Dernières actualités
Histoire
15 novembre 2024
Consolidation de la paix au Burkina FASO : Le gouvernement burkinabè et les Nations Unies font le constat de l’état de mise en œuvre des projets.
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Communiqué de presse
10 octobre 2024
L'UNOPS appuie le développement du secteur privé local dans le domaine d'énergie renouvelable au Burkina Faso
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Histoire
31 août 2024
L'inclusion numérique au cœur de l'action humanitaire : Le projet "Digital Inclusion" transforme les communautés vulnérables à Kaya.
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Dernières actualités
Les objectifs de développement durable au Burkina Faso
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Burkina Faso:
Histoire
03 septembre 2021
Le PAM et l’UNICEF s’efforcent de réduire la malnutrition chez les enfants dans l'est du Burkina Faso
La Représentante de l’UNICEF au Burkina Faso, Sandra Lattouf, et le Représentant du PAM, Antoine Renard, accompagnés de l’Ambassadeur de France, Luc Hallade, viennent d’effectuer une visite à Fada N’Gourma, dans la région de l’Est.
La région de l’Est est la troisième région la plus touchée par l’insécurité alimentaire après le Centre-Nord et le Sahel et la quatrième région du pays où l’on enregistre le plus grand nombre de déplacés internes avec près de 78.533 déplacés à la date du 31 janvier 2021.
Cette situation entraîne une dégradation de l’état nutritionnel des enfants. Le taux de malnutrition aiguë globale a augmenté passant de 7,5% en 2019 à 8,9% en 2020, précise l’UNICEF dans un communiqué de presse publié jeudi.
La visite a permis de constater sur le terrain la situation des populations les plus vulnérables y compris les enfants, dans un contexte où le PAM et l’UNICEF accélèrent leurs opérations de réponse d’urgence, en appui aux institutions publiques burkinabè pour réduire les risques de crise alimentaire et nutritionnelle de grande ampleur.
La délégation a assisté à plusieurs activités de prévention et de lutte contre la malnutrition, menées conjointement dans un centre de santé et de promotion sociale ainsi qu’à la prise en charge d’enfants affectés par la malnutrition dans un centre de récupération et d’éducation nutritionnelle fonctionnant avec le soutien de l’UNICEF.
« La région de l’Est est particulièrement touchée par la violence armée qui provoque des déplacements de populations. Les enfants paient le plus lourd tribut de cette crise : ils sont privés d’écoles, privés de soins de santé et sévèrement touchés par la malnutrition », a déclaré Sandra Lattouf. « C’est pourquoi le PAM et l’UNICEF sont unis pour accélérer l’aide d’urgence et réduire la malnutrition ».
Une cantine scolaire soutenue par le PAM
La délégation a aussi visité une école publique dotée d’une cantine scolaire soutenue par le PAM. « Plusieurs de ces enfants ont passé des mois sans certitude de pouvoir un jour retourner à l’école », a déclaré Antoine Renard. « C’est réconfortant de les voir étudier et partager ce repas avec les enfants d’une communauté qui les a accueillis à bras ouverts ».
Les divers projets qui ont été visités illustrent les actions conjointes du PAM et l’UNICEF pour appuyer les services publics de base en matière d’éducation, d’accès à l’alimentation et aux produits nutritionnels au profit des populations les plus vulnérables du Burkina Faso en général, et dans la région de l’Est, en particulier, avec le soutien de leurs partenaires techniques et financiers, dont la France.
« On sait que c’est une région qui a besoin d’appui et où il faut agir pour rattraper les retards de développement structurels, visibles dans la région », a déclaré Luc Hallade. « J’espère que nous allons entraîner d’autres partenaires dans notre sillage ».
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Publication
09 décembre 2021
Rapport de situation au Burkina Faso au 30 nov. 2021
FAITS SAILLANTS
La situation sécuritaire au Burkina Faso reste tendue avec un pic de Déplacements forcés dans le Centre-Nord le 30 Novembre 2021.
A la date du 30 novembre, les autorités ont dénombré 30 197 nouveaux PDI forcées de fuir leur maison pour trouver refuge dans les centres urbains de la localité.
70% des PDI sont des enfants de moins de 18 ans.
Les partenaires sur place organisent une réponse rapide aux besoins multisectoriels (Abris, kits AME, Santé, Nutrition et eau) des populations affectées.
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Publication
03 septembre 2021
Plan de réponse humanitaire 2021 (janvier 2021)
Le Burkina Faso est confronté à une crise sévère et multiforme due à l'impact sur la population civile du conflit et des violences liés aux activités croissantes des groupes armés et aux tensions intercommunautaires posant de considérables risques de sécurité. La crise est aussi liée aux catastrophes naturelles et aux aléas du changement climatique résultant en une insécurité alimentaire et nutritionnelle, et à la COVID-19. Entre février 2017 et octobre 2020, plus de 1 043 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile pour trouver refuge dans d’autres communes. En addition, plus de deux millions de personnes des communautés non déplacées sont durement touchées par la dégradation de leurs conditions de vie, ce qui les a rendus dépendants de l’aide humanitaire. L’évaluation des besoins humanitaires a noté que sur les 3,5 millions de personnes dans le besoin, 1,3 millions de personnes sont en situation de besoins de survie et 2,9 millions de personnes en situation d'insécurité alimentaire. 2.5 millions de personnes n’ont pas accès aux services de santé et approximativement 813 000 sont privés d’éducation. En plus, le Burkina fournit l’asile à 19 000 réfugiés maliens.
Jusqu’au 7 février 2021, il y a eu 11 227 cas confirmés de COVID-19 avec 134 décès. Toutes les 13 régions du pays ont déjà été touchées par la COVID-19 et les régions du Centre et des Hauts-Bassins restent les plus touchées par l'épidémie avec plus de 50% de cas enregistrés. Les effets de la pandémie ont exacerbé les vulnérabilités préexistantes et la gravité des besoins humanitaires en vue de l’effet de la crise pandémique sur l'économie.
Une réponse multisectorielle portant sur la fourniture de services de base intersectoriels sera nécessaire pour répondre aux besoins des populations vulnérables. Pour assurer une réponse centrée sur les vulnérabilités à l’intérieur des besoins humanitaires, les acteurs ont procédé à un ciblage géographique vers les populations qui sont les plus dans le besoin. Un alignement des financements humanitaires-développement-cohésion sociale sera assuré par une convergence stratégique et une complémentarité opérationnelle dans la priorisation. Donc, les acteurs ont défini ensemble plusieurs indicateurs, en relation de la sécurité alimentaire, de l’accès aux services de santé, de l’éducation, de l’eau, etc. Pour répondre aux besoins les plus urgents des 2,9 millions de personnes ciblées, 607,9 millions de dollars seront nécessaires en 2021. Dans les six régions du Burkina les plus touchées par les conséquences de l’insécurité, les organisations humanitaires continuent à assurer directement ou indirectement leur présence. En préparation du plan de réponse humanitaire 2021, 67 organisations humanitaires, dont des entités des Nations Unies, et plus d’une quarantaine d’ONG Nationales et Internationales ont soumis des projets. La réponse de la communauté internationale au niveau sectoriel sera coordonnée par neuf Clusters.
