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07 mars 2025
Pélagie Coulibaly : Une Volontaire des Nations Unies au Service de la lutte contre les Violences Basées sur le Genre au Burkina Faso
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21 février 2025
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03 février 2025
Reconstruire l'avenir : Éducation et résilience au Burkina Faso
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Les objectifs de développement durable au Burkina Faso
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Burkina Faso:
Histoire
30 décembre 2024
Zalissa, un exemple de réussite grâce au tissage traditionnel et à l'appui de CABES et ITC.
L'histoire de Zalissa Sawadogo, une jeune tisseuse, illustre parfaitement cette dynamique. Grâce à son talent, à sa détermination et au soutien d'une organisation comme CABES (Commerce et Artisanat pour le Bien Etre Social), elle est devenue un modèle pour de nombreuses femmes et contribue au rayonnement du "Faso Dan Fani" à l'international. Originaire de Ouahigouya (plus précisément de Zaba), Zalissa a quitté son village pour Ouagadougou en quête de meilleures opportunités. Après avoir appris les rudiments du tissage, elle a bénéficié d'une formation de qualité dispensée par CABES, à travers l’Association Zoodo pour la Promotion de la Femme (AZPF) au sein de laquelle elle travaille.
Ces formations sont possibles grâce au Programme Ethical Fashion Initiative (EFI) de l’ITC à travers le financement de l’Union européenne. Cette formation a été un véritable tournant dans sa vie. Grâce aux compétences acquises, Zalissa a pu augmenter considérablement ses revenus et améliorer sa qualité de vie. D’un air serein, Zalissa affirme « Je me souviens avec nostalgie de l'époque où je faisais la teinture, à 300 francs le paquet pour une tisseuse. Mes revenus mensuels se situaient alors entre 4 000 et 10 000 francs. Depuis que j’ai été formée en 2015, ma situation financière s'est considérablement améliorée, puisque je perçois désormais entre 40 000 et 85 000 francs par mois, en fonction des commandes. Cette stabilité financière m'a permis, en début d'année 2024, d’acquérir une nouvelle moto. » Zalissa est aujourd'hui formatrice au sein de AZPF et fait partie des meilleures tisserandes. Son statut lui permet de contribuer à transmettre son savoir à d'autres femmes. En 2023 elle a formé une vingtaine de femmes en tissage et contrôle qualité, renforçant ainsi leurs compétences. Son histoire est emblématique de l'impact positif que peuvent avoir des initiatives de développement local sur la vie des populations, en particulier des femmes.
Créée en 2014, CABES joue un rôle essentiel dans la promotion et la valorisation de l'artisanat burkinabè. En soutenant les coopératives de tissage et de confection, elle contribue à préserver un savoir-faire ancestral tout en l'adaptant aux exigences du marché international.Spécialisée dans la filature, la teinture et le tissage à la main et le contrôle qualité, CABES est titulaire du prestigieux label 'Faso dan fani', gage de qualité et d'authenticité reconnu par le Ministère du Développement Industriel, du Commerce de l'Artisanat et des PME du Burkina Faso. En utilisant exclusivement du coton biologique et des teintures réactives. Depuis 2022, CABES est partenaire de mise en œuvre de deux programmes majeurs de l'International Trade Centre (ITC) à savoir le programme Ethical Fashion Initiative (EFI) etle programme UE OACPS Business friendly. CABES partage son savoir-faire aux bénéficiaires de ces dits programmes en leur offrant un appui technique et un accompagnement continue leur permettant de produire suivant les standards internationaux.
Grâce à des actions de conseil, de formation et de collaboration, CABES contribue activement au développement de ces programmes et projets et à l'amélioration des conditions de vie des communautés locales."
À l'instar de Zalissa, plus de 2 407 artisans membres de CABES profitent des programmes. Ces activités, organisées autour de cinq pôles stratégiques situés à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya, Bogandé et Fada N'Gourma, offrent aux artisans comme Zalissa une multitude d'opportunités de développement. Interrogée sur sa collaboration avec CABES, Zalissa répond avec enthousiasme : « Je suis extrêmement fière de notre travail. Savoir que le Faso Dan Fani que nous créons est apprécié au Burkina Faso et à l'étranger, jusqu'à figurer dans les collections de marques prestigieuses comme Louis Vuitton, est une source de grande satisfaction »
Cette jeune tisseuse de 26 ans, mariée depuis peu, a su faire de sa passion un métier. En tissant du Faso Dan Fani, elle assure non seulement sa subsistance mais aussi celle de sa famille, en particulier son père âgé et ses frères et sœurs.
L'histoire de Zalissa Sawadogo est une source d'inspiration. Elle démontre que l'artisanat, lorsqu'il est soutenu et valorisé, peut être un moteur de développement économique et social. En soutenant des initiatives comme celles de CABES, l'Organisation des Nations Unies (ONU) à travers ITC contribue à préserver un patrimoine culturel tout en améliorant les conditions de vie des populations les plus vulnérables.
« Dans notre travail, il n’y a rien de plus gratifiant que le fait de suivre l’évolution de la qualité des vies des personnes que nous accompagnons. Voir une femme rurale qui soutient la scolarité de ses enfants, se procure une bicyclette, une motocyclette ou encore une bouteille de gaz butane est pour nous la meilleure preuve que nous faisons un travail utile », affirme Fatouma Sawadogo Maïga, Coordonnatrice Nationale Programme EFI au Burkina Faso et au Bénin.« Former les femmes renforce leur autonomie économique et sociale, réduisant les inégalités et favorisant la stabilité familiale. Leur rôle clé dans les communautés aide à promouvoir des valeurs de paix et à bâtir des sociétés plus équitables et résilientes », dixit Karfa Yacoro, Manager général de CABES.
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Ces formations sont possibles grâce au Programme Ethical Fashion Initiative (EFI) de l’ITC à travers le financement de l’Union européenne. Cette formation a été un véritable tournant dans sa vie. Grâce aux compétences acquises, Zalissa a pu augmenter considérablement ses revenus et améliorer sa qualité de vie. D’un air serein, Zalissa affirme « Je me souviens avec nostalgie de l'époque où je faisais la teinture, à 300 francs le paquet pour une tisseuse. Mes revenus mensuels se situaient alors entre 4 000 et 10 000 francs. Depuis que j’ai été formée en 2015, ma situation financière s'est considérablement améliorée, puisque je perçois désormais entre 40 000 et 85 000 francs par mois, en fonction des commandes. Cette stabilité financière m'a permis, en début d'année 2024, d’acquérir une nouvelle moto. » Zalissa est aujourd'hui formatrice au sein de AZPF et fait partie des meilleures tisserandes. Son statut lui permet de contribuer à transmettre son savoir à d'autres femmes. En 2023 elle a formé une vingtaine de femmes en tissage et contrôle qualité, renforçant ainsi leurs compétences. Son histoire est emblématique de l'impact positif que peuvent avoir des initiatives de développement local sur la vie des populations, en particulier des femmes.
Créée en 2014, CABES joue un rôle essentiel dans la promotion et la valorisation de l'artisanat burkinabè. En soutenant les coopératives de tissage et de confection, elle contribue à préserver un savoir-faire ancestral tout en l'adaptant aux exigences du marché international.Spécialisée dans la filature, la teinture et le tissage à la main et le contrôle qualité, CABES est titulaire du prestigieux label 'Faso dan fani', gage de qualité et d'authenticité reconnu par le Ministère du Développement Industriel, du Commerce de l'Artisanat et des PME du Burkina Faso. En utilisant exclusivement du coton biologique et des teintures réactives. Depuis 2022, CABES est partenaire de mise en œuvre de deux programmes majeurs de l'International Trade Centre (ITC) à savoir le programme Ethical Fashion Initiative (EFI) etle programme UE OACPS Business friendly. CABES partage son savoir-faire aux bénéficiaires de ces dits programmes en leur offrant un appui technique et un accompagnement continue leur permettant de produire suivant les standards internationaux.
Grâce à des actions de conseil, de formation et de collaboration, CABES contribue activement au développement de ces programmes et projets et à l'amélioration des conditions de vie des communautés locales."
À l'instar de Zalissa, plus de 2 407 artisans membres de CABES profitent des programmes. Ces activités, organisées autour de cinq pôles stratégiques situés à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya, Bogandé et Fada N'Gourma, offrent aux artisans comme Zalissa une multitude d'opportunités de développement. Interrogée sur sa collaboration avec CABES, Zalissa répond avec enthousiasme : « Je suis extrêmement fière de notre travail. Savoir que le Faso Dan Fani que nous créons est apprécié au Burkina Faso et à l'étranger, jusqu'à figurer dans les collections de marques prestigieuses comme Louis Vuitton, est une source de grande satisfaction »
Cette jeune tisseuse de 26 ans, mariée depuis peu, a su faire de sa passion un métier. En tissant du Faso Dan Fani, elle assure non seulement sa subsistance mais aussi celle de sa famille, en particulier son père âgé et ses frères et sœurs.
L'histoire de Zalissa Sawadogo est une source d'inspiration. Elle démontre que l'artisanat, lorsqu'il est soutenu et valorisé, peut être un moteur de développement économique et social. En soutenant des initiatives comme celles de CABES, l'Organisation des Nations Unies (ONU) à travers ITC contribue à préserver un patrimoine culturel tout en améliorant les conditions de vie des populations les plus vulnérables.
