produite par l’UNICEF sur le mariage des enfants disponible sur les plateformes
OUAGADOUGOU, le 12 Décembre 2021 – L’UNICEF annonce la sortie sur les plateformes en ligne de la mini-série, Vaillante, une fiction qui explore le mariage des enfants et l’engagement de la jeunesse [Vaillante Episode 1[1] | Episode 2[2] | Episode 3[3]].
Produite en Afrique et mettant en vedette les jeunes comédiennes Maguy Essey et Mouna Loueke, Vaillante, raconte l’engagement d’une jeune femme qui milite contre le mariage des enfants et dont le destin s’entremêle à celui incertain d’une fille bientôt mariée. Les deux protagonistes doivent surmonter l'adversité familiale et sociale pour que leurs droits soient respectés.
« Le mariage des enfants a un coût énorme pour les filles, les communautés et les nations. Non seulement cela anéantit les espoirs et les rêves des filles mais cela entrave également les efforts pour mettre un terme à la pauvreté et atteindre une croissance économique équitable, », a dit Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. « Malgré les progrès, une fille en Afrique de l’Ouest et du Centre est toujours confrontée au risque le plus élevé au monde d’être mariée alors qu’elle n’est qu’une enfant »
En Afrique de l’Ouest et du Centre, environ deux filles sur cinq sont mariées avant leur 18ème anniversaire, et une sur huit avant son 15ème anniversaire[4]. Au Burkina Faso, cinq filles sur 10 sont mariées avant 18 ans et une fille sur 10 l’est avant 15 ans[5].
« La mini-série met en exergue la place cruciale de la jeunesse pour trouver les solutions aux problèmes que traversent les sociétés, y compris la fin du mariage des enfants. Les jeunes, et spécifiquement les jeunes filles, ont un rôle déterminant à jouer pour changer le monde et réaliser leurs aspirations », a déclaré pour sa part la Représentante de l’UNICEF au Burkina Faso, Sandra Lattouf.
Pour Mouna Loueke, qui joue Adi, une jeune adolescente confrontée à un mariage arrangé, Vaillante est une série qui traite de la liberté. « Nous considérons la liberté comme acquise tous les jours, mais les filles qui grandissent en Afrique de l’Ouest réalisent qu’elle peut leur être retirée bien vite. Mon espoir est que ce projet donne lieu à de nombreuses conversations au sujet du mariage des enfants parmi les gens qui y sont confrontés, quel que soit leur point de vue et leur horizon. »
Les trois épisodes de 45 minutes de la mini-série sont désormais accessible en ligne gratuitement. Produits par l’UNICEF et Rooftop, la première projection publique de la mini-série a eu lieu lors d’une diffusion spéciale pendant l’édition 2021 du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou au Burkina Faso (FESPACO). La série sera également présentée lors de divers évènements communautaires et de projections pendant des festivals à travers l’Afrique.
« La mini-série représente aussi ce que l’UNICEF et ses partenaires défendent dans la région : le besoin d’investir massivement dans l’éducation des filles, car maintenir les filles à l’école est l’un des meilleurs moyens de retarder et finalement d’empêcher le mariage des enfants. », a dit Marie-Pierre Poirier.
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Communiqué de presse
02 décembre 2021
Michelle Bachelet, la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, se rend au Burkina Faso (28 novembre-1er décembre) et au Niger (2-4 décembre)
GENÈVE (28 novembre 2021) - La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, entame aujourd'hui une mission officielle de sept jours au Burkina Faso et au Niger, à l'invitation des gouvernements respectifs.
Mme Bachelet sera au Burkina Faso jusqu'au 1er décembre. Au cours de sa visite, elle doit rencontrer le président Roch Marc Christian Kaboré, le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré et plusieurs autres hauts responsables. Elle devrait également rencontrer le président de l'Assemblée nationale et les membres de la Commission nationale des droits humains.
Au Niger, du 1er au 4 décembre, la cheffe des droits de l'homme des Nations unies doit rencontrer le président Mohamed Bazoum, le Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou et plusieurs autres hauts responsables. Elle doit également rencontrer le président de l'Assemblée nationale et les membres de la Commission nationale des droits humains.