Le Gouvernement du Burkina Faso, qui est le premier répondant à la crise humanitaire, continuera à renforcer sa réponse aux niveaux stratégique et opérationnel en collaboration avec tous les acteurs.
Une réponse multisectorielle portant sur la fourniture de services de base intersectoriels sera nécessaire pour répondre aux besoins des populations vulnérables. Pour assurer une réponse centrée sur les vulnérabilités à l’intérieur des besoins humanitaires, les acteurs ont procédé à un ciblage géographique vers les populations qui sont les plus dans le besoin. Un alignement des financements humanitaires-développement-cohésion sociale sera assuré par une convergence stratégique et une complémentarité opérationnelle dans la priorisation. Donc, les acteurs ont défini ensemble plusieurs indicateurs, en relation de la sécurité alimentaire, de l’accès aux services de santé, de l’éducation, de l’eau, etc. Pour répondre aux besoins les plus urgents des 2,9 millions de personnes ciblées, 607,9 millions de dollars seront nécessaires en 2021. Dans les six régions du Burkina les plus touchées par les conséquences de l’insécurité, les organisations humanitaires continuent à assurer directement ou indirectement leur présence. En préparation du plan de réponse humanitaire 2021, 67 organisations humanitaires, dont des entités des Nations Unies, et plus d’une quarantaine d’ONG Nationales et Internationales ont soumis des projets. La réponse de la communauté internationale au niveau sectoriel sera coordonnée par neuf Clusters.
Le Gouvernement du Burkina Faso, qui est le premier répondant à la crise humanitaire, continuera à renforcer sa réponse aux niveaux stratégique et opérationnel en collaboration avec tous les acteurs.
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Publication
09 décembre 2021
Crise du Sahel : Aperçu des Besoins Humanitaires et Financiers (avril 2021)
La situation humanitaire au Sahel s’aggrave rapidement et de manière significative
La pauvreté endémique, le changement climatique, la violence, l’insécurité alimentaire chronique et la malnutrition continuent d’entraîner des niveaux de vulnérabilité extrêmes. Le contexte devient de plus en plus instable et sujet à des chocs et des risques naturels, mettant des millions de personnes en danger. Dans les régions touchées par des conflits, les civils sont confrontés à une crise de protection de plus en plus dramatique. Des millions de personnes ont dû fuir leur foyer. L’insécurité et la violence menacent les vies et les moyens de subsistance, multiplient les violations des droits de l’homme et mettent en péril la cohésion sociale. Les femmes et les filles courent un risque accru de violence sexuelle et basée sur le genre. L’insécurité limite également l’accès humanitaire, privant les communautés d’une assistance essentielle et exposant les travailleurs humanitaires à des risques accrus. Dans toute la région, la COVID-19 aggrave encore les besoins aigus.
En 2021, près de 29 millions de Sahéliens auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’il y a un an. Six pays - le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad - ont élaboré des plans de réponse pour 2021, nécessitant un total de 3,7 milliards de dollars. LA VIOLENCE DÉVASTE LES COMMUNAUTÉS RURALES Le conflit au Sahel s’est aggravé et étendu à de nouvelles zones, ce qui en fait la cause principale des besoins. Tant dans le Sahel central que dans le bassin du lac Tchad, la violence ne montre aucun signe d’apaisement : les incidents sécuritaires, les attaques et les enlèvements sont une réalité quotidienne pour des millions de civils. Ils sont pris en étau entre les groupes armés, la violence intercommunautaire et les opérations militaires qui ont un impact sévère sur leur accès aux services sociaux de base, aux moyens de subsistance et à l’assistance, générant des besoins à court et à long terme.
Les tendances pluriannuelles montrent une détérioration spectaculaire. De 2015 à 2020, le nombre d’attaques violentes a été multiplié par huit dans le Sahel central et triplé dans le bassin du lac Tchad.
L’insécurité s’étend et s’aggrave dans la zone transfrontalière entre le Burkina Faso et le Bénin, le nord-ouest du Nigeria et Maradi, au Niger. Les communautés touchées dans les zones rurales reculées sont déjà confrontées à des vulnérabilités élevées et à des besoins chroniques. Exposées à la violence et à l’insécurité, elles glissent rapidement vers une crise profonde. DES VIES ET DES MOYENS DE SUBSISTANCE DÉRACINÉS Les services de base vitaux, tels que l’éducation et la santé, sont gravement touchés. Près de 5 000 écoles sont fermées dans les zones touchées au Burkina Faso, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, dans la province du Lac au Tchad, dans les régions du nord-est du Nigeria, au Niger et au Mali, privant ainsi des centaines de milliers d’enfants d’éducation et les exposant au risque d’exploitation et d’abus. Des millions de personnes n’ont pas accès aux soins médicaux. Dans tout le Sahel central, 137 centres de santé sont fermés en raison de l’insécurité, et la plupart de ceux qui sont encore ouverts ne sont pas pleinement opérationnels. Cette situation affecte particulièrement les femmes et les filles en âge de procréer, qui constituent plus de la moitié de la population touchée. À mesure que la crise s’aggrave, de plus en plus de populations sont contraintes de fuir leur foyer en quête de sécurité. Au Burkina Faso, où la crise de déplacement connaît la croissance la plus rapide du monde, plus d’un million de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer depuis 2019. Dans le Sahel central, le nombre de personnes déplacées a été multiplié par cinq en un an. Dans le bassin du lac Tchad, le nombre de personnes déplacées n’a cessé d’augmenter depuis 2018, et a doublé dans la province du Lac au Tchad en 2020.
En 2021, près de 29 millions de Sahéliens auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’il y a un an. Six pays - le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad - ont élaboré des plans de réponse pour 2021, nécessitant un total de 3,7 milliards de dollars. LA VIOLENCE DÉVASTE LES COMMUNAUTÉS RURALES Le conflit au Sahel s’est aggravé et étendu à de nouvelles zones, ce qui en fait la cause principale des besoins. Tant dans le Sahel central que dans le bassin du lac Tchad, la violence ne montre aucun signe d’apaisement : les incidents sécuritaires, les attaques et les enlèvements sont une réalité quotidienne pour des millions de civils. Ils sont pris en étau entre les groupes armés, la violence intercommunautaire et les opérations militaires qui ont un impact sévère sur leur accès aux services sociaux de base, aux moyens de subsistance et à l’assistance, générant des besoins à court et à long terme.
Les tendances pluriannuelles montrent une détérioration spectaculaire. De 2015 à 2020, le nombre d’attaques violentes a été multiplié par huit dans le Sahel central et triplé dans le bassin du lac Tchad.