« Dans notre travail, il n’y a rien de plus gratifiant que le fait de suivre l’évolution de la qualité des vies des personnes que nous accompagnons. Voir une femme rurale qui soutient la scolarité de ses enfants, se procure une bicyclette, une motocyclette ou encore une bouteille de gaz butane est pour nous la meilleure preuve que nous faisons un travail utile », affirme Fatouma Sawadogo Maïga, Coordonnatrice Nationale Programme EFI au Burkina Faso et au Bénin.« Former les femmes renforce leur autonomie économique et sociale, réduisant les inégalités et favorisant la stabilité familiale. Leur rôle clé dans les communautés aide à promouvoir des valeurs de paix et à bâtir des sociétés plus équitables et résilientes », dixit Karfa Yacoro, Manager général de CABES.
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Publication
13 décembre 2024
Rapport Annuel 2023 des Nations Unies au Burkina Faso
En collaboration avec le gouvernement, les partenaires au développement et la société civile, l'UNIDAP vise à faire progresser collectivement la gouvernance, la cohésion sociale, la réconciliation nationale, l'amélioration de l'accès à des services essentiels de qualité, et la résilience socio- économique, notamment chez les jeunes et les femmes, cherchant à les autonomiser en tant que catalyseurs de changement dans la prévention des conflits et la construction de la paix. L’UNIDAP définit, à cet effet, la vision, les orientations et les réponses collectives des Nations Unies au service du peuple burkinabè, en mettant en œuvre des activités de relèvement, de stabilisation et de développement. La promotion de la cohésion sociale, du vivre ensemble et de la réconciliation nationale est au centre de la mise en œuvre de toutes les activités. Dans la première année de mis en œuvre de l’UNIDAP, des efforts ont été déployés pour renforcer les partenariats financiers et non financiers, tout en accordant une attention particulière à la sensibilité aux conflits et à l'inclusion, à l'égalité des sexes et l'autonomisation des jeunes, aux droits de l'homme et à la promotion de la cohésion sociale.
La construction de partenariats solides est essentielle pour faire face à la crise complexe et multidimensionnelle que traverse le pays. Allant de l'aide humanitaire au développement durable, en passant par la consolidation de la paix et le respect des normes internationales, l'ONU a renforcé sa collaboration avec le gouvernement et ses partenaires en vue de renforcer la résilience du pays. Les entités du Système des Nations Unies (agences, fonds et programmes) qui opèrent au Burkina Faso se sont investies aux côtés du gouvernement, du secteur privé, des organisations non gouvernementales (ONG) et des organisations de la société civile pour renforcer les acquis sociaux et de développement et aussi parer aux urgences humanitaires dans un contexte sociopolitique et sécuritaire délétère couplé au contexte régional et international difficile.
Sur le plan financier, le Système des Nations Unies au Burkina Faso (SNU-BF) a mobilisé en 2023, grâce aux bailleurs de fonds et ses ressources internes, environ 738.5 millions USD (soit près de 445 milliards de FCFA), sur un besoin total de 1.14 milliards USD. Environ 64,9% du montant nécessaire pour la mise en œuvre de UNIDAP en 2023 a donc été mobilisé.
Ces fonds ont permis de toucher des millions de personnes à travers des opérations de consolidation de la paix, de développement et de respect des normes et droits internationaux. Aussi, ont-ils permis de soutenir des engagements structurants tels que le renforcement de l’efficacité des institutions, l’amélioration de la sécurité nutritionnelle et alimentaire, l’éradication de la pauvreté multidimensionnelle ainsi que la promotion des politiques et des actions favorisant l’inclusion et la cohésion sociale.
L’année 2024 marquera sans nul doute la mise en œuvre effective de l’UNIDAP et la réalisation des résultats collectifs conjointement convenus entre les différentes agences du Système des Nations Unies au Burkina Faso, les partenaires au développement les partenaires humanitaires, la société civile et le gouvernement.
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La construction de partenariats solides est essentielle pour faire face à la crise complexe et multidimensionnelle que traverse le pays. Allant de l'aide humanitaire au développement durable, en passant par la consolidation de la paix et le respect des normes internationales, l'ONU a renforcé sa collaboration avec le gouvernement et ses partenaires en vue de renforcer la résilience du pays. Les entités du Système des Nations Unies (agences, fonds et programmes) qui opèrent au Burkina Faso se sont investies aux côtés du gouvernement, du secteur privé, des organisations non gouvernementales (ONG) et des organisations de la société civile pour renforcer les acquis sociaux et de développement et aussi parer aux urgences humanitaires dans un contexte sociopolitique et sécuritaire délétère couplé au contexte régional et international difficile.
Sur le plan financier, le Système des Nations Unies au Burkina Faso (SNU-BF) a mobilisé en 2023, grâce aux bailleurs de fonds et ses ressources internes, environ 738.5 millions USD (soit près de 445 milliards de FCFA), sur un besoin total de 1.14 milliards USD. Environ 64,9% du montant nécessaire pour la mise en œuvre de UNIDAP en 2023 a donc été mobilisé.
Ces fonds ont permis de toucher des millions de personnes à travers des opérations de consolidation de la paix, de développement et de respect des normes et droits internationaux. Aussi, ont-ils permis de soutenir des engagements structurants tels que le renforcement de l’efficacité des institutions, l’amélioration de la sécurité nutritionnelle et alimentaire, l’éradication de la pauvreté multidimensionnelle ainsi que la promotion des politiques et des actions favorisant l’inclusion et la cohésion sociale.
L’année 2024 marquera sans nul doute la mise en œuvre effective de l’UNIDAP et la réalisation des résultats collectifs conjointement convenus entre les différentes agences du Système des Nations Unies au Burkina Faso, les partenaires au développement les partenaires humanitaires, la société civile et le gouvernement.
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Communiqué de presse
27 octobre 2023
Rapport annuel 2022 : l’ONU accompagne des millions de Burkinabès grâce à des initiatives de grande ampleur
Des millions de personnes, en particulier les populations les plus vulnérables, ont bénéficié du travail de l’Organisation. Dans ce rapport, l’ONU au Burkina Faso met en exergue les vastes initiatives consacrées à l'aide humanitaire, au développement durable, à la consolidation de la paix et au respect des normes internationales. Avec le soutien de partenaires techniques et financiers, l'ONU a raffermi sa collaboration avec le Gouvernement et ses partenaires en vue de renforcer la résilience du pays.
« Notre engagement envers le Burkina Faso n'a jamais fléchi. Les fonds conséquents mobilisés investis et les vastes opérations menées durant l’année 2022 témoignent de notre engagement de soutenir le Gouvernement et de promouvoir la paix et le développement durable, surtout dans ce contexte de crise. Notre partenariat inébranlable avec le Gouvernement du Burkina Faso a été essentiel pour améliorer le quotidien des enfants, des femmes et des jeunes. Nous sommes aux côtés du peuple burkinabè, aujourd'hui et pour toujours », a déclaré M. Alain Akpadji, Coordonateur résident et humanitaire par intérim du système des Nations Unies au Burkina Faso.
Face à des défis sans précédent, l'ONU a mobilisé une somme considérable de 580 millions de dollars US, soit 348 milliards de francs CFA, pour améliorer les conditions de vie des populations.
En 2022, les étapes clés de l'ONU au Burkina Faso ont inclus :
Santé et nutrition : 568 413 personnes ont accédé aux services de santé primaires, et des campagnes de sensibilisation ont touché plus de 800 000 personnes.
Paix et sécurité : Plus de 55 000 personnes ont été informées sur les dangers liés aux engins explosifs improvisés. De plus, plus de 17 500 personnes ont bénéficié d'un meilleur accès à la justice, réaffirmant la détermination de l'ONU à défendre l'Etat de droit et les droits humains.
Revitalisation économique : La création de 4 000 groupes d'épargne a permis à 84 534 membres d'accumuler des épargnes d’un montant de 307 millions de FCFA. L'ONU a également investi dans le renforcement des capacités, proposant des formations en alphabétisation et en entrepreneuriat à plus de 100 000 personnes.
Agriculture et soins environnementaux : Des actions ont conduit à la culture de près de 19 200 hectares de terre, soutenues par la création de 25 bassins d'eau, garantissant une harmonie écologique et une agriculture durable.
Éducation : L'ONU a soutenu l'éducation formelle et non formelle pour 118 535 enfants et a assuré l'accès à une éducation continue grâce à des programmes radiophoniques à 695 475 enfants. Pour encourager la fréquentation scolaire, notamment chez les filles, l'ONU a favorisé des initiatives permettant à plus de 168 100 écoliers de recevoir des repas chauds sur place.
Soutien aux femmes : En réponse à la crise de malnutrition, 57 000 femmes et filles enceintes et allaitantes ont reçu des aliments nutritifs spécialisés. Plus de 115 000 femmes souffrant de fistules et de complications obstétricales ont bénéficié de soins spécialisés via le dispositif minimum d’urgence.
Humanitaire : 2, 2 millions de personnes ont reçu une aide humanitaire d’urgence et multisectorielle. En 2023, 4,7 millions sont ciblés pour bénéficier de cette aide.
S'appuyant sur les fondements de ces initiatives diversifiées, une avancée significative est notée avec le lancement en septembre 2023 du Plan d'action intérimaire des Nations Unies pour le développement durable (UNIDAP). Cette collaboration entre le Gouvernement du Burkina Faso et l'ONU, renforcée par l'implication active de la société civile, des donateurs et des acteurs humanitaires, est le socle d’une réponse stratégique et innovante adaptée aux complexités du contexte qui prévaut.
L'UNIDAP vise à aborder les défis complexes et multidimensionnels auxquels le pays est confronté. Avec une prise en compte des synergies entre l’humanitaire, le développement et la paix, ce Plan d’action est conçu pour améliorer l'impact des efforts au développement, surtout dans la crise que traverse le pays.
En conclusion, si les données et les statistiques éclairent l'ampleur et la portée, le cœur de l'histoire demeure l'esprit indéfectible de collaboration entre les Nations Unies et le Burkina Faso. Les Nations Unies réaffirment leur engagement à long terme en faveur de la stabilité, du progrès et de la prospérité du Burkina Faso.