Au cours de ses visites dans les deux pays, Mme Bachelet s'entretiendra avec des défenseurs des droits de l'homme, des chefs communautaires et religieux, des victimes de violations et d'abus des droits de l'homme, des personnes déplacées en raison de conflits armés et des effets du changement climatique, ainsi qu'avec des organisations de la société civile qui œuvrent en faveur de nombreux droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. Elle rencontrera également des officiers de haut rang de la force conjointe du G5 Sahel.
À l'issue de sa mission au Burkina Faso, Mme Bachelet donnera une conférence de presse le 1er décembre à 12h30, heure locale.
La Haute-Commissaire conclura également sa visite au Niger par une conférence de presse le 4 décembre à 16h00, heure locale.
De plus amples informations sur les deux conférences de presse, y compris les instructions relatives à l'inscription, suivront dans les avis aux médias qui seront publiés localement.
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Pour plus d'informations et pour les demandes des médias, veuillez contacter : Ravina Shamdasani (qui voyage avec la Haute-Commissaire) - ravina.shamdasani@un.org ; Aristide Zongo - touwindsida.zongo@un.org / +226 71 90 95 03 à Ouagaoudou ; Aminta Hassimi Larabou - aminta.hassimi@un.org / +227 80 07 97 73 à Niamey ; ou Habibou Dia - habibou.dia@un.org / +221 77 447 27 76 au Sénégal.
A Genève :
Rupert Colville + 41 22 917 9767 / rupert.colville@un.org ou
Liz Throssell + 41 22 917 9296 / elizabeth.throssell@un.org ou
Marta Hurtado - + 41 22 917 9466 / marta.hurtadogomez@un.org Marquez et partagez
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Communiqué de presse
02 décembre 2021
36ÈME RÉUNION DE HAUT NIVEAU DES CHEFS DES MISSIONS DE PAIX DE L’ONU EN AFRIQUE DE L’OUEST
Dakar, le 15 novembre 2021 - À l’invitation du Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mahamat Saleh ANNADIF, les Chefs de Missions des Nations Unies dans l’espace Afrique de l’Ouest/Sahel ont tenu, le 15 novembre 2021 à Dakar, au Sénégal, leur 36ème Réunion de haut niveau élargie a l’UNOCA.
Les objectifs de la réunion étaient de partager des idées et échanger des points de vue sur la dynamique Paix et Sécurité dans les zones d’opération des missions respectives, et de renforcer la coordination afin d’apporter une réponse efficace de l’ONU à l’expansion des activités terroristes vers les pays des côtes du Golfe de Guinée, et aux tensions intercommunautaires croissantes, entre autres, les agriculteurs et les éleveurs.
Étaient présents le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) François Louncény FALL ; le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies au Mali (MINUSMA), El Ghassim WANE ; le Coordonnateur spécial pour le développement au Sahel, Abdoulaye Mar DIEYE ; et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mahamat Saleh ANNADIF. Ont également participe, les Coordonnateurs résidents des Nations Unies pour le Bénin - Salvator Niyonzima ; le Burkina Faso - Barbara Manzi ; le Niger - Louise Aubin ; et le Sénégal - Siaka Coulibaly. Le Bureau de coordination des Nations Unies pour le développement en Afrique était également représenté.
Les discussions ont porté sur les tendances politiques, socio-économiques et sécuritaires en Afrique de l’Ouest et au Sahel et leur impact sur les régions voisines, y compris la région de l’Afrique centrale. Les participants ont notamment constaté la détérioration du contexte sécuritaire au Mali, au Burkina Faso et au Niger, ainsi que dans le bassin du lac Tchad. Ils ont souligné la nécessité d’une approche multidimensionnelle et régionale pour s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité et ont appelé à une coopération renforcée entre tous les acteurs concernés et les gouvernements concernés.
Les chefs de mission se sont déclarés profondément préoccupés par la violence à l’encontre de la population civile, principalement des femmes et des enfants, et des forces de sécurité et de défense. Ils ont déploré qu’au Mali, au Niger et au Burkina Faso, les groupes armés terroristes aient étendu leur présence, malgré les efforts continus des gouvernements respectifs, ce qui a entraîné un nombre sans précédent de personnes déplacées à l’intérieur des pays. Ils se sont félicités de la détermination collective dans le cadre de l’Initiative d’Accra à renforcer le partenariat transfrontalier. Les participants ont également encouragé la poursuite des dialogues politiques en cours au Niger et en Côte d’Ivoire, et ont encouragé les échanges entre la CEDEAO et les autorités de transition en Guinée et au Mali pour un retour à l’ordre constitutionnel.