L’insécurité s’étend et s’aggrave dans la zone transfrontalière entre le Burkina Faso et le Bénin, le nord-ouest du Nigeria et Maradi, au Niger. Les communautés touchées dans les zones rurales reculées sont déjà confrontées à des vulnérabilités élevées et à des besoins chroniques. Exposées à la violence et à l’insécurité, elles glissent rapidement vers une crise profonde. DES VIES ET DES MOYENS DE SUBSISTANCE DÉRACINÉS Les services de base vitaux, tels que l’éducation et la santé, sont gravement touchés. Près de 5 000 écoles sont fermées dans les zones touchées au Burkina Faso, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, dans la province du Lac au Tchad, dans les régions du nord-est du Nigeria, au Niger et au Mali, privant ainsi des centaines de milliers d’enfants d’éducation et les exposant au risque d’exploitation et d’abus. Des millions de personnes n’ont pas accès aux soins médicaux. Dans tout le Sahel central, 137 centres de santé sont fermés en raison de l’insécurité, et la plupart de ceux qui sont encore ouverts ne sont pas pleinement opérationnels. Cette situation affecte particulièrement les femmes et les filles en âge de procréer, qui constituent plus de la moitié de la population touchée. À mesure que la crise s’aggrave, de plus en plus de populations sont contraintes de fuir leur foyer en quête de sécurité. Au Burkina Faso, où la crise de déplacement connaît la croissance la plus rapide du monde, plus d’un million de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer depuis 2019. Dans le Sahel central, le nombre de personnes déplacées a été multiplié par cinq en un an. Dans le bassin du lac Tchad, le nombre de personnes déplacées n’a cessé d’augmenter depuis 2018, et a doublé dans la province du Lac au Tchad en 2020.
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Publication
09 décembre 2021
Burkina Faso : Aperçu de la situation humanitaire (Au 31 Juillet 2021)
Le Burkina Faso compte à la date du 31 juillet 2021, 1 368 164 personnes déplacées internes (PDI) soit une augmentation de 4,10 % par rapport au mois de juin. La région du Sahel continue d’accueillir le plus grand nombre de PDI avec 36 % des PDI, soit un nombre total de 493 187.
Ce nombre de PDI reste croissant du fait de la recrudescence des activités des groupes armés non-étatiques. Les incidents sécuritaires entrainent régulièrement de nouveaux déplacements et donc des besoins d’assistance humanitaire grandissants. Ce fut par exemple le cas dans la commune de Madjoari (Région de l’Est) où, au cours du mois de juillet, près de 85% de la population, soit 12 000 sur 14 000 habitants, ont été déplacés suite à un ultimatum donné par des groupes armés non étatiques de quitter la localité sous peine de représailles. Ces personnes se sont réfugiées dans La commune de Fada N’Gourma, chef-lieu de la région, et d’autres communes comme Pama et Nadiagou. Les mécanismes de réponse rapide ont permis de fournir à plus de 2000 ménages déplacés une aide alimentaire en nature ou sous forme de transferts monétaires. Cependant de nombreux besoins restent encore non couverts, notamment en raison de difficultés d’accès à d’autres communes d’accueil telles que Logobou.
Face à ces nouveaux déplacements, qui viennent encore accroitre les besoins humanitaires, les financements restent insuffisants. En effet à la date du 31 juillet 2021, seulement 125,2 millions USD (20,6 %) ont été mobilisés sur les 607,8 millions USD requis par le HRP.
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Histoire
15 novembre 2024
Consolidation de la paix au Burkina FASO : Le gouvernement burkinabè et les Nations Unies font le constat de l’état de mise en œuvre des projets.
Depuis 2017, le Système des Nations Unis, à travers le Fonds pour la consolidation de la paix (PBF), s’est engagé aux côtés du gouvernement burkinabè pour renforcer les initiatives de promotion de la paix. En 2024, le Fonds pour la consolidation de la paix en 2024 se traduit par la mise en œuvre de 11 projets dans 12 régions du Burkina Faso. Un Comité de Pilotage (Copil) assure la supervision stratégique de ces projets. Le Copil du PBF au Burkina est co-présidé par Monsieur le Ministre de l’économie et des finances et Mme la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso. Au cours de la session du 1er octobre 2024 du comité de pilotage du PBF, les membres statutaires et les acteurs se disent satisfaits des résultats obtenus et l’avancée des initiatives de consolidation de la paix . En réponse aux défis sécuritaires et aux facteurs de fragilité, le Gouvernement a mis en place en 2017 le Programme d’urgence pour le Sahel au Burkina Faso (PUS-BF) qui vise à améliorer les conditions sécuritaires et à réduire la vulnérabilité de la population dans les régions du Sahel, le Nord, le Centre-nord, le Centre-est, la Boucle de Mouhoun et l’Est. Le PUS-BF s’étendra par la suite à tout le territoire du Burkina Faso. Les projets du Fonds pour la consolidation de la paix viennent en appui au PUS-BF et font partie intégrante de la réponse du Gouvernement pour adresser les causes profondes de la fragilité du pays dans le domaine de la consolidation de la paix. La supervision stratégique du portefeuille des projet PBF est assuré par un Comité de pilotage (Copil) qui a pour objectif de garantir l’efficacité du portefeuille PBF. Ainsi, la première session ordinaire 2024 du Comité de pilotage (Copil) du portefeuille du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la Paix dénommé Peace Building Funds (PBF) s’est tenue le mardi 01 octobre 2024, dans la salle de conférences de la Commission Permanente de Concertation (CPC) du Ministère de l’économie et des finances.La session a été coprésidée par le Chargé de Missions, Monsieur Philippe DAKOURE représentant le Ministre de l’Economie et des Finances et Madame Carol Flore-Smereczniak, Coordonnatrice Résidente & Coordonnatrice Humanitaire du Système des Nations Unies (SNU) au Burkina Faso. Elle a connu la participation des membres statutaires, des membres observateurs et notamment S.E.M. Maarten Van Den Bosh, ambassadeur adjoint et chef de la coopération des Pays-Bas, au nom des donateurs/Partenaire Techniques et Financiers, et M. Alfredo Teixeira, Représentant résident du PNUD au nom des agences du SNU récipiendaires du PBF.A l’occasion, le comité de pilotage a examiné les documents présentés et a donné des orientations pour plus d’impact dans la mise en œuvre des projets. Selon la Coordinatrice Résidente des Nations Unies au Burkina Faso, sur un budget de 8.5 millions de dollars américain investi en 2024, l’ensemble des projets a connu une exécution financière de 53% au 30 juin 2024 correspondant à une exécution physique des activités de 47%. Ce fut l’occasion pour elle de faire un plaidoyer auprès des représentants des partenaire techniques et financiers à continuer leur soutien au PBF au niveau global. Au titre des réalisations, les projets PBF ont contribué entre autres :Au renforcement de la confiance entre les populations et les FDS où plus de 600 FDS ont été formés en droits humains et à la lutte contre la criminalité environnementale ; Aussi des organes régionaux de paix et de sécurité ont été mis en place contribuant à renforcer la collaboration et la confiance entre les populations et les forces de sécurité ;Au renforcement de la confiance entre l’administration locale et les populations avec 562 personnes qui ont vu leurs connaissances être renforcées sur les mécanismes traditionnels de consolidation du vivre-ensemble ; Au renforcement de la