Le bilan annuel 2022 des initiatives conjointes entre l'ONU et le Burkina Faso est disponible ici
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Publication
09 décembre 2021
Crise du Sahel : Aperçu des Besoins Humanitaires et Financiers (avril 2021)
La situation humanitaire au Sahel s’aggrave rapidement et de manière significative
La pauvreté endémique, le changement climatique, la violence, l’insécurité alimentaire chronique et la malnutrition continuent d’entraîner des niveaux de vulnérabilité extrêmes. Le contexte devient de plus en plus instable et sujet à des chocs et des risques naturels, mettant des millions de personnes en danger. Dans les régions touchées par des conflits, les civils sont confrontés à une crise de protection de plus en plus dramatique. Des millions de personnes ont dû fuir leur foyer. L’insécurité et la violence menacent les vies et les moyens de subsistance, multiplient les violations des droits de l’homme et mettent en péril la cohésion sociale. Les femmes et les filles courent un risque accru de violence sexuelle et basée sur le genre. L’insécurité limite également l’accès humanitaire, privant les communautés d’une assistance essentielle et exposant les travailleurs humanitaires à des risques accrus. Dans toute la région, la COVID-19 aggrave encore les besoins aigus.
En 2021, près de 29 millions de Sahéliens auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’il y a un an. Six pays - le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad - ont élaboré des plans de réponse pour 2021, nécessitant un total de 3,7 milliards de dollars. LA VIOLENCE DÉVASTE LES COMMUNAUTÉS RURALES Le conflit au Sahel s’est aggravé et étendu à de nouvelles zones, ce qui en fait la cause principale des besoins. Tant dans le Sahel central que dans le bassin du lac Tchad, la violence ne montre aucun signe d’apaisement : les incidents sécuritaires, les attaques et les enlèvements sont une réalité quotidienne pour des millions de civils. Ils sont pris en étau entre les groupes armés, la violence intercommunautaire et les opérations militaires qui ont un impact sévère sur leur accès aux services sociaux de base, aux moyens de subsistance et à l’assistance, générant des besoins à court et à long terme.
Les tendances pluriannuelles montrent une détérioration spectaculaire. De 2015 à 2020, le nombre d’attaques violentes a été multiplié par huit dans le Sahel central et triplé dans le bassin du lac Tchad.
L’insécurité s’étend et s’aggrave dans la zone transfrontalière entre le Burkina Faso et le Bénin, le nord-ouest du Nigeria et Maradi, au Niger. Les communautés touchées dans les zones rurales reculées sont déjà confrontées à des vulnérabilités élevées et à des besoins chroniques. Exposées à la violence et à l’insécurité, elles glissent rapidement vers une crise profonde. DES VIES ET DES MOYENS DE SUBSISTANCE DÉRACINÉS Les services de base vitaux, tels que l’éducation et la santé, sont gravement touchés. Près de 5 000 écoles sont fermées dans les zones touchées au Burkina Faso, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, dans la province du Lac au Tchad, dans les régions du nord-est du Nigeria, au Niger et au Mali, privant ainsi des centaines de milliers d’enfants d’éducation et les exposant au risque d’exploitation et d’abus. Des millions de personnes n’ont pas accès aux soins médicaux. Dans tout le Sahel central, 137 centres de santé sont fermés en raison de l’insécurité, et la plupart de ceux qui sont encore ouverts ne sont pas pleinement opérationnels. Cette situation affecte particulièrement les femmes et les filles en âge de procréer, qui constituent plus de la moitié de la population touchée. À mesure que la crise s’aggrave, de plus en plus de populations sont contraintes de fuir leur foyer en quête de sécurité. Au Burkina Faso, où la crise de déplacement connaît la croissance la plus rapide du monde, plus d’un million de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer depuis 2019. Dans le Sahel central, le nombre de personnes déplacées a été multiplié par cinq en un an. Dans le bassin du lac Tchad, le nombre de personnes déplacées n’a cessé d’augmenter depuis 2018, et a doublé dans la province du Lac au Tchad en 2020. , filtered_html
En 2021, près de 29 millions de Sahéliens auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’il y a un an. Six pays - le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad - ont élaboré des plans de réponse pour 2021, nécessitant un total de 3,7 milliards de dollars. LA VIOLENCE DÉVASTE LES COMMUNAUTÉS RURALES Le conflit au Sahel s’est aggravé et étendu à de nouvelles zones, ce qui en fait la cause principale des besoins. Tant dans le Sahel central que dans le bassin du lac Tchad, la violence ne montre aucun signe d’apaisement : les incidents sécuritaires, les attaques et les enlèvements sont une réalité quotidienne pour des millions de civils. Ils sont pris en étau entre les groupes armés, la violence intercommunautaire et les opérations militaires qui ont un impact sévère sur leur accès aux services sociaux de base, aux moyens de subsistance et à l’assistance, générant des besoins à court et à long terme.
Les tendances pluriannuelles montrent une détérioration spectaculaire. De 2015 à 2020, le nombre d’attaques violentes a été multiplié par huit dans le Sahel central et triplé dans le bassin du lac Tchad.
L’insécurité s’étend et s’aggrave dans la zone transfrontalière entre le Burkina Faso et le Bénin, le nord-ouest du Nigeria et Maradi, au Niger. Les communautés touchées dans les zones rurales reculées sont déjà confrontées à des vulnérabilités élevées et à des besoins chroniques. Exposées à la violence et à l’insécurité, elles glissent rapidement vers une crise profonde. DES VIES ET DES MOYENS DE SUBSISTANCE DÉRACINÉS Les services de base vitaux, tels que l’éducation et la santé, sont gravement touchés. Près de 5 000 écoles sont fermées dans les zones touchées au Burkina Faso, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, dans la province du Lac au Tchad, dans les régions du nord-est du Nigeria, au Niger et au Mali, privant ainsi des centaines de milliers d’enfants d’éducation et les exposant au risque d’exploitation et d’abus. Des millions de personnes n’ont pas accès aux soins médicaux. Dans tout le Sahel central, 137 centres de santé sont fermés en raison de l’insécurité, et la plupart de ceux qui sont encore ouverts ne sont pas pleinement opérationnels. Cette situation affecte particulièrement les femmes et les filles en âge de procréer, qui constituent plus de la moitié de la population touchée. À mesure que la crise s’aggrave, de plus en plus de populations sont contraintes de fuir leur foyer en quête de sécurité. Au Burkina Faso, où la crise de déplacement connaît la croissance la plus rapide du monde, plus d’un million de personnes ont été contraintes de fuir leur foyer depuis 2019. Dans le Sahel central, le nombre de personnes déplacées a été multiplié par cinq en un an. Dans le bassin du lac Tchad, le nombre de personnes déplacées n’a cessé d’augmenter depuis 2018, et a doublé dans la province du Lac au Tchad en 2020. , filtered_html
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09 décembre 2021
Burkina Faso : Aperçu de la situation humanitaire (Au 31 Juillet 2021)
Le Burkina Faso compte à la date du 31 juillet 2021, 1 368 164 personnes déplacées internes (PDI) soit une augmentation de 4,10 % par rapport au mois de juin. La région du Sahel continue d’accueillir le plus grand nombre de PDI avec 36 % des PDI, soit un nombre total de 493 187.
Ce nombre de PDI reste croissant du fait de la recrudescence des activités des groupes armés non-étatiques. Les incidents sécuritaires entrainent régulièrement de nouveaux déplacements et donc des besoins d’assistance humanitaire grandissants. Ce fut par exemple le cas dans la commune de Madjoari (Région de l’Est) où, au cours du mois de juillet, près de 85% de la population, soit 12 000 sur 14 000 habitants, ont été déplacés suite à un ultimatum donné par des groupes armés non étatiques de quitter la localité sous peine de représailles. Ces personnes se sont réfugiées dans La commune de Fada N’Gourma, chef-lieu de la région, et d’autres communes comme Pama et Nadiagou. Les mécanismes de réponse rapide ont permis de fournir à plus de 2000 ménages déplacés une aide alimentaire en nature ou sous forme de transferts monétaires. Cependant de nombreux besoins restent encore non couverts, notamment en raison de difficultés d’accès à d’autres communes d’accueil telles que Logobou.
Face à ces nouveaux déplacements, qui viennent encore accroitre les besoins humanitaires, les financements restent insuffisants. En effet à la date du 31 juillet 2021, seulement 125,2 millions USD (20,6 %) ont été mobilisés sur les 607,8 millions USD requis par le HRP.
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Histoire
07 mars 2025
Pélagie Coulibaly : Une Volontaire des Nations Unies au Service de la lutte contre les Violences Basées sur le Genre au Burkina Faso
Dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso, Pélagie Coulibaly, volontaire des Nations Unies et associée à la protection auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à Kaya, joue un rôle crucial dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). Animée par une profonde passion pour l’humanitaire, Pélagie consacre son énergie à améliorer les conditions de vie des populations déplacées internes (PDI) et des communautés hôtes.
En collaboration avec l’Association Bon Samaritain pour l’Épanouissement de la Jeunesse (ABSEJ), Pélagie supervise diverses activités de sensibilisation, de formation et d’information sur les VBG et les services de prise en charge disponibles. Elle coordonne la distribution de kits de dignité, de kits de gaz, ainsi que la mise en place d’activités génératrices de revenus (AGR) pour réduire les risques de violences. Son rôle inclut également la gestion des cas de VBG, en garantissant une assistance psychosociale et un référencement vers des services spécialisés. En tant que point focal genre, prévention de l’exploitation et des abus sexuels (PSEA), et code de conduite au bureau du HCR à Kaya, elle renforce les capacités des acteurs locaux et sensibilise sur les droits des femmes.