En ce qui concerne le Mali, les chefs de mission ont pris note du communiqué publié par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, le 7 novembre. Ils ont encouragé les Autorités de la transition à travailler avec la CEDEAO à la finalisation rapide d’un calendrier énumérant toutes les mesures à prendre pour la tenue rapide des élections.
Reconnaissant que la stabilisation du Mali dépende de la mise en œuvre intégrale de l’Accord de paix et de réconciliation de 2015 et à la stabilisation de la région du Centre, les chefs de mission ont souligné la nécessité pour les Parties maliennes de parvenir à un accord dans le cadre du processus de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR). Ils se sont félicités de la proposition du gouvernement de l’intégration de 13.000 combattants en 2021 et 13.000 autres dans les deux à trois ans à venir comme une très bonne base pour mener à bien les DDR global tel que prévu par l’accord de paix. Ils se sont félicités des efforts actuels des autorités de la transition pour l’élaboration d’une stratégie visant à améliorer la situation sécuritaire dans la région du Centre, notamment en réduisant la violence intercommunautaire et en assurant une présence effective de l’État dans les zones affectées.
S’agissant des efforts de la Force conjointe du G5-Sahel, les chefs de mission ont appelé à une mutualisation accrue des ressources des pays du G5 afin d’accroître l’efficacité de la Force.
Les chefs de mission ont noté avec satisfaction les progrès du Gouvernement béninois en matière d’amélioration de l’accès aux services sociaux de base. Ils ont encouragé également les efforts en cours du Coordonnateur Résident et de l’Equipe pays des Nations Unies pour travailler avec le Gouvernement afin de faire face au risque lié a l’extrémisme violent dans la région et renforcer la résilience des communautés frontalières.
Les chefs de mission ont pris note des mesures adoptées par le Gouvernement burkinabè pour s’attaquer aux causes profondes du terrorisme, notamment les processus de réconciliation nationale et de cohésion sociale en cours, ainsi que la réforme globale du secteur de la sécurité. Les chefs de mission encouragent également le dialogue avec toutes les parties prenantes dans des contextes communautaires et traditionnels dans le but de juguler l’instabilité persistante dans le pays.
Les chefs de mission ont accordé une attention particulière aux efforts déployés par le Niger pour maintenir la cohésion sociale et l’intégrité territoriale, notamment à travers les actions de la Haute Autorité pour la Consolidation de la Paix, une institution clé soutenue par les partenaires internationaux et les Nations Unies pour opérationnaliser les initiatives de consolidation de la paix avec les jeunes et les femmes. Les Chefs de mission ont salué l’action de la Commission électorale nationale indépendante qui a permis d’organiser des élections inclusives sur tout le territoire.
Les chefs de mission se sont félicités du dialogue politique en cours au Sénégal. Ils se sont déclarés satisfaits des étapes importantes franchies jusqu’à présent et ont noté qu’un accord consensuel sur un nouveau code électoral avant les élections locales permettra de consolider davantage le bilan du Sénégal en matière de gouvernance démocratique. Ils se sont félicités des efforts déployés par le Gouvernement en faveur de l’emploi, dans le cadre du Programme d’urgence pour la création d’emplois et l’insertion socio-économique des femmes et des jeunes. En outre, ils ont salué les mesures de prévention en cours pour faire face à tout risque potentiel de terrorisme dans les zones frontalières. Ils ont encouragé les efforts du Gouvernement dans la promotion de la bonne gouvernance et la stabilité conformément au Plan Sénégal Emergent, avec l’appui du Coordonnateur Résident, de l’Equipe pays des Nations Unies et des partenaires au développement.
Les chefs de mission ont réitéré la nécessité pour les Nations Unies de continuer à travailler en étroite collaboration avec la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union Africaine et les autres institutions régionales et sous-régionales. Ils ont également appelé la CEDEAO et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) à intensifier leurs interactions, y compris en matière de sécurité maritime et dans la mise en œuvre de la Stratégie régionale pour la stabilisation.