résilience sociale et la participation active des femmes et des jeunes à travers i)la formation de 816 personnes sur promotion la cohésion sociale, le leadership et l’autonomisation ; ii) la sensibilisation de 1500 femmes sur l'extrémisme violent ; Au renforcement des mécanismes de résolution des conflits où 500 personnes ont été formées à la production durable de gaz, de compost d’agriculture hors sol et qui ont significativement amélioré leurs revenus ; 440 agropasteurs ont bénéficié d’un accompagnement pour la production fourragère ;En plus de ces résultats significatifs, des réalisations d’infrastructures transfrontalières participent également à la résilience et la cohabitation pacifique entre les communautés des zones d’intervention des projets . Il s’agit de plus de 18 000 personnes qui ont eu accès à l’eau potable grâce à huit (08) points d’eau réalisé dans les régions des Cascades et du Sud-Ouest transfrontalières entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire . A cet effet, le suivi et la gestion de 34 infrastructures transfrontalières réalisées dans les régions du Sahel et de l’Est ont contribué à réduire les conflits liés à l’obstruction des voies de transhumance et à la pression sur les ressources en eau.Avant la tenue de la session du Copil, le Secrétariat Technique du Fonds de consolidation de la paix en lien avec la DGDT/MEF et pour le compte du Comité Technique de suivi (CTS) a effectué des missions de suivi des projets du PBF du 22 juillet au 01 août 2024 dans les régions de l’Est, du Centre Est et du Centre Sud, des Hauts Bassins, des Cascades, du Sud-Ouest dans la région du Nord. De la visite des autorités locales et des réalisations sur le terrain en passant par des entretiens avec les bénéficiaires, ces missions ont permis de recueillir les perceptions positives des bénéficiaires et d’apprécier les réalisations des projets PBF dans les régions d’intervention. En rappel, depuis 2017, le Burkina Faso a bénéficié d'un financement total de 54,3 millions USD à travers le Fonds pour la consolidation de la paix en appui au programme d’Urgence pour le Sahel au Burkina Faso. Le portefeuille actif du PBF en 2024 est de 27.4 millions de dollars avec 11 projets et touchant environ 52 communes et 12 régions du Burkina Faso. Les principaux partenaires d'exécution des projets actifs sont la FAO, OIM, PNUD, HCDH, UNICEF, ONUDC, UNFPA, OMS, HCR, UNCDF, et Mercy Corps.
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Histoire
31 août 2024
L'inclusion numérique au cœur de l'action humanitaire : Le projet "Digital Inclusion" transforme les communautés vulnérables à Kaya.
Dans un contexte marqué par les crises humanitaires, l'accès aux technologies numériques est devenu un enjeu majeur pour favoriser l'autonomisation des populations vulnérables. C'est dans cette perspective que Clarisse Batoutiènè, ancienne Volontaire des Nations Unies auprès de l’UNHCR, a assuré la coordination du projet "Digital Inclusion" à Kaya dans la Région du Centre Nord du Burkina Faso. Ce projet, financé par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), avait pour objectif la réduction de la fracture numérique et le renforcement de la résilience des communautés déplacées internes et des communautés hôtes vulnérables.Ce projet, inscrit dans une dynamique de renforcement de l'autonomisation et de la protection des personnes déplacées internes (PDI) et des communautés hôtes vulnérables, visait à promouvoir une inclusion numérique active au sein de ces populations. En favorisant des solutions de connectivité communautaires, le projet a permis d'atteindre deux objectifs majeurs : améliorer la communication, l'engagement et la consultation au sein des communautés, ainsi que renforcer leur responsabilité et leur inclusion numérique. Grâce à ce projet, une soixantaine de jeunes vulnérables, tant parmi les PDI que les communautés hôtes, ont bénéficié de formations gratuites et certifiantes dans un large éventail de domaines numériques : télécommunications, énergies renouvelables, impression 3D, outils numériques de communication et de collaboration, collecte et analyse de données, infographie, développement web, électronique, agriculture numérique, etc. Ces nouvelles compétences leur ont ouvert de nouvelles perspectives et les ont positionnés comme des acteurs clés de la transformation numérique de leurs communautés. Le suivi de l'implémentation du projet "Inclusion Numérique" par Clarisse, Volontaire des Nations Unies, a marqué une étape importante dans l'autonomisation des communautés vulnérables de Kaya . En formant une soixantaine de personnes à des compétences numériques variées et en mettant en place des infrastructures numériques adaptées, le projet a non seulement contribué à réduire la fracture numérique mais a également favorisé l'émergence de nouveaux leaders communautaires. Bien que des défis liés à l'accès à l'électricité et à la maîtrise des langues aient été rencontrés, l'adaptabilité et la résilience des communautés ont permis de surmonter ces obstacles. Les résultats obtenus, tels que l'augmentation de la participation citoyenne et le renforcement de la cohésion sociale, témoignent de l'impact positif de cette initiative. Parallèlement, le projet a mis en place un centre de connectivité offrant un accès gratuit à internet 24h/24, et une bibliothèque numérique. Ces initiatives ont non seulement facilité l'accès à l'information et aux services pour tous, mais ont également renforcé les mécanismes de protection, de l’engagement communautaire et de redevabilité.Des activités régulières de sensibilisation, de consultations et de loisirs ont été organisées afin de renforcer la cohésion sociale, la résilience des communautés et promouvoir une culture de paix. La dimension numérique de ces activités a permis d'étendre leur portée au-delà des communautés locales, en favorisant les échanges et les collaborations à l'échelle internationale. Les thèmes abordés lors des séances de sensibilisation étaient variés et portaient notamment sur la surveillance communautaire, la médiation, les droits humains, la prévention des violences basées sur le genre, la santé sexuelle et reproductive, la masculinité positive, la protection de l’enfant et la citoyenneté. Plus de 1500 personnes, dont environ 500 en ligne, ont bénéficié de ces formations, devenant ainsi des relais d'information et de changement au sein de leurs communautés respectives.
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Histoire
06 novembre 2023
Aicha Trembler : « Je veux aussi apprendre à lire et à écrire »
Sa renommée a traversé la période des vacances scolaires en Afrique de l’Ouest, et à travers les réseaux sociaux, jusqu’à sa collaboration avec l’UNICEF pour contribuer à la campagne de sensibilisation des parents pour l’inscription de leurs enfants à l’école.
« Je n’ai pas eu la chance d’aller à l’école, mais je voudrais demander aux parents d’inscrire leurs enfants à l’école », plaide dans une vidéo de campagne sur le «retour à l’école » cette jeune influenceuse suivie par des centaines de milliers de personnes sur les réseaux sociaux. Son plaidoyer auprès des parents et des tuteurs raisonne avec sa propre histoire et ses regrets de n’avoir pas eu la chance d’être scolarisée. Pour son compagnon de scène et collaborateur Dominique Leosgo dit DJ Domi, l’homme qui l’a découvert en juillet dernier : « l’éducation est très importante, surtout pour Aïcha qui n’a pas eu la chance d’aller à l’école, mais qui aurait sincèrement voulu être inscrite ».