Une journée typique commence à 8h00 par une réunion avec son superviseur pour planifier les activités. Vers 11h00, elle se rend sur le terrain pour appuyer techniquement les équipes dans les sites de PDI et les communautés hôtes. À la fin de chaque visite, une rencontre d’évaluation permet de relever les défis et de proposer des recommandations pour une meilleure mise en œuvre des activités. De retour au bureau, elle s’attelle à la rédaction de rapports et à la gestion des correspondances.
Pélagie travaille en étroite collaboration avec des organisations non gouvernementales, les autorités locales et les communautés pour apporter une assistance adaptée aux besoins. Les populations déplacées internes et les communautés hôtes sont au cœur de ses interventions. La mobilisation des autorités et des associations locales facilite aussi l’adhésion des bénéficiaires.
En tant que volontaire des Nations Unies, Pélagie incarne les principes du volontariat : l’engagement, la solidarité et l’altruisme. Ces valeurs fondamentales favorisent une approche centrée sur l’humain et renforcent les capacités locales pour une réponse durable aux crises.
Des milliers de femmes et de filles déplacées à risque ont été prise en charge sur le plan psychosociale, matériel, sanitaire et juridique en dépit des ressources financières et matérielles qui demeurent insuffisantes pour répondre à l’ampleur des besoins.
Pour Pélagie, son travail est bien plus qu’une mission professionnelle : « Je réalise mon rêve d’étudiante à faire du bien aux autres et à contribuer à améliorer des vies. C’est une véritable passion. »
Grâce à son dévouement, des vies sont transformées, des femmes retrouvent leur dignité, et les communautés apprennent à rebâtir ensemble. Son parcours est une source d’inspiration pour tous ceux qui aspirent à un monde plus équitable et solidaire.
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En collaboration avec l’Association Bon Samaritain pour l’Épanouissement de la Jeunesse (ABSEJ), Pélagie supervise diverses activités de sensibilisation, de formation et d’information sur les VBG et les services de prise en charge disponibles. Elle coordonne la distribution de kits de dignité, de kits de gaz, ainsi que la mise en place d’activités génératrices de revenus (AGR) pour réduire les risques de violences. Son rôle inclut également la gestion des cas de VBG, en garantissant une assistance psychosociale et un référencement vers des services spécialisés. En tant que point focal genre, prévention de l’exploitation et des abus sexuels (PSEA), et code de conduite au bureau du HCR à Kaya, elle renforce les capacités des acteurs locaux et sensibilise sur les droits des femmes.
Une journée typique commence à 8h00 par une réunion avec son superviseur pour planifier les activités. Vers 11h00, elle se rend sur le terrain pour appuyer techniquement les équipes dans les sites de PDI et les communautés hôtes. À la fin de chaque visite, une rencontre d’évaluation permet de relever les défis et de proposer des recommandations pour une meilleure mise en œuvre des activités. De retour au bureau, elle s’attelle à la rédaction de rapports et à la gestion des correspondances.
Pélagie travaille en étroite collaboration avec des organisations non gouvernementales, les autorités locales et les communautés pour apporter une assistance adaptée aux besoins. Les populations déplacées internes et les communautés hôtes sont au cœur de ses interventions. La mobilisation des autorités et des associations locales facilite aussi l’adhésion des bénéficiaires.
En tant que volontaire des Nations Unies, Pélagie incarne les principes du volontariat : l’engagement, la solidarité et l’altruisme. Ces valeurs fondamentales favorisent une approche centrée sur l’humain et renforcent les capacités locales pour une réponse durable aux crises.
Des milliers de femmes et de filles déplacées à risque ont été prise en charge sur le plan psychosociale, matériel, sanitaire et juridique en dépit des ressources financières et matérielles qui demeurent insuffisantes pour répondre à l’ampleur des besoins.
Pour Pélagie, son travail est bien plus qu’une mission professionnelle : « Je réalise mon rêve d’étudiante à faire du bien aux autres et à contribuer à améliorer des vies. C’est une véritable passion. »
Grâce à son dévouement, des vies sont transformées, des femmes retrouvent leur dignité, et les communautés apprennent à rebâtir ensemble. Son parcours est une source d’inspiration pour tous ceux qui aspirent à un monde plus équitable et solidaire.
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Histoire
03 février 2025
Reconstruire l'avenir : Éducation et résilience au Burkina Faso
L’éducation : une porte ouverte sur l’avenir Joseph Lompo, la soixantaine, vit à Fada N'Gourma, dans l'est du Burkina Faso. L'attaque de son village en 2019 a bouleversé sa vie. Il a perdu sa femme après avoir fui, et sa fille aînée a été contrainte d'abandonner l'école pour s'occuper de la famille.Elle a rejoint un programme gouvernemental d'éducation via la radio, mis en œuvre par l'organisation caritative Children Believe. Ce programme lui a offert une seconde chance.« J'espère qu'elle obtiendra des diplômes et un bon emploi pour s'occuper de moi quand je serai plus âgé. » Joseph Lombo, à Fada N'Gourma. Photo : UNOCHA/ Alassane Sarr Des enfants assistent à un programme d'éducation par la radio à l'école Tyberiade, à Fada N'Gourma. Photo : UNOCHA/ Alassane SarrDes enfants assistent à un programme d'éducation par la radio à l'école Tyberiade, à Fada N'Gourma. Photo : UNOCHA/ Alassane SarrDes enfants assistent à un programme d'éducation par la radio à l'école Tyberiade, à Fada N'Gourma. Photo : UNOCHA/ Alassane SarrLe Fonds régional humanitaire soutient les clubs d’écoute, où les enfants suivent un programme d’éducation la radio en groupe, avec l’aide d’un enseignant. Photo : UNOCHA/Alassane SarrComme Joseph, plus de 2 millions de personnes au Burkina Faso, soit environ 10 % de la population, ont dû fuir leur domicile en raison de la crise sécuritaire qui touche le pays depuis 2019. Les violences ont également contraint des milliers d'écoles à fermer. Selon le gouvernement, plus d'un million de personnes sont rentrées chez elles au cours de l'année écoulée et plus de 2 000 écoles ont pu réouvrir leurs portes, mais les besoins restent immenses et urgents. Le Fonds humanitaire régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, géré par OCHA, a investi dans des projets éducatifs visant à répondre aux besoins des enfants déplacés. Nassiratou Maiga, une jeune fille de 15 ans déplacée à Kaya, et sa camarade de classe Sawadogo Nouriata. Photo : UNOCHA/ Alassane SarrC’est à cause de l'insécurité que Nassiratou Maiga a dû arrêter l’école. La jeune fille, maintenant âgée de 16 ans, a fui Arbinda dans le nord du Burkina Faso il y a quatre ans, pour trouver refuge à Kaya dans le Centre-Nord du pays. Elle a maintenant rejoint un club d'écoute soutenu par le Fonds régional et géré par l'organisation non gouvernementale (ONG) FDC, où elle continue d'apprendre à lire et à compter.Nassiratou n’envisage pas de retourner à l'école. Elle rêve de devenir styliste et d'ouvrir son propre magasin de mode.« Dans quelques années, je serai la styliste qui habillera toutes les grandes dames de Kaya. »Nassiratou Maiga en classe à Kaya, dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso. Photo : UNOCHA/ Alassane Sarr Kourita Yaméogo, à Kaya. Photo : UNOCHA/ Alassane Sarr Les femmes reprennent le contrôleKourita Yameogo est une mère célibataire de 27 ans. Vivant avec un handicap, elle s’occupe seule de ses deux enfants. En effet, son mari et sa seconde épouse l'ont abandonnée au moment de fuir leur village. Elle a sombré dans la dépression à son arrivée à Kaya, mais elle a repris confiance en elle grâce aux causeries organisées par l'Association Bon Samaritain pour l'Epanouissement de la Jeunesse du Centre-Nord, dans le cadre d'un projet soutenu par le Fonds Régional.Kourita se consacre désormais au tricot et rêve d'une machine pour augmenter sa production. « Je veux donner à mes enfants un avenir brillant et heureux. » Kourita Flora (à gauche), Zoubena et Pagandama (à droite), trois jeunes filles qui rêvent de devenir stylistes, à Fada N'Gourma. Photo : UNOCHA/ Alassane Sarr Flora, Pagandama et Zoubena, trois adolescentes déplacées vivant à Fada, rêvent également d'indépendance grâce à la couture et au tricot. En générant un petit revenu, elles allègent le fardeau de leurs familles tout en poursuivant leur ambition d'ouvrir un atelier et de former d'autres filles déplacées. « Nous voulons réussir tout en aidant d'autres filles à s'en sortir », explique Zoubena avec détermination. Femmes dans l'agricultureOutre l'insécurité, le Burkina est également confronté à des chocs climatiques de plus en plus graves et fréquents, telles que les sécheresses et les inondations. La crise climatique augmente la vulnérabilité des populations et leur capacité à produire de la nourriture. Les partenaires humanitaires aident les personnes déplacées et les communautés d'accueil à adapter leurs pratiques agricoles.Rasmata, mère de huit enfants vivant sur le site de Tiwega, près de Kaya, s’est formée à la culture hors-sol, mieux adaptée au changement climatique qui rend les pluies imprévisibles dans la région. Grâce à un projet mis en œuvre par l’ONG Oxfam et soutenu par le Fonds régional, elle a créé un petit potager, qui lui procure une source de revenus et contribue à améliorer le régime alimentaire de sa famille, en y intégrant des légumes frais, riches en nutriments.