Les chefs de mission ont pris note de la recommandation de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO de réviser et d’adapter le protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance. Ils ont salué cette étape positive vers la consolidation de la gouvernance démocratique dans la région.
Tout en félicitant la Force Multinationale Mixte (FMM), la Force du G5 Sahel et les Forces de sécurité et de défense des pays affectés par un conflit, les chefs de mission ont exprimé leurs préoccupations face au cycle de violence communautaire, y compris les violences basées sur le genre, les enlèvements contre rançon, affrontements entre éleveurs et agriculteurs, et la situation humanitaire difficile dans les pays du bassin du lac Tchad. Les chefs de mission ont souligné la nécessité d’une approche holistique pour relever les défis posés par les organisations terroristes et les autres acteurs illégaux, en mettant l’accent sur les impératifs de sécurité, le respect des droits humains et de l’état de droit, la bonne gouvernance, tout en encourageant le financement adéquat de l’action humanitaire, pour la la mise en œuvre efficiente de la Stratégie régionale pour la stabilisation (RSS).
Les chefs de mission ont pris note de l’exposé du RSSG FALL sur la situation en Afrique centrale et des efforts déployés par les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) pour promouvoir la paix, la stabilité, l’égalité des sexes, la bonne gouvernance et le développement socio-économique dans la sous-région. Ils ont réitéré l’engagement des Nations Unies à fournir un soutien continu à la Commission de la CEEAC dans la mise en œuvre de sa vision stratégique quinquennale et de ses priorités en matière de paix et de sécurité. Ils ont félicité l’UNOCA et l’UNOWAS pour leurs efforts conjoints visant à sensibiliser à la situation dans le bassin du lac Tchad et à mobiliser un appui politique et financier accru en faveur de la Force multinationale mixte et de la mise en œuvre de la Stratégie régionale de stabilisation des zones touchées par Boko Haram dans la région du bassin du lac Tchad. Ils se sont également félicités de la détermination des deux bureaux régionaux à continuer de travailler en étroite collaboration avec la CEEAC et la CEDEAO à l’appui de la mise en œuvre de la Déclaration de Lomé sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique centrale et de l’Ouest. Ils se sont engagés à soutenir plus opérationnalisation du Centre de coordination interrégional pour la mise en œuvre de la Stratégie régionale pour la sûreté et la sécurité maritimes en Afrique centrale et occidentale.
Les chefs de mission ont pris note des conclusions de la 12ème réunion du Comité de pilotage de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS), qui s’est tenu à Dakar (Sénégal) les 3 et 4 novembre 2021 ; ils ont rappelé les différentes déclarations du Conseil de sécurité et du Conseil Economique et social des Nations Unies (ECOSOC) sur la centralité de l’UNISS, et pour une mise en œuvre intégrée de l’UNISS. Ils ont en outre appelé à la mobilisation de l’Union Africaine et les autres partenaires à la mise en œuvre de l’UNISS. Ils ont également réitéré leur engagement à la mobilisation en faveur de la plateforme ministérielle de coordination.
Les chefs de mission ont exhorté les gouvernements et les parties prenantes concernées à continuer d’améliorer le cadre législatif et institutionnel pour le respect des droits humains, qui sont essentiels à la consolidation démocratique. La réunion a également reconnu les efforts visant à promouvoir l’égalité en matière de genre dans la région, mais a appelé à des progrès significatifs, en particulier en ce qui concerne la participation effective des femmes aux processus politiques et de consolidation de la paix à tous les niveaux, ainsi que la mise en œuvre concrète des lois et l’allocation de fonds pour la mise en œuvre des plans d’action nationaux sur la Résolution 1325 (2000) du Conseil de Sécurité des Nations Unies
Les chefs de mission ont félicité les gouvernements du Cameroun et du Nigéria pour les progrès accomplis dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la Commission mixte Cameroun-Nigéria et se sont réjouis de la tenue prochaine de la réunion commission mixte à Yaoundé.
Les chefs de mission ont convenu de poursuivre leur coopération dans les domaines liés à la gouvernance, et de renforcer l’échange d’informations entre leurs missions respectives.
Les participants ont exprimé leur gratitude au RSSG Mahamat Saleh ANNADIF pour l’accueil dont ils ont bénéficié et ont convenu que le lieu de la prochaine réunion sera Bamako en mai 2022.