Bonou N'donki dit Aicha Trembler mesure elle aussi aujourd’hui tous les obstacles pour l’éclosion de sa carrière. C’est pour cela, que « quand l’UNICEF m’a approché pour sensibiliser les parents au bien-fondé de l’éducation, j’ai accepté », dit-elle. Et à DJ Domi de préciser : « Certes le talent d’Aicha lui a ouvert de grandes portes. Mais son manque de scolarisation restreint sa communication avec certains de ses partenaires internationaux ». Car elle ne parle que le Bwamu, sa langue maternelle, et le Dioula, une des langues nationales les plus parlées au Burkina Faso.
Aujourd’hui, la jeune fille veut porter la cause des milliers de filles du Burkina Faso qui n’ont pas eu accès à l’éducation. Sa renommée auprès des jeunes et son potentiel d’ambianceuse lui servent de moyens de transmission de messages forts. « Je souhaite retourner à l’école pour apprendre à lire et à écrire. Car c’est vraiment un fardeau pour moi de ne pas pouvoir échanger avec le monde en français », confie Aicha Trembler.
Comme Aicha Trembler, au moins 756 filles et garçons formés en communication interpersonnelle, promotion de la paix, cohésion sociale et genre, ont mené des campagnes « porte-à-porte » pour sensibiliser 76.800 parents et gardiens d'enfants pour une inscription massive des enfants à l'école.
Le Burkina Faso traverse une crise sécuritaire sans précédent, ayant entrainé la fermeture de 6.149 centres d’éducation et de formation à la fin de l’année scolaire 2022-2023. Ces fermetures affectent considérablement l’avenir de plus d’un million d’élèves.
Dans sa mission de promouvoir l’accès à une éducation de qualité pour tous, l'UNICEF, en collaboration avec le ministère de l’Éducation Nationale, de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MENAPLN) et ses partenaires, continue d’intensifier ses efforts pour ramener les enfants dans les salles de classe, en particulier dans les zones les plus touchées par la crise sécuritaire, notamment le Nord, le Centre-Nord, la Boucle du Mouhoun, l’Est, le Centre-Est et le Sahel.
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Histoire
03 novembre 2023
Dans la région de l’Est, la FAO, le PAM et l’UNICEF mettent en œuvre le projet d'appui multisectoriel intégré (AMI) pour le bonheur de la population
« Nous avons récolté des tomates et des oignons, et nous avons vendu 15 sacs de 50 kg. Nous sommes 15 femmes à travailler ici depuis un an. Avant, il n’y avait pas d’activité après la saison pluvieuse. Mais maintenant avec le jardin et les connaissances qu’on a eues, nous travaillons et nous vendons », se réjouit-elle.
Adjara est membre d’une coopérative Yemboaro - qui signifie « volonté de Dieu » en Gourmantché, la langue la plus parlée dans la zone - à Diapangou, une commune située à 30 kilomètres de Fada N’Gourma, chef-lieu dans la région de l’Est au Burkina Faso. Les femmes qui cultivent ensemble un champ communautaire depuis un an, sont formées en fabrication et utilisation d’engrais naturels et de bio-insecticides, pour tirer le meilleur profit de leurs semences.
« Nous n’utilisons pas d’engrais mais de la fumure organique, et contre les insectes, nous utilisons des feuilles pour fabriquer des pesticides naturels, ce qui ne nuit pas à nos récoltes. C’est ce qu’on nous a appris à faire », dit-elle.
Le projet aide les femmes à subvenir à certains de leurs besoins quotidiens, ce qui parvient même à apaiser les tensions au sein des ménages. « Avec cette initiative, nous sommes autonomes et nous ne fatiguons plus nos maris, donc il n’y a plus de dispute. Nous gagnons un peu d’argent pour soutenir nos enfants », souligne Adajara.
Avec l’appui de la FAO, un terrain d’un hectare a été aménagé et clôturé de grillage, et un forage et plusieurs bassins installés, permettant aux femmes d'irriguer et de cultiver toute l'année. « Avant, on disait que les oignons ne poussent pas en saison des pluies. Là, c'est la saison des pluies et nous récoltons. Ici, les femmes parviennent à récolter chaque trimestre », clarifie Kassoum Sawadogo de la FAO.
L’appui à la Coopérative Yemboare entre dans le cadre du projet d'appui multisectoriel intégré (AMI), mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) dans la région de l’Est au Burkina Faso. Le projet de développement intégré qui couvre les communes de Fada, Diapangou, Tibga et Diabo contribue à l’amélioration des revenus des femmes et renforce la nutrition des enfants.
« Il y'a un adage qui dit que quand tu donnes à manger à un enfant, parfois tu te lèches les doigts. Les femmes ne peuvent pas vendre tout ce qu'elles produisent dans leur champ. Alors, la nutrition s'améliore au niveau des ménages », dit M. Soumaila Sawadogo de la direction régionale de l'Agriculture de l’Est.
La malnutrition est, en effet, un fléau qui sévit à Diapangou comme dans d’autres zones du Burkina Faso à cause de la crise sécuritaire. Plus de 2 millions de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer, dont 58 pour cent sont des enfants. Des centaines de familles se déplacent souvent des villages comme Palga, Nayouri ou Yamba, pour trouver refuge à
Diapangou. Parmi elles, des femmes enceintes et allaitantes (FEFA) et des enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition.
Au Centre médical de Diapangou, le ministère de la Santé, le PAM et l'UNICEF luttent contre la malnutrition, notamment parmi les enfants déplacés. « Nous octroyons aux institutions sanitaires des balances, toises, et autres équipements anthropométriques. Nous positionnons aussi des cartons d’aliments thérapeutiques ou supplémentaires prêts à l'emploi pour lutter contre la malnutrition aiguë sévère ou modérée », explique Sylvie Zongo, chargée de nutrition à l’UNICEF.
De janvier à octobre 2023, 41 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère, 95 enfants souffrant de la forme modérée et 115 femmes enceintes et allaitantes malnutries ont été traités au Centre médical de Diapangou. Malgré la disponibilité des intrants et des équipements, il n’est pas aisé de combattre la malnutrition chez des familles forcées de se déplacer assez souvent.
« Certaines femmes déplacées par la violence s’installent a Diapangou et amènent leurs enfants souffrant de malnutrition au centre médical pour un suivi. Mais dès que leur village commence à connaitre une accalmie, elles retournent avec leurs enfants, pour ne plus revenir », déplore l’infirmière Kéré Naomi Dembele.
Pour renforcer l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement du centre médical, l’UNICEF a installé un poste d’eau autonome de 5.000 litres qui fonctionne à l’énergie solaire. Deux incinérateurs ont aussi été ajoutés pour la gestion des déchets biomédicaux.
Un peu plus loin, dans la commune de Tibga, le PAM contribue dans la mise en œuvre du projet AMI avec des activités de résilience. L’objectif est de renforcer la capacité de résilience des communautés vulnérables face aux différents chocs climatiques et réduire la malnutrition. Plus de 20.000 bénéficiaires, répartis dans 48 villages dans quatre communes de la province du Gourma, dont Tibga sont concernés par les activités de résilience.