« Je rêve de retourner dans mon village pour créer un plus grand jardin potager et aider d'autres femmes. » Rasmata a appris à cultiver et à consommer de nouveaux légumes, comme la salade, grâce au projet de potager. Photo : UNOCHA/ Alassane Sarr Kaya, région Centre-Nord. Zalissa, 64 ans. Photo : UNOCHA/ Alassane SarrKaya, région du Centre-Nord : UNOCHA/ Alassane SarrKaya, région Centre-Nord. Awa, 27 ans. Photo : UNOCHA/ Alassane SarrLeft, Zalissa. Right, Awa and her flock of sheep. Photo: UNOCHA/ Alassane Sarr Awa, 27 ans, et Zalissa, 64 ans, participent à un projet d'élevage soutenu par le Fonds régional et mis en œuvre par Oxfam. Les femmes ont reçu quelques moutons et une formation à l'élevage. Awa, déplacée de Siangougrin, a reçu un bélier et deux brebis, toutes deux enceintes. Elle espère que son troupeau grandissant constituera une source de revenus durable.Zalissa, déplacée de Sogdin, y voit un nouveau départ : « Aujourd'hui, grâce à ce projet, j'ai un nouvel espoir de reconstruire ce que j'ai perdu. » Esprit communautaire et solidarité : accueillir les personnes déplacéesÀ Buudnooma, Adama Sawadogo, 65 ans, a mis à disposition 25 hectares de son terrain pour accueillir plus de 2 300 personnes déplacées depuis juin 2023. Les partenaires humanitaires ont utilisé cet espace pour installer des tentes, des latrines, des lampadaires et des kits d'hygiène. Adama ne s'est pas contenté de fournir un espace pour se loger ; il a également fourni des parcelles de terre aux personnes déplacées pour qu’elles puissent cultiver et retrouver un certain degré d'autonomie."Aujourd'hui, ce sont eux qui sont dans le besoin ; demain, ce sera peut-être nous. » Kaya, région Centre-Nord. Adama Sawadogo. Photo : UNOCHA/ Alassane Sarr Espoir dans l'avenirAu Burkina Faso, environ une personne sur quatre a besoin d’aide humanitaire. L'année dernière, les bailleurs de fond ont généreusement soutenu le plan de réponse humanitaire, mais seulement la moitié du financement nécessaire a pu être mobilisée. Les partenaires humanitaires travaillent avec le gouvernement pour fournir une assistance vitale aux zones difficiles d'accès, tout en investissant dans le renforcement de la résilience et l'adaptation au climat afin d'apporter des solutions durables et de l’espoir aux personnes les plus vulnérables.Ces histoires montrent que même dans l'adversité, la résilience humaine reste inébranlable. En soutenant l'éducation et en cultivant la solidarité, ces initiatives ont permis à des personnes comme Joseph, Kourita, Nassiratou et bien d'autres de retrouver l’espoir. Avec chaque jardin potager, chaque machine à coudre, c’est la dignité retrouvée qui permet de dessiner un avenir meilleur.Le Fonds humanitaire régional commun pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, créé en juin 2021 et géré par OCHA, finance la réponse aux besoins humanitaires et aux situations d'urgence dans la région. En 2024, le Fonds a soutenu des projets au Burkina Faso, au Mali et au Niger, les principaux bailleurs de fond étant l'Allemagne, les Pays-Bas, la Norvège, le Canada et la Belgique. Soutenez le Fonds régional et faites la différence en contribuant ici. Footnotes : Histoire : Bénédicte Bama Toe et Alassane Sarr. Photos : Alassane Sarr. Édité par Nina Doyle. Photo de couverture : Club d’écoute à Fada N’Gourma., filtered_html
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Histoire
30 janvier 2025
Le péril plastique contribue à l’éducation des enfants au Burkina Faso
Le recyclage des déchets plastiques en tables-bancs a le triple avantage d’assainir l’environnement immédiat des enfants, d’améliorer leurs conditions d’apprentissage et de les sensibiliser à la préservation de la nature DORI, 27 novembre 2024 - Un homme affublé d’un uniforme bleu foncé, les gants et le masque bien vissés, ramasse des sachets plastiques qu’il empile dans un seau. Il les déverse dans un four, pendant qu’un autre ouvrier les retourne à l’aide d’une sorte de tisonnier pour mieux les brûler.« Tourne la manivelle », ordonne le ‘Président’. « Il faut aussi ouvrir le gaz à fond pour mieux brûler le plastique. Ne mets aucun sachet noir parce qu’il n’est pas beau à la finition. Lave la meule avec du savon mais n’en mets pas beaucoup car cela altère la couleur de la table-banc », ajoute-t-il.UNICEF/Burkina Faso/2024/MohamedUn ouvrier met des déchets plastiques dans le four pour le recyclage en tables-bancs à Dori au Burkina Faso.Le ‘Président’, c’est Mohamed Ag Abdallah, un sexagénaire qui a fui le conflit armé qui a secoué le nord du Mali, pour trouver refuge à Dori, dans la région du Sahel au Burkina Faso. Il est le président de la coopérative des réfugiés, ce qui lui vaut ce surnom, beaucoup plus usité que son véritable prénom.M Abdallah fabrique des tables-bancs dont la charpente est en métal, mais le siège et la table qui sont d’habitude en bois, sont en plastique recyclé. Le vieux malien est très fier de son action de recyclage les déchets plastiques en tables-bancs, qui a un impact environnemental immense sur le quotidien des habitants de Dori. UNICEF/Burkina Faso/2024/MohamedMohamed Ag Abdallah, refugié malien à Dori, dirige l’équipe de transformation de déchets plastiques en tables-bancs.« Le fait juste de collecter les sachets plastiques est déjà une bonne chose car je nettoie la ville de Dori. Les animaux mangent les sachets plastiques et c’est dangereux pour eux. Avec ce que je fais, ils ne verront plus des sachets plastiques à manger », explique M Abdallah.Une fois fondu, le plastique est versé dans une meule, et aplati à l’aide d’une presse, pour lui donner la forme du siège ou du plateau. En chaine, les ouvriers se relayent pour ajuster les différentes parties, et les visser sur la charpente qui, elle, est fabriquée en amont par un menuisier métallique de Dori.« Je suis venu voir comment, avec les sachets plastiques, on fabrique des tables-bancs qui pourront équiper les écoles de la région, particulièrement celles de Dori où le besoin est réel », dit Boubacar Elhadji, Directeur régional de l’éducation du Sahel, qui s’est déplacé sur le site de transformation des déchets pour inspecter la qualité des tables-bancs. « Dori est la ville de repli de beaucoup de déplacés, d’élèves déplacés, où le besoin en éducation est accru », ajoute-il.UNICEF/Burkina Faso/2024/MohamedBoubacar Elhadji, Directeur régional de l’éducation du Sahel est venu évaluer la qualité des tables-bancs faites à base de déchets plastiques.Ce sont les déplacés qui collectent les déchets plastiques pour la fabrication des tables-bancs. En 2024, en raison de l'insécurité qui prévaut dans certaines régions du Burkina Faso, et dans les pays voisins, Dori a reçu plus de 177.000 déplacés et réfugiés, avec plus de 50% d’enfants. Pour commencer, le ministère de l’Education et l’UNICEF ont commandé 300 tables-bancs à base de déchets plastiques, pour combler le manque de mobilier dans les classes pléthoriques.M Elhadji est aussi conscient de l’effet néfaste du péril plastique dans la région du Sahel, fortement impactée par le changement climatique. Les communautés se plaignent de perdre du bétail à cause des déchets plastiques qui jonchent les rues. « Je suis moi-même éleveur, et il y a deux ou trois ans, j’ai perdu cinq ou six moutons à cause des sachets plastiques », précise-t-il.UNICEF/Burkina Faso/2024/MohamedUn membre de l’équipe de la coopérative des réfugiés assemble une table-banc faite à base de déchets plastiques à Dori, Sahel, Burkina Faso.Le recyclage des déchets plastiques en tables-bancs a le triple avantage d’assainir l’environnement immédiat des enfants, d’améliorer leurs conditions d’apprentissage en comblant le gap en mobilier scolaire, et de sensibiliser les enfants pour la préservation de la nature. Par ailleurs, les tables-bancs en plastique recyclé sont plus durables que ceux faits en bois.« Ces tables bancs ont la particularité de ne pas être altérées ni par le temps, ni par les intempéries, ni par les termites. J’aimerais que l’expérience soit étendue aux bureaux des maîtres ; les doter d’armoires en plastique pour stopper l’éternel recommencement d’acquisition de mobilier scolaire qui se détériore rapidement », ajoute M Elhadji.Mohamed Ag Abdallah et d’autres réfugiés ont été formés en recyclage des déchets plastiques en dalles, tables-bancs ou autres objets utilitaires par l’ONG Vétérinaires sans frontières (VSF) dans le cadre du Programme d’Appui des Nations-Unies pour un Développement Intégré dans la Région du Sahel (PADI), mis en œuvre par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), la Programme alimentaire mondial (PAM), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), l'Organisation pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’UNICEF. UNICEF/Burkina Faso/2024/MohamedLes membres de la coopérative des refugies, de l’ONG Vétérinaires sans frontières et de l’UNICEF posent sur le tas de déchets plastiques collectés par les déplacés, à Dori au Burkina Faso.« Nous avons identifié cette coopérative de réfugiés en 2021 sur le site de Goudbo, et 15 d’entre eux ont été retenus pour la formation. On a fait venir de Yako, un formateur issu d’une association qui œuvre dans la transformation des déchets plastiques, et il les a formés pendant deux semaines », relate Mariama Wallet Hamadou, membre des VSF.Le recyclage des déchets plastiques n’est pas sans risque. Même avec l’équipement adéquat, ceux qui travaillent sur le site risquent d’inhaler des particules de plastique qui s’accumulent dans les colonnes de fumée qui partent des fours. Des mesures sont prises pour protéger les personnes impliquées dans la fabrication, à savoir l’utilisation d’équipement de protection personnel et la formation sur les risques.UNICEF/Burkina Faso/2024/MohamedMariama Wallet Hamadou, membre de l’ONG Vétérinaires sans frontières regarde le siège d’une table-banc en plastique recyclé, à Dori dans la Région du Sahel.« Nous avons des critères très stricts pour sélectionner ceux qui travaillent dans la transformation des déchets plastiques. Une femme enceinte ou allaitante ne peut pas faire partie du groupe car l’odeur des sachets est très dangereuse pour elles », remarque Mme Hamadou.La coopérative a déjà fabriqué quelque 150 tables-bancs qui sont utilisées dans une école de Dori, à la grande satisfaction des autorités éducatives. Le ministère de l’éducation et l’UNICEF en ont commandé le double. En raison de l’insécurité, transporter des intrants scolaires de Ouagadougou la capitale du Burkina Faso à Dori, relève du parcours du combattant.UNICEF/Burkina Faso/2024/MohamedHamadou Diallo, spécialiste éducation à l’UNICEF Dori évalue un exemple de table-banc à base de déchets plastiques à Dori au Sahel.« Il y’a des classes qui comptent plus de 150 élèves, alors que faire venir des tables bancs de Ouagadougou, c’est tout un problème. Nous avons commandé environ 300 tables-bancs mais nous voulons doubler, voire tripler la fabrication pour servir d’autres communes comme Djibo, Gorom-Gorom ou Seba », justifie Hamadou Diallo, spécialiste éducation à l’UNICEF.L’utilisation de ces tables-bancs dans les salles de classe de Dori fait la fierté du ‘Président’. « Les enfants qui s’assoient sur ces tables-bancs que j’ai fabriquées pour étudier, pourront même devenir président un jour », s’est réjoui le refugié malien, tout souriant.-FIN-, filtered_html
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Histoire
13 décembre 2024
Promotion du développement économique local : L'exemple inspirant d’une PDI bénéficiaire du site maraicher de Louloubtenga
Avant de devenir personne déplacée interne (PDI), elle menait une vie paisible aux côtés de son mari et de leurs six enfants, partageant leur temps entre les travaux champêtres et l’élevage. Leur principale source de revenus provenait de la culture du coton, avec des récoltes atteignant jusqu’à trois hectares en bonne saison.Cependant, l’insécurité dans la région a bouleversé leur existence. Un matin tragique, des hommes armés ont attaqué leur village, prenant la vie de dix Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et forçant les familles à fuir. « Nos maris nous ont accompagné à Louloubtenga pour notre sécurité », se souvient Awa.