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Communiqué de presse
11 octobre 2021
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme ouvre un bureau national au Burkina Faso
GENÈVE (le 6 octobre 2021) – Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme et le gouvernement du Burkina Faso ont conclu mercredi un accord portant sur l’ouverture d’un bureau national pour aider à promouvoir et à protéger les droits de l’homme dans le pays.
L’accord a été signé par la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Michelle Bachelet, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine du Burkina Faso, M. Alpha Barry, lors d’une cérémonie au siège du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. La création du bureau national vise à contribuer à la promotion et à la protection de tous les droits de l’homme, notamment dans le contexte d’une situation sécuritaire complexe dans la région du Sahel, et à faciliter la mise en œuvre des engagements du Burkina Faso en la matière.
“Je suis très heureuse de signer cet accord. Il s’agit d’une étape importante dans l’engagement du Burkina Faso envers les normes internationales en matière de droits de l’homme. Ce nouveau bureau nous permettra d’apporter un soutien renforcé et adapté au Burkina Faso pour l’aider à surmonter les nombreux défis auxquels il est confronté”, a déclaré la Haut-Commissaire.
Sur la base d’une évaluation permanente, indépendante et impartiale de la situation des droits de l’homme dans le pays, le bureau national fournira une assistance technique, des conseils et un soutien au gouvernement, à la commission nationale des droits de l’homme, à la société civile et à d’autres partenaires pour l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies et programmes visant à favoriser et à faire respecter les normes et standards régionaux et internationaux en matière de droits de l’homme. Cette action sera fondée sur une approche holistique intégrant les droits économiques, sociaux et culturels, ainsi que les droits civils et politiques. Avec l’ouverture du bureau national à Ouagadougou, les cinq États membres du G5 Sahel auront une présence permanente et solide des Nations unies dans le domaine des droits de l’homme.
L’accord a été signé par la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Michelle Bachelet, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine du Burkina Faso, M. Alpha Barry, lors d’une cérémonie au siège du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. La création du bureau national vise à contribuer à la promotion et à la protection de tous les droits de l’homme, notamment dans le contexte d’une situation sécuritaire complexe dans la région du Sahel, et à faciliter la mise en œuvre des engagements du Burkina Faso en la matière.
“Je suis très heureuse de signer cet accord. Il s’agit d’une étape importante dans l’engagement du Burkina Faso envers les normes internationales en matière de droits de l’homme. Ce nouveau bureau nous permettra d’apporter un soutien renforcé et adapté au Burkina Faso pour l’aider à surmonter les nombreux défis auxquels il est confronté”, a déclaré la Haut-Commissaire.
Sur la base d’une évaluation permanente, indépendante et impartiale de la situation des droits de l’homme dans le pays, le bureau national fournira une assistance technique, des conseils et un soutien au gouvernement, à la commission nationale des droits de l’homme, à la société civile et à d’autres partenaires pour l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies et programmes visant à favoriser et à faire respecter les normes et standards régionaux et internationaux en matière de droits de l’homme. Cette action sera fondée sur une approche holistique intégrant les droits économiques, sociaux et culturels, ainsi que les droits civils et politiques. Avec l’ouverture du bureau national à Ouagadougou, les cinq États membres du G5 Sahel auront une présence permanente et solide des Nations unies dans le domaine des droits de l’homme.
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Communiqué de presse
03 septembre 2021
le Secrétaire général condamne l’attaque d’un convoi à Arbinda et s’inquiète de la spirale de violence orchestrée par des groupes extrémistes
Le Secrétaire général condamne fermement l'attaque menée par des hommes armés non identifiés le 18 août contre un convoi à proximité de la ville d'Arbinda au Burkina Faso, où des dizaines de personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées. Il présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Le Secrétaire général est profondément préoccupé par la spirale de violence orchestrée par des groupes extrémistes dans la région du Liptako-Gourma. Il appelle les autorités burkinabé à ne ménager aucun effort pour identifier et traduire rapidement en justice les auteurs de ces actes.
Le Secrétaire général réitère la solidarité des Nations Unies avec le Gouvernement et le peuple du Burkina Faso et les pays du Sahel dans leurs efforts pour contrer et prévenir le terrorisme et l'extrémisme violent, promouvoir la cohésion sociale et parvenir à un développement durable.
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