« Vous voyez ces quatre chèvres et l'âne attaché là-bas, je les ai payés avec l'argent que j'ai reçu en participant aux travaux de création d’actifs productifs. En plus, j'ai aussi appris à conserver l'herbe pour les nourrir pendant la saison sèche. Dans peu de temps, je vais en avoir d'autres quand ces chèvres mettront bas. Si j'en vends, j'aurai de l'argent pour commencer une autre activité économique », a expliqué Kanla Gané une bénéficiaire, fière d’avoir pu contribuer aux dépenses familiales dans son foyer.
L’intervention du PAM renforce également la cohésion sociale et le vivre ensemble entre les communautés hôtes, et surtout entre les hôtes et les personnes déplacées internes.
« A travers un diagnostic participatif et inclusif pour la création d'actifs productifs, soutenu par un transfert monétaire pour l'assistance alimentaire, nous avons pu renforcer les capacités techniques et les moyens de subsistance des bénéficiaires, et améliorer la productivité et la situation alimentaire et nutritionnelle », souligne Patrice Birba, chargé du programme Résilience au bureau du PAM à Fada.
De janvier à septembre 2023,167 hectares de terres dégradées ont été récupérés dans la commune de Tibga, avec l’appui du PAM et des Services Techniques Déconcentrés (STD) à travers la réalisation d’ouvrages tels des cordons pierreux, de zaï et de demi-lunes. L’espace servira à produire plus de 170 tonnes de céréales pour la consommation humaine, et 31 tonnes de fourrages pour couvrir les besoins alimentaires du bétail durant la saison sèche.
Les Nations unies travaillent en étroite collaboration avec le gouvernement du Burkina Faso afin de venir en aide aux populations vulnérables.
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Histoire
01 août 2023
Célébration de la journée internationale des casques bleus : 18 juillet 2023 sous le thème : la paix commence avec moi.
Placée sous la présidence de S.E. Madame Olivia ROUAMBA, ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabés de l'Extérieur, représentée par son Conseiller technique, le Col. Major Moussa Cissé et la coprésidence de Monsieur Alain A. Akpadji, Coordonnateur Résident a.i. du Système des Nations Unies Burkina Faso, la cérémonie a été ponctuée de présentations, de témoignages, de sketch, de séances d’échanges et d’exposition photos.
Cette célébration des 75 ans des casques bleus à servi de cadre de réflexion sur l’importance des soldats de la paix et pour rendre hommage aux milliers de soldats qui œuvrent pour le maintien de la paix dans le monde. Plus de 250 personnes ont participé à la célébration y compris des militaires, du personnel du ministère des Affaires étrangères, des Nations unies, de U reports, d’étudiants de l’Université Joseph Ki-Zerbo, et de aube Nouvelle, d’associations féminines.
Le Général Sidiki Daniel Traoré s’est appesanti sur la contribution du Burkina Faso en termes de troupes, impact de cette participation sur le plan national.Dans son exposé, le General Traoré, ancien Commandant de troupes onusiennes (MINUSCA, MINUSMA, MINUAD), a souligné l’importance de la participation des militaires burkinabé au sein des opérations de maintien de la paix depuis les années 1990 qui a permis au pays de contribuer au maintien de la paix sous régionale et en Afrique. Il a conclu en invitant les Burkinabés à « ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain » car la participation des casques bleus Burkinabè aux opérations de maintien de la paix leur a permis de bénéficier de formations et d’expériences qui leur permettent de contribuer à la résolution de crises sécuritaires au Burkina Faso.
Parlant avec conviction, le Général a précisé que « On peut dire sans risque de se tromper que notre participation régulière aux opérations de maintien de la paix nous a mieux préparée et aguerrit aux techniques et tactiques de combat face à la situation de crise sécuritaire que nous connaissons aujourd’hui. Elle a également permis une montée en puissance surtout sur le plan logistique avec l’acquisition de nouveaux matériels et équipements »
La projection du spot de la Campagne #PourquoiPasMoi de l’ONUDC a permis de sensibiliser les participants et le public sur la prise en compte du genre et l’importance de la participation des femmes dans les Operations de Maintien de Paix (OMP). Le message de ce spot a été amplifié par la session de témoignage qui a permis entre autres à l'adjudant-chef Alizeta Kabore Kinda, lauréate du Prix de la femme policière de l'année des Nations Unies en 2022, de partager son expérience en tant que point focal pour les questions de genre au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). La lauréate a révélé que « Quand je suis arrivée dans ma zone d’opération, j’ai sensibilisé les femmes victimes de violences basées sur le genre à dénoncer ces pratiques. Par ces actions, nous sommes passées de zéro cas de dénonciation à 3 cas par mois ».
La pièce de théâtre présentée par les étudiants du Club d’anglais de l’Université Joseph Ki - Zerbo a mis l’accent sur l’importance de la collaboration des populations avec les casques bleus pour la réussite de leur mandat.
La séance de questions/réponses a permis aux participants d’en savoir plus sur les enjeux, la mise en œuvre et l’impact des OMP, particulièrement dans le contexte du Burkina. L’audience a souhaité plus de cadres d’échanges de ce genre, au sein du Centre d’Information des Nations Unies, pour promouvoir plus de connaissances sur le Système.
Le plan d’action intérimaire des Nations Unies pour le développement (UNIDAP) a aussi été évoqué lors des échanges, permettant au Coordonnateur résident a.i. de donner plus d’informations sur ce nouveau cadre de coopération, aligné sur les priorités du Burkina Faso.
La célébration a pris fin avec la visite de l’exposition - photos des soldats burkinabé dans différentes missions sur le terrain.