Installée à Louloubtenga avec ses enfants, Awa a traversé des épreuves difficiles, notamment la perte de deux de ses enfants. Elle ne menait aucune génératrice de revenu jusqu’à ce que le projet GoLCoS initie un périmètre maraîcher en réponse à une demande formulée par les populations du village de Louloubtenga à l’endroit de la commune de Diabo à travers le président de la délégation spéciale (PDS). Ce dernier a sollicité le PNUD à travers le projet Gouvernance locale et cohésion sociale (GoLCoS) pour un accompagnement pour la réalisation du périmètre maraicher.
Grâce à cet appui, Awa a bénéficié d’une parcelle de 204 m² et d’une formation approfondie sur le compostage, la préparation des planches de culture, l’itinéraire technique des cultures maraîchères et l’utilisation des biopesticides. Dotée de semences et de matériel agricole, elle a cultivé avec succès des tomates, des choux et des aubergines.
« Aujourd’hui, grâce à cet appui, je gagne environ 5 000 F CFA par semaine après la vente de mes récoltes. En plus, je peux utiliser ma production pour cuisiner. Cela m’aide énormément à économiser », confie-t-elle avec émotion.
Au-delà des revenus, cette activité a permis à Awa de retrouver une certaine indépendance et de contribuer au bien-être de sa famille. « Je suis reconnaissante envers le projet GoLCoS. Grâce à eux, malgré tout ce que j’ai traversé, je peux dire que je suis debout et prête à avancer. »
Awa est aujourd’hui un symbole de résilience et d’espoir pour sa communauté. Elle continue de cultiver avec détermination et aspire à un avenir meilleur pour elle et ses proches.
La réalisation du site maraicher de Louloubtenga s’inscrit dans le cadre de la promotion du développement économique local. C’est un site d’un hectare aménagé et clôturé comprenant, entre autres, un château d’eau alimenté par un forages à gros débit, une pompe immergée, un champ solaire et un réseau d’irrigation. Outre ces investissements, les producteurs ont reçu du matériel d’exploitation composé de semences, arrosoirs, brouettes, pelles, pioches, binettes, seaux, bottes, gants ainsi que des pulvérisateurs. Au total 50 bénéficiaire dont 42 femmes et 08 hommes y sont installés pour leur insertion sociaux économique.
Landry PODA
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Installée à Louloubtenga avec ses enfants, Awa a traversé des épreuves difficiles, notamment la perte de deux de ses enfants. Elle ne menait aucune génératrice de revenu jusqu’à ce que le projet GoLCoS initie un périmètre maraîcher en réponse à une demande formulée par les populations du village de Louloubtenga à l’endroit de la commune de Diabo à travers le président de la délégation spéciale (PDS). Ce dernier a sollicité le PNUD à travers le projet Gouvernance locale et cohésion sociale (GoLCoS) pour un accompagnement pour la réalisation du périmètre maraicher.
Grâce à cet appui, Awa a bénéficié d’une parcelle de 204 m² et d’une formation approfondie sur le compostage, la préparation des planches de culture, l’itinéraire technique des cultures maraîchères et l’utilisation des biopesticides. Dotée de semences et de matériel agricole, elle a cultivé avec succès des tomates, des choux et des aubergines.
« Aujourd’hui, grâce à cet appui, je gagne environ 5 000 F CFA par semaine après la vente de mes récoltes. En plus, je peux utiliser ma production pour cuisiner. Cela m’aide énormément à économiser », confie-t-elle avec émotion.
Au-delà des revenus, cette activité a permis à Awa de retrouver une certaine indépendance et de contribuer au bien-être de sa famille. « Je suis reconnaissante envers le projet GoLCoS. Grâce à eux, malgré tout ce que j’ai traversé, je peux dire que je suis debout et prête à avancer. »
Awa est aujourd’hui un symbole de résilience et d’espoir pour sa communauté. Elle continue de cultiver avec détermination et aspire à un avenir meilleur pour elle et ses proches.
La réalisation du site maraicher de Louloubtenga s’inscrit dans le cadre de la promotion du développement économique local. C’est un site d’un hectare aménagé et clôturé comprenant, entre autres, un château d’eau alimenté par un forages à gros débit, une pompe immergée, un champ solaire et un réseau d’irrigation. Outre ces investissements, les producteurs ont reçu du matériel d’exploitation composé de semences, arrosoirs, brouettes, pelles, pioches, binettes, seaux, bottes, gants ainsi que des pulvérisateurs. Au total 50 bénéficiaire dont 42 femmes et 08 hommes y sont installés pour leur insertion sociaux économique.
Landry PODA
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Histoire
15 novembre 2024
Consolidation de la paix au Burkina FASO : Le gouvernement burkinabè et les Nations Unies font le constat de l’état de mise en œuvre des projets.
Depuis 2017, le Système des Nations Unis, à travers le Fonds pour la consolidation de la paix (PBF), s’est engagé aux côtés du gouvernement burkinabè pour renforcer les initiatives de promotion de la paix. En 2024, le Fonds pour la consolidation de la paix en 2024 se traduit par la mise en œuvre de 11 projets dans 12 régions du Burkina Faso. Un Comité de Pilotage (Copil) assure la supervision stratégique de ces projets. Le Copil du PBF au Burkina est co-présidé par Monsieur le Ministre de l’économie et des finances et Mme la Coordinatrice Résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso. Au cours de la session du 1er octobre 2024 du comité de pilotage du PBF, les membres statutaires et les acteurs se disent satisfaits des résultats obtenus et l’avancée des initiatives de consolidation de la paix . En réponse aux défis sécuritaires et aux facteurs de fragilité, le Gouvernement a mis en place en 2017 le Programme d’urgence pour le Sahel au Burkina Faso (PUS-BF) qui vise à améliorer les conditions sécuritaires et à réduire la vulnérabilité de la population dans les régions du Sahel, le Nord, le Centre-nord, le Centre-est, la Boucle de Mouhoun et l’Est. Le PUS-BF s’étendra par la suite à tout le territoire du Burkina Faso. Les projets du Fonds pour la consolidation de la paix viennent en appui au PUS-BF et font partie intégrante de la réponse du Gouvernement pour adresser les causes profondes de la fragilité du pays dans le domaine de la consolidation de la paix. La supervision stratégique du portefeuille des projet PBF est assuré par un Comité de pilotage (Copil) qui a pour objectif de garantir l’efficacité du portefeuille PBF. Ainsi, la première session ordinaire 2024 du Comité de pilotage (Copil) du portefeuille du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la Paix dénommé Peace Building Funds (PBF) s’est tenue le mardi 01 octobre 2024, dans la salle de conférences de la Commission Permanente de Concertation (CPC) du Ministère de l’économie et des finances.La session a été coprésidée par le Chargé de Missions, Monsieur Philippe DAKOURE représentant le Ministre de l’Economie et des Finances et Madame Carol Flore-Smereczniak, Coordonnatrice Résidente & Coordonnatrice Humanitaire du Système des Nations Unies (SNU) au Burkina Faso. Elle a connu la participation des membres statutaires, des membres observateurs et notamment S.E.M. Maarten Van Den Bosh, ambassadeur adjoint et chef de la coopération des Pays-Bas, au nom des donateurs/Partenaire Techniques et Financiers, et M. Alfredo Teixeira, Représentant résident du PNUD au nom des agences du SNU récipiendaires du PBF.A l’occasion, le comité de pilotage a examiné les documents présentés et a donné des orientations pour plus d’impact dans la mise en œuvre des projets. Selon la Coordinatrice Résidente des Nations Unies au Burkina Faso, sur un budget de 8.5 millions de dollars américain investi en 2024, l’ensemble des projets a connu une exécution financière de 53% au 30 juin 2024 correspondant à une exécution physique des activités de 47%. Ce fut l’occasion pour elle de faire un plaidoyer auprès des représentants des partenaire techniques et financiers à continuer leur soutien au PBF au niveau global. Au titre des réalisations, les projets PBF ont contribué entre autres :Au renforcement de la confiance entre les populations et les FDS où plus de 600 FDS ont été formés en droits humains et à la lutte contre la criminalité environnementale ; Aussi des organes régionaux de paix et de sécurité ont été mis en place contribuant à renforcer la collaboration et la confiance entre les populations et les forces de sécurité ;Au renforcement de la confiance entre l’administration locale et les populations avec 562 personnes qui ont vu leurs connaissances être renforcées sur les mécanismes traditionnels de consolidation du vivre-ensemble ; Au renforcement de la résilience sociale et la participation active des femmes et des jeunes à travers i)la formation de 816 personnes sur promotion la cohésion sociale, le leadership et l’autonomisation ; ii) la sensibilisation de 1500 femmes sur l'extrémisme violent ; Au renforcement des mécanismes de résolution des conflits où 500 personnes ont été formées à la production durable de gaz, de compost d’agriculture hors sol et qui ont significativement amélioré leurs revenus ; 440 agropasteurs ont bénéficié d’un accompagnement pour la production fourragère ;En plus de ces résultats significatifs, des réalisations d’infrastructures transfrontalières participent également à la résilience et la cohabitation pacifique entre les communautés des zones d’intervention des projets . Il s’agit de plus de 18 000 personnes qui ont eu accès à l’eau potable grâce à huit (08) points d’eau réalisé dans les régions des Cascades et du Sud-Ouest transfrontalières entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire . A cet effet, le suivi et la gestion de 34 infrastructures transfrontalières réalisées dans les régions du Sahel et de l’Est ont contribué à réduire les conflits liés à l’obstruction des voies de transhumance et à la pression sur les ressources en eau.Avant la tenue de la session du Copil, le Secrétariat Technique du Fonds de consolidation de la paix en lien avec la DGDT/MEF et pour le compte du Comité Technique de suivi (CTS) a effectué des missions de suivi des projets du PBF du 22 juillet au 01 août 2024 dans les régions de l’Est, du Centre Est et du Centre Sud, des Hauts Bassins, des Cascades, du Sud-Ouest dans la région du Nord. De la visite des autorités locales et des réalisations sur le terrain en passant par des entretiens avec les bénéficiaires, ces missions ont permis de recueillir les perceptions positives des bénéficiaires et d’apprécier les réalisations des projets PBF dans les régions d’intervention. En rappel, depuis 2017, le Burkina Faso a bénéficié d'un financement total de 54,3 millions USD à travers le Fonds pour la consolidation de la paix en appui au programme d’Urgence pour le Sahel au Burkina Faso. Le portefeuille actif du PBF en 2024 est de 27.4 millions de dollars avec 11 projets et touchant environ 52 communes et 12 régions du Burkina Faso. Les principaux partenaires d'exécution des projets actifs sont la FAO, OIM, PNUD, HCDH, UNICEF, ONUDC, UNFPA, OMS, HCR, UNCDF, et Mercy Corps., filtered_html
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Communiqué de presse
21 février 2025
Les Nations Unies au Burkina Faso, Partenaire du FESPACO 2025
Placée sous le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles », cette édition met en lumière le rôle du cinéma dans la valorisation des identités africaines, la promotion du dialogue interculturel et le renforcement de la cohésion sociale.
Dans le cadre de ce partenariat, les Nations Unies apportent un appui financier de 98 250 000F FCFA, (soit 156 400 dollars américains), incluant un prix officiel du Palmarès d’une valeur de près de 20 millions de FCFA. Cet engagement traduit leur volonté d’accompagner les acteurs culturels et de soutenir les initiatives qui favorisent l’inclusion, la diversité et le dialogue entre les peuples.
Le thème de cette 29ᵉ édition résonne avec les valeurs fondamentales des Nations Unies, en particulier la promotion de la diversité culturelle, le respect des droits humains et l’importance du vivre-ensemble.
« Le FESPACO est bien plus qu’un festival de cinema : c’est une vitrine exceptionnelle du talent africain et un puissant vecteur de transformation sociale. En soutenant cette 29ᵉ édition, les Nations Unies réaffirment leur engagement en faveur des initiatives qui célèbrent la diversité, renforcent la cohésion sociale et valorisent le patrimoine culturel du continent », à déclaré Mme Carol Flore-Smereczniack, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso et Coordonnatrice Humanitaire.
Le Système des Nations Unies, en partenariat avec les autorités burkinabè, accompagne les efforts nationaux pour :
- Favoriser la transformation socioéconomique du pays à travers des initiatives porteuse de croissance et d’inclusion.
- Promouvoir une paix durable et une résilience accrue face aux défis multidimensionnels que traverse le Burkina Faso.
- Soutenir les industries culturelles et créative en tant que moteur de développement et levier d’intégration régionale.
Le FESPACO 2025 constitue une opportunité unique de valoriser le potentiel du cinéma africain et son rôle crucial dans la préservation des identités culturelles, le dialogue interculturel et la promotion d’un avenir harmonieux pour les peuples du continent. Pour plus d’informations, prière contacter :
Mme Zéliya Tamboura, Cheffe du Centre d’Information des Nations Unies (CINU) Burkina Faso, zeliya.tamboura@un.org
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Dans le cadre de ce partenariat, les Nations Unies apportent un appui financier de 98 250 000F FCFA, (soit 156 400 dollars américains), incluant un prix officiel du Palmarès d’une valeur de près de 20 millions de FCFA. Cet engagement traduit leur volonté d’accompagner les acteurs culturels et de soutenir les initiatives qui favorisent l’inclusion, la diversité et le dialogue entre les peuples.
Le thème de cette 29ᵉ édition résonne avec les valeurs fondamentales des Nations Unies, en particulier la promotion de la diversité culturelle, le respect des droits humains et l’importance du vivre-ensemble.
« Le FESPACO est bien plus qu’un festival de cinema : c’est une vitrine exceptionnelle du talent africain et un puissant vecteur de transformation sociale. En soutenant cette 29ᵉ édition, les Nations Unies réaffirment leur engagement en faveur des initiatives qui célèbrent la diversité, renforcent la cohésion sociale et valorisent le patrimoine culturel du continent », à déclaré Mme Carol Flore-Smereczniack, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Burkina Faso et Coordonnatrice Humanitaire.
Le Système des Nations Unies, en partenariat avec les autorités burkinabè, accompagne les efforts nationaux pour :
- Favoriser la transformation socioéconomique du pays à travers des initiatives porteuse de croissance et d’inclusion.
- Promouvoir une paix durable et une résilience accrue face aux défis multidimensionnels que traverse le Burkina Faso.
- Soutenir les industries culturelles et créative en tant que moteur de développement et levier d’intégration régionale.
Le FESPACO 2025 constitue une opportunité unique de valoriser le potentiel du cinéma africain et son rôle crucial dans la préservation des identités culturelles, le dialogue interculturel et la promotion d’un avenir harmonieux pour les peuples du continent. Pour plus d’informations, prière contacter :
Mme Zéliya Tamboura, Cheffe du Centre d’Information des Nations Unies (CINU) Burkina Faso, zeliya.tamboura@un.org
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Communiqué de presse
17 janvier 2025
Les partenaires humanitaires appellent à une mobilisation renforcée de 792,6 millions de dollars US pour répondre aux besoins urgents de 3,7 millions de personnes au Burkina Faso
Ce plan, fruit d’une étroite concertation entre le Gouvernement Burkinabè et les partenaires humanitaires, reflète une vision commune : répondre efficacement aux crises tout en jetant les bases d’un avenir résilient pour les communautés affectées. Avec un financement requis de 792,6 millions de dollars américains, le Plan de Réponse des Partenaires Humanitaires s’inscrit en parfaite synergie avec le Plan National et constitue non seulement un cadre de mobilisation des ressources mais aussi un instrument de redevabilité et de transparence vis-à-vis de l’État et des bailleurs.Les actions prévues en 2025 couvriront des domaines essentiels tels que la sécurité alimentaire, la nutrition, la santé, les abris, l’éducation, la protection, l’eau, l’hygiène, et l’assainissement, ainsi que des activités génératrices de revenus, en complément des efforts du Gouvernement Burkinabè. Cette approche multisectorielle vise à non seulement répondre aux besoins immédiats mais également à renforcer la résilience des communautés, une priorité essentielle pour la transition vers des solutions durables.“Nous saluons la vision du Gouvernement burkinabè qui, tout en répondant aux crises immédiates, aspire à réduire progressivement la dépendance à l’aide humanitaire en faveur d’une assistance davantage axée sur le développement durable. Cette approche holistique guidera nos interventions en 2025 et au-delà", a déclaré Madame Carol Flore-Smereczniak, Coordinatrice humanitaire au Burkina Faso.L’année 2024, a été marquée par des défis considérables, notamment l’accès limité à certaines zones et un sous-financement chronique, avec seulement 44,8 % des besoins financiers couverts au 31 décembre. Néanmoins, grâce à la détermination collective des partenaires et à l’appui continu des donateurs, 42 % des personnes ciblées ont pu recevoir une assistance vitale.« Nous exprimons notre profonde gratitude à nos partenaires financiers pour leur soutien constant à la réponse humanitaire au Burkina Faso. En 2025, il est impératif de mobiliser davantage de ressources pour sauver des vies, restaurer la dignité et renforcer la résilience des populations touchées par les crises. Nous restons fermement engagés aux côtés du Gouvernement burkinabè pour relever ce défi humanitaire tout en travaillant à une transition vers des solutions structurelles et pérennes », a conclu Madame Carol Flore-Smereczniak.