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Communiqué de presse
10 octobre 2024
L'UNOPS appuie le développement du secteur privé local dans le domaine d'énergie renouvelable au Burkina Faso
OUAGADOUGOU, Burkina Faso, le 09 octobre 2024 - L'énergie est la source de transformations qui stimulent la productivité socio-économique et réduisent les inégalités. L'amélioration de l'accès à l'énergie devrait donc jouer un rôle clé dans la stabilisation et l'augmentation de la résilience d'un pays.En décembre 2020, dans le but de réduire la pauvreté et d'améliorer la qualité de vie dans la région du Liptako-Gourma à travers l'approvisionnement en électricité dans les zones rurales, l'Agence suédoise de développement international (Sida) et l'Autorité de développement intégré des États du Liptako-Gourma (ALG) ont lancé un projet d'appui à l'électrification rurale dans la région.La mise en œuvre du projet a été confiée à l'UNOPS (Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets) et au PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement), avec un budget de 8,5 millions d'euros, afin de maximiser l'impact de la synergie entre les deux agences des Nations Unies dans l'avancement des efforts pour atteindre l'objectif de développement durable 7 « garantir l’accès à une énergie propre et d’un coût abordable. »Dans le cadre de ce projet, l’UNOPS et le PNUD organisent un Forum du Secteur Privé à l'hôtel Silmandé le 09 octobre, afin de promouvoir une forte participation et une contribution accrue des entreprises locales à la transition énergétique du pays. Le secteur privé peut stimuler l'esprit d'entreprise, créer des chaînes de valeur et favoriser le développement économique local. Cependant, les réglementations nationales et l'insuffisance des financements pourraient empêcher le secteur privé de s'engager dans ce domaine de manière plus dynamique.Réunissant plus de 125 parties prenantes du secteur de l'énergie renouvelable au Burkina Faso, le forum a pour objectif de créer un espace d'échange entre les membres de l'Etat, les entreprises locales et les acteur·rice·s concerné·e·s afin de mutualiser leurs efforts pour améliorer l'accès à l'énergie de la population burkinabé.Pendant une journée du forum, le gouvernement de transition présentera sa vision, son rôle et les opportunités offertes par l'Etat pour l'électrification rurale à travers les mini-réseaux et les entreprises locales présenteront leurs défis et leurs besoins pour une compréhension mutuelle. Les institutions de microfinance et les banques sont également invitées au forum pour discuter des solutions financières existantes dans le secteur de l'énergie renouvelable au Burkina Faso. Genevieve LEFEBVRE, répresentante de l’UNOPS au Burkina Faso, a ajouté: « Ce forum nous permettra d'identifier les défis auxquels sont confrontées les entreprises locales, mais aussi d'élargir leurs possibilités de contribuer à la transition énergétique du Burkina Faso, en proposant des opportunités de financement ainsi que des technologies innovantes dans le domaine des mini-réseaux.FIN Remarques à l’intention des équipes de rédaction:Coordonnées pour la presse :Pour plus de détails sur ce projet et/ou pour interviewer un.e spécialiste de l’UNOPS, veuillez contacter Juyoung LEE, spécialiste en communication de l’UNOPS en Afrique: juyoungl@unops.org, +221 77 321 88 86.À propos de l’UNOPSLa mission de l’UNOPS consiste à améliorer la qualité de vie des communautés et à aider les pays à instaurer la paix et parvenir à un développement durable. L’UNOPS aide les Nations Unies, des gouvernements et d’autres partenaires à gérer des projets et à mettre en place des infrastructures durables et des processus d’achats responsables de façon efficace. Pour en savoir plus, consultez le www.unops.org/fr et suivez l’UNOPS sur Facebook, LinkedIn, Twitter, Instagram, YouTube et WhatsApp.
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Communiqué de presse
28 août 2024
La Coordonnatrice humanitaire profondément attristée par l’immense perte en vie humaines à Barsalogho, province du Sanmatenga, et appelle à un soutien accru face à la crise humanitaire au Burkina Faso
« La communauté humanitaire est dévastée par cet incident tragique, et aucun mot ne peut véritablement exprimer notre consternation », a déclaré Mme Flore-Smereczniak. « J'adresse mes condoléances les plus sincères et ma solidarité aux familles des victimes et au peuple burkinabè, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. »Les agences des Nations Unies et les partenaires humanitaires, en étroite collaboration et coordination avec les autorités et les services déconcentrés de l’action humanitaire de la région du Centre-Nord, fournissent une assistance d'urgence et le soutien nécessaire aux communautés touchées par ce drame, y compris les soins médicaux et le soutien psychologique.« Nous réaffirmons notre engagement indéfectible à soutenir le peuple burkinabé dans cette période de crise. Les partenaires humanitaires continuent de coordonner leurs efforts pour maximiser l'efficacité de l'assistance fournie à travers le pays, et de veiller à ce que les besoins les plus urgents soient couverts », a souligné la Coordonnatrice humanitaire. « Nous appelons également la communauté internationale à renforcer son soutien afin d’assurer que les populations affectées par la crise reçoivent l'aide nécessaire, car la vie de centaines de milliers de personnes en dépend » a-t-elle ajouté. Cette année, les humanitaires ont besoin de 935 millions de dollars américains pour répondre aux besoins urgents de 3,8 millions de personnes dans plusieurs localités du pays, en particulier les plus vulnérables. A quatre mois de la fin de l’année, seulement 34% de ce montant a été reçu. Bien que plus de 1 million de personnes aient déjà reçu de l’aide humanitaire depuis le début de l’année 2024, un soutien urgent et accru est indispensable, afin que personne ne soit laissée pour compte.
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Communiqué de presse
23 juillet 2024
Le Burkina Faso accueille la nouvelle Coordonnatrice résidente et Coordonnatrice humanitaire du système des Nations Unies, Mme. Carol Bernardine Flore-Smereczniak
La nomination de Mme Smereczniak à ce poste stratégique reflète l’engagement continu des Nations Unies à soutenir le Burkina Faso dans ses efforts de développement durable et de renforcement de la paix et la stabilité. En tant que Coordinatrice résidente des Nations Unies, elle est chargée de coordonner les initiatives de développement et humanitaire de l’ONU au niveau national, jouant ainsi un rôle clé dans la mise en œuvre des politiques visant à améliorer les conditions de vie des Burkinabés.Dans ses nouvelles fonctions, Mme Smereczniak a pour mission de consolider les relations de confiance et de coopération fructueuse entre le Gouvernement du Burkina Faso et les divers acteurs de la communauté internationale. Son arrivée intervient à un moment crucial, alors que le Plan d'action intérimaire des Nations Unies pour le développement durable (UNIDAP) 2023-2025 est à mi-parcours. Ce cadre de collaboration entre le Gouvernement du Burkina Faso et l’ONU constitue une feuille de route essentielle pour les efforts humanitaires, de développement et de paix, mettant les besoins des populations locales au cœur des priorités.« Je salue le leadership du gouvernement burkinabè et l'appropriation nationale de nos initiatives communes. Je m'engage pleinement à capitaliser sur les résultats obtenus et les acquis de notre feuille de route, notamment l’UNIDAP, qui s'aligne sur les priorités nationales. Ensemble, nous redoublerons d’efforts pour mobiliser et utiliser de manière optimale les ressources, afin d'apporter des changements significatifs et durables au grand bénéfice du peuple du Burkina Faso » a déclaré Mme. Flore-Smereczniak.En 2023, malgré les nombreux défis, les Nations Unies ont démontré un engagement inébranlable envers le Burkina Faso, mobilisant environ 738.5 millions de dollars américains, soit près de 445 milliards de FCFA, pour soutenir ses opérations. Ces investissements stratégiques ont permis d’améliorer l'efficacité institutionnelle, de renforcer la sécurité alimentaire, de réduire la pauvreté et de promouvoir la cohésion sociale. Nous exprimons notre gratitude à nos partenaires pour leur confiance et leur soutien constants.
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Communiqué de presse
29 avril 2024
21e Edition de la SNC : les Nations Unies au Burkina Faso apportent un accompagnement de plus de 100 millions de FCFA
La Semaine Nationale de la Culture se tiendra du 27 avril au 04 mai 2024, à Bobo Dioulasso avec pour thème : « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau ». Dans le cadre de l’accord de partenariat, les Nations Unies accompagnent une fois de plus, la biennale de la Culture, SNC, pour un montant de plus de 100 millions de FCFA. A travers ses agences UNICEF, PNUD, UNFPA, FIDA, FAO et HCR, l’accompagnement de cette édition se situe dans le renforcement des capacités infrastructurelles et techniques de la SNC; l’octroi d’une voiture et des prix spéciaux, l’organisation du concours d’art culinaire et du développement de la chaine de valeurs, l’organisation de panels d’échanges, la mise en place d’espaces culturels pour les enfants et d’un Fitini Show spécial et des activités d’initiation des enfants aux métiers de la culture, le parrainage du village des communautés entre autres. Pour apporter une touche écologique à l’évènement, une cinquantaine de jeunes, U reporters, constitueront une brigade verte pour le nettoyage des sites de la SNC mais aussi ils sensibiliseront les festivaliers sur la nécessité d’assainissement de leur environnement. Pour le Coordonnateur résident par intérim, John Agbor : « Les Nations Unies sont fières de se tenir aux côtés et d’accompagner le gouvernement pour cet évènement d’envergure nationale et internationale, et ainsi contribuer au renforcement de la cohésion sociale et du vivre ensemble, précurseurs et ferments de la paix et de développement pour le pays ».Le Système des Nations Unies réitère son engagement et sa disponibilité à continuer à accompagner les autorités dans la recherche d'une paix et de développement durable au Burkina Faso. Les Nations Unies restent déterminées à soutenir les priorités de la transition et servir les populations du Burkina Faso, en particulier les groupes les plus vulnérables quel que soit là où elles se trouvent.
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Communiqué de presse
17 janvier 2024
Déclaration des Principaux du comité permanent interorganisations
NEW YORK/GENÈVE/ROME, 12 janvier 2024 – Les crises qui frappent le Sahel central exacerbent les besoins humanitaires et de protection et menacent de réduire à néant les progrès réalisés en matière de développement. En 2024, quelque 17 millions de personnes au Burkina Faso, au Mali et au Niger auront besoin d'assistance humanitaire et de protection, soit environ un cinquième de la population. En outre, cette crise touche de manière disproportionnée les femmes et les filles, aggravant les inégalités entre les genres dans la région.
Les niveaux de violence sont alarmants dans certaines zones : rien qu'en octobre et novembre 2023, près de 700 civils auraient été tués, soit 11 personnes par jour et près du double du taux rapporté en septembre. Au moins 3 millions de personnes sont actuellement déplacées, principalement des femmes et des enfants. Les services de base sont également touchés, avec environ 8 400 écoles et 470 centres de santé qui ne sont plus fonctionnels. Ceci aggrave les besoins humanitaires et empêche les populations de jouir pleinement de leurs droits.
Au Niger, ces six derniers mois, les organisations humanitaires ont eu du mal à faire entrer des produits destinés à l’aide humanitaire dans le pays en raison de la fermeture des frontières. Les projections des besoins humanitaires pour les mois à venir sont très préoccupantes et pourraient être exacerbées par les mauvaises récoltes, l'insécurité, les déplacements de population, les risques liés à la protection, l'impact des sanctions et les effets des suspensions de l'aide au développement.
Au Burkina Faso, l'insécurité et d'autres difficultés poussent de plus en plus les humanitaires à devoir utiliser le transport aérien, coûteux pour acheminer l'aide, ce qui réduit de fait la portée de l'action humanitaire. Les partenaires humanitaires travaillent avec les autorités pour améliorer l'accès, conscients de la nécessité d’être aussi efficace que possible afin de fournir une assistance vitale, y compris par voie terrestre.
Au Mali, l'insécurité continue dans certaines parties du nord, de l'est et du centre, générant dans certains cas de nouveaux déplacements de population et de nouveaux besoins, et posant de nouveaux défis pour les opérations humanitaires. Les organisations humanitaires s'efforcent de rester sur place pour aider et protéger les hommes, les femmes et les enfants les plus vulnérables. Mais des ressources supplémentaires sont urgemment requises pour les services essentiels, notamment en termes de logistique, sécurité, action antimines et capacité pour les évacuations médicales, ainsi que pour l'engagement des communautés.
Malgré les risques et les ressources limitées, les partenaires humanitaires nationaux et internationaux, en collaboration avec les organisations locales, continuent de fournir de l’aide. Jusqu'à présent, en 2023, ils ont assisté environ 6,3 millions de personnes dans le Sahel central, complétant les efforts des autorités nationales et locales ainsi que ceux des communautés-mêmes.
Cependant, les opérations d'aide sont confrontées à des déficits de financement considérables : en 2023, les appels de fonds humanitaires pour les trois pays du Sahel central n'ont reçu qu'un tiers environ des fonds nécessaires, soit environ 781 millions de dollars. En 2024, environ 2,2 milliards de dollars sont nécessaires pour aider 10,4 millions de personnes dans la région.
Les organisations humanitaires s’accordent également sur ce point : si l'aide humanitaire est nécessaire de toute urgence, elle n'est pas la solution aux cycles de la faim, de déplacements forcés et des maladies qui caractérisent la crise dans le Sahel central. Des investissements dans la résilience, le développement durable et la cohésion sociale sont essentiels pour aider les communautés à continuer à aller de l'avant et à prévenir une nouvelle augmentation des besoins humanitaires. Des systèmes de participation inclusifs et efficaces sont également nécessaires pour permettre aux différentes voix des personnes affectées de contribuer aux programmes et à la prise de décision qui affectent leurs vies et leurs droits.
Ces investissements doivent être complétés par des partenariats élargis avec les communautés locales et la société civile, y compris les organisations de femmes. Toute mesure qui risque d'aggraver les souffrances des civils, telles que les sanctions non ciblées ou la suspension de l'aide au développement, doivent également être évitées.
Depuis des années, le monde entier s'accorde à dire que nous devons faire plus pour aider les populations du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Le moment est venu de passer de la parole aux actes.
Signataires :
M. Martin Griffiths, Coordonnateur des secours d'urgence et Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires (BCAH)
Dr. Qu Dongyu, Directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)
Mme. Sofia Sprechmann Sineiro, Secrétaire générale, CARE International
Mme. Jane Backhurst, Présidente du conseil d’administration du Conseil international des agences bénévoles, ICVA (Christian Aid)
M. Jamie Munn, Directeur exécutif, Conseil international des agences bénévoles (ICVA)
M. Tom Hart, Président et Directeur général, InterAction
Mme. Amy E. Pope, Directrice générale, Organisation internationale pour les migrations (OIM)
Mme. Tjada D'Oyen McKenna, Directrice générale, Mercy Corps
M. Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme (OHCHR)
Mme. Janti Soeripto, Présidente et Directrice générale, Save the Children US
Mme. Paula Gaviria Betancur, Rapporteuse spéciale sur les droits humains des personnes déplacées dans leur propre pays
M. Achim Steiner, Administrateur, Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)
Mme. Natalia Kanem, Directrice exécutive, Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP)
M. Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR)
Mme. Maimunah Mohd Sharif, Directrice exécutive, Programme des Nations Unies pour les établissements humains (UN-Habitat)
Mme. Catherine Russell, Directrice exécutive, Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF)
Mme. Sima Bahous, Secrétaire générale adjointe et Directrice exécutive d’ONU Femmes
Mme. Cindy McCain, Directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM)
Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)
M. Andrew Morley, Président et Directeur général, World Vision International
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