Pour plus d’informations, veuillez contacterVedaste Kalima, Chef de Bureau, OCHA Burkina Faso, +22606204594, vedaste@un.org Endurance Lum Nji, Chargée de l’Information Publique, +22605256694, endurance.nji@un.orgPour en savoir plus sur le plan de réponse des partenaires, cliquez sur :https://reliefweb.int/report/burkina-faso/burkina-faso-besoins-humanitaires-et-plan-de-reponse-des-partenaires-2025
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Pour plus d’informations, veuillez contacterVedaste Kalima, Chef de Bureau, OCHA Burkina Faso, +22606204594, vedaste@un.org Endurance Lum Nji, Chargée de l’Information Publique, +22605256694, endurance.nji@un.orgPour en savoir plus sur le plan de réponse des partenaires, cliquez sur :https://reliefweb.int/report/burkina-faso/burkina-faso-besoins-humanitaires-et-plan-de-reponse-des-partenaires-2025
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Communiqué de presse
18 décembre 2024
Le Fonds Humanitaire Régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre alloue 14 millions de dollars US pour répondre aux besoins humanitaires critiques au Burkina Faso
Cette allocation permettra de soutenir 362 000 personnes, dont environ 209 000 femmes et filles, en priorité dans les secteurs critiques tels que la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance, la protection, la santé, la nutrition, l’eau, l’hygiène et assainissement, ainsi que les abris. Les interventions ciblent spécifiquement les régions les plus touchées, à savoir la Boucle du Mouhoun, l’Est, le Nord et le Sahel, où des chocs sécuritaires continuent de provoquer des déplacements de populations et de limiter l’accès aux services sociaux de base, affaiblissant ainsi la résilience des communautés.« Cette allocation arrive à un moment déterminant. Elle reflète notre engagement collectif à répondre aux priorités identifiées dans le cadre du Plan de réponse humanitaire 2024, tout en optimisant l’utilisation des ressources disponibles », a déclaré Madame Carol Flore-Smereczniak, Coordinatrice humanitaire au Burkina Faso. « Notre objectif est d’aller au-delà de l’assistance immédiate en impliquant directement les communautés affectées dans la conception, la mise en œuvre et l’appropriation des interventions, pour garantir des résultats durables et renforcer leur résilience. »Sur les 23 projets retenus, six sont portés par des ONG nationales, témoignant d’une volonté de renforcer la coopération avec les acteurs locaux et de garantir une approche inclusive et complémentaire avec le Plan de réponse humanitaire du Gouvernement. Cependant, malgré cette avancée, les défis financiers restent énormes : à ce jour, seuls 43 % des 934,6 millions de dollars US requis pour le Plan de réponse humanitaire 2024 ont été mobilisés, contre 39,5 % en 2023. Ce sous-financement structurelle freine considérablement l’ampleur des interventions, dans une crise que l’on qualifie déjà de plus négligée au monde.« Nous remercions chaleureusement nos donateurs pour leur engagement continu en faveur de la réponse humanitaire au Burkina Faso, notamment à travers leur appui au FHRAOC. Mais il est impératif d’aller plus loin. Des ressources supplémentaires sont nécessaires pour sauver des vies, atténuer les souffrances et soutenir les communautés vulnérables dans un contexte opérationnel de plus en plus complexe », a ajouté Madame Flore-Smereczniak. « Le FHRAOC, en collaboration avec ses partenaires, reste pleinement mobilisé pour répondre aux défis croissants de cette crise et appelle à une attention accrue et un soutien renforcé de la communauté internationale. » , filtered_html
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Communiqué de presse
10 octobre 2024
L'UNOPS appuie le développement du secteur privé local dans le domaine d'énergie renouvelable au Burkina Faso
OUAGADOUGOU, Burkina Faso, le 09 octobre 2024 - L'énergie est la source de transformations qui stimulent la productivité socio-économique et réduisent les inégalités. L'amélioration de l'accès à l'énergie devrait donc jouer un rôle clé dans la stabilisation et l'augmentation de la résilience d'un pays.En décembre 2020, dans le but de réduire la pauvreté et d'améliorer la qualité de vie dans la région du Liptako-Gourma à travers l'approvisionnement en électricité dans les zones rurales, l'Agence suédoise de développement international (Sida) et l'Autorité de développement intégré des États du Liptako-Gourma (ALG) ont lancé un projet d'appui à l'électrification rurale dans la région.La mise en œuvre du projet a été confiée à l'UNOPS (Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets) et au PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement), avec un budget de 8,5 millions d'euros, afin de maximiser l'impact de la synergie entre les deux agences des Nations Unies dans l'avancement des efforts pour atteindre l'objectif de développement durable 7 « garantir l’accès à une énergie propre et d’un coût abordable. »Dans le cadre de ce projet, l’UNOPS et le PNUD organisent un Forum du Secteur Privé à l'hôtel Silmandé le 09 octobre, afin de promouvoir une forte participation et une contribution accrue des entreprises locales à la transition énergétique du pays. Le secteur privé peut stimuler l'esprit d'entreprise, créer des chaînes de valeur et favoriser le développement économique local. Cependant, les réglementations nationales et l'insuffisance des financements pourraient empêcher le secteur privé de s'engager dans ce domaine de manière plus dynamique.Réunissant plus de 125 parties prenantes du secteur de l'énergie renouvelable au Burkina Faso, le forum a pour objectif de créer un espace d'échange entre les membres de l'Etat, les entreprises locales et les acteur·rice·s concerné·e·s afin de mutualiser leurs efforts pour améliorer l'accès à l'énergie de la population burkinabé.Pendant une journée du forum, le gouvernement de transition présentera sa vision, son rôle et les opportunités offertes par l'Etat pour l'électrification rurale à travers les mini-réseaux et les entreprises locales présenteront leurs défis et leurs besoins pour une compréhension mutuelle. Les institutions de microfinance et les banques sont également invitées au forum pour discuter des solutions financières existantes dans le secteur de l'énergie renouvelable au Burkina Faso. Genevieve LEFEBVRE, répresentante de l’UNOPS au Burkina Faso, a ajouté: « Ce forum nous permettra d'identifier les défis auxquels sont confrontées les entreprises locales, mais aussi d'élargir leurs possibilités de contribuer à la transition énergétique du Burkina Faso, en proposant des opportunités de financement ainsi que des technologies innovantes dans le domaine des mini-réseaux.FIN Remarques à l’intention des équipes de rédaction:Coordonnées pour la presse :Pour plus de détails sur ce projet et/ou pour interviewer un.e spécialiste de l’UNOPS, veuillez contacter Juyoung LEE, spécialiste en communication de l’UNOPS en Afrique: juyoungl@unops.org, +221 77 321 88 86.À propos de l’UNOPSLa mission de l’UNOPS consiste à améliorer la qualité de vie des communautés et à aider les pays à instaurer la paix et parvenir à un développement durable. L’UNOPS aide les Nations Unies, des gouvernements et d’autres partenaires à gérer des projets et à mettre en place des infrastructures durables et des processus d’achats responsables de façon efficace. Pour en savoir plus, consultez le www.unops.org/fr et suivez l’UNOPS sur Facebook, LinkedIn, Twitter, Instagram, YouTube et WhatsApp.
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Communiqué de presse
28 août 2024
La Coordonnatrice humanitaire profondément attristée par l’immense perte en vie humaines à Barsalogho, province du Sanmatenga, et appelle à un soutien accru face à la crise humanitaire au Burkina Faso
« La communauté humanitaire est dévastée par cet incident tragique, et aucun mot ne peut véritablement exprimer notre consternation », a déclaré Mme Flore-Smereczniak. « J'adresse mes condoléances les plus sincères et ma solidarité aux familles des victimes et au peuple burkinabè, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. »Les agences des Nations Unies et les partenaires humanitaires, en étroite collaboration et coordination avec les autorités et les services déconcentrés de l’action humanitaire de la région du Centre-Nord, fournissent une assistance d'urgence et le soutien nécessaire aux communautés touchées par ce drame, y compris les soins médicaux et le soutien psychologique.« Nous réaffirmons notre engagement indéfectible à soutenir le peuple burkinabé dans cette période de crise. Les partenaires humanitaires continuent de coordonner leurs efforts pour maximiser l'efficacité de l'assistance fournie à travers le pays, et de veiller à ce que les besoins les plus urgents soient couverts », a souligné la Coordonnatrice humanitaire. « Nous appelons également la communauté internationale à renforcer son soutien afin d’assurer que les populations affectées par la crise reçoivent l'aide nécessaire, car la vie de centaines de milliers de personnes en dépend » a-t-elle ajouté. Cette année, les humanitaires ont besoin de 935 millions de dollars américains pour répondre aux besoins urgents de 3,8 millions de personnes dans plusieurs localités du pays, en particulier les plus vulnérables. A quatre mois de la fin de l’année, seulement 34% de ce montant a été reçu. Bien que plus de 1 million de personnes aient déjà reçu de l’aide humanitaire depuis le début de l’année 2024, un soutien urgent et accru est indispensable, afin que personne ne soit laissée pour compte., filtered